🎑 Bro Gozh Ma Zadoù Traduction Breton Français

EnglishDeutsch Français Español Português Italiano Român Nederlands Latina Dansk Svenska Norsk Magyar Bahasa Indonesia Türkçe Suomi Latvian Lithuanian česk ý русский български العربية Unknown. Self publishing . Se connecter à Yumpu News Se connecter à YUMPU Publishing . CLOSE TRY ADFREE ; Self publishing ; Produits liens LE TRISKELL LE GWEN HA DU CLOCHERS & CALVAIRES Bonjour, Voilà qui est fait, grâce à Sandrine qui a eu la gentillesse de m'envoyer très rapidement la traduction de l'hymne breton. Je vous le remets, si vous désirez l'écouter dans sa version originale."Nous Bretons de coeur, nous aimons notre vrai pays ! L'arvor est renommée à travers le monde. Sans peur au coeur de la guerre, nos ancêtres si bons Versèrent leur sang pour elle. O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallée est chère dans mon coeur. En eux dorment plus d'un Breton héroïque ! Les Bretons sont des gens durs et forts ; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent ; Complainte triste ou chant plaisant s'éclosent en eux Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Si autrefois Bretagne, tu as fléchi durant les guerres, Ta langue est restée vivante à jamais, Son coeur ardent tressaille encore pour elle. Tu es révillée maintenant ma Bretagne ! " Bonne journée à bientôt, annaïg lapaimpolaise
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NolwennLeroy et Alan Stivell à nouveau réunis pour chanter le Bro Gozh ma Zadoù (Vieux pays de mes pères). Ce sera samedi 3 mai au soir au Stade de France avant la finale de la coupe de France de Foot qui va opposer Rennes et Guingamp. Et c’est officiellement que l’hymne breton va retentir. Car il y a cinq ans, Alan Stivell avait pratiquement dû violer le protocole pour
Le blog de annaïg de retour en Bretagnepassionnée de photos et rentrée du maroc depuis la mi-février 2009, j'habite actuellement le morbihan. je vais donc maintenant alimenter ce blog de photos de cette belle bretagne. j'espère que vous apprécierez ce nouveau blog autant que vous avez aimé celui concernant plus particulièrement rabat au maroc pour lequel j'ai mis un lien. Accueil Contact Publié le 13 mai 2009 Bonjour, Comme plusieurs personnes me l'on demandé, que j'en avais eu l'idée mais que je n'avais pas osé, voici donc l'hyme breton. Si une personne peut me le traduire en français... cela me ferait plaisir... merci d'avance ! Bonne écoute. Bonne journée et à très bientôt, annaïg lapaimpolaise
Ensuite comme disait Kateb Yacine, "j'écris en français pour dire aux français que je ne suis pas français", la langue française n'appartient pas aux français. Ils ont colonisé tellement de territoires qu'aujourd'hui, la francophonie est largement répendue jusqu'à Tahiti et les français sont bien attachés à cette francophonie. Il existe une grande hypocrisie par rapport à cela La Région Bretagne, le Comité Bro Gozh ma Zadoù et Coop Breizh s’associent aujourd’hui pour offrir aux amoureux de la Bretagne une nouvelle orchestration du Bro Gozh ! Indissociable du patrimoine culturel breton et de son identité, le Bro gozh ma Zadoù en breton vieux pays de mes pères vient d’être revisité, grâce au partenariat […] Cet article Bretagne une nouvelle version du Bro Gozh à découvrir ! est apparu en premier sur Régions de France. Continuer la lecture sur le site d'origine...

lucrèceborgia dossier pédagogique. Running & Healthy Living chant de guerre breton

Bro Goz Ma Zadou Bro Goz Ma Zadou», écrite en 1901, est la création de François Jaffrenou, collégien de Saint-Brieuc inspiré par l'hymne gallois composé par Erwan James. Cet élève, envoûté par le territoire breton, deviendra l'un des précurseurs du mouvement autonomiste breton. Bro goz ma zadou» sera même nommé 'hymne nationale' lors du congrès de l'Union Régionaliste Bretonne de 1904. L'auteur décrit sa patrie à travers cet hymne à la Bretagne comme étant composée de pères sans peurs, de vieux sages, mais aussi de guerriers fougueux... Breizh Partitions BRETON Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro ! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioù bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! FRANCAIS Nous Bretons de cœur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommée à travers le monde. Sans peur au cœur de la guerre, nos ancêtres si bons Versèrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallée est chère dans mon cœur. En eux dorment plus d'un Breton héroïque ! Refrain Les Bretons sont des gens durs et forts ; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent ; Complainte triste ou chant plaisant s'éclosent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Refrain Si autrefois Bretagne, tu as fléchi durant les guerres, Ta langue est restée vivante à jamais, Son cœur ardent tressaille encore pour elle. Tu es réveillée maintenant ma Bretagne ! Rechercher un hébergement à proximité À découvrir aussi Les chants marins
Panoc’h breton eveldon hag ur sant en neñvoù. 2. Ecoutez-moi, saint Yves, ô mon saint béni, Chaque année, je viendrai à votre pardon, tant que je pourrai marcher. Chaque année, je viendrai à votre pardon, car vous m’écouterez. Puisque vous

. L’hymne national breton dit Bro goz ma zadou » en orthographe surunifiée Bro gozh ma zadoù » a été rédigé en 1897 par le druide Taldir Front d’Acier — mais de son vrai nom François Jaffrenou à partir d’une chanson d’un pasteur gallois, le révérend Jenkin Jones. Il s’agit d’un pur plagiat. Voici en effet les paroles de la chanson devenue hymne gallois Pays de mes Pères La terre de mes ancêtres m’est chère ; Pays ancien où les trouvères sont honorés et libres; Les guerriers si nobles et sa vaillants Donnent leur sang et leur vie pour la Liberté. O mon foyer, je te suis fidèle, Alors que les mers protègent la pureté de mon pays, puisse être éternelle, ma langue ancienne. Vieux pays de montagnes, l’Eden des bardes, chaque gorge, chaque vallée conserve son charme; Pour l’amour de mon pays, des voix clameront avec enchantement Pour moi, ses torrents, ses rivières. Bien que les ennemis aient foulé au pied ma patrie, La langue de Cambrie ne connaît maintenant aucun repli; La Muse n’est pas vaincue par la main cruelle des traîtres, Ni réduite au silence, la harpe de mon pays. Traduction anonyme Sans vouloir commenter ce texte, déjà bien consternant, on constatera qu’en s’appropriant le texte, Taldir en a rendu le refrain totalement stupide puisqu’il devient Tant que la mer sera comme un mur autour de lui, Que mon pays soit indépendant ! » traduction de Mordrel * À la veille de la Seconde Guerre Mondiale, le journal nationaliste breton Breiz atao ouvrit un concours pour remplacer les paroles par trop indigentes et le breton par trop approximatif du texte de Taldir. Les commentaires produits à cette occasion, quoique émanant des milieux nationalistes, sont éclairants. Nous donnons cette démonstration en trois points. Nul lauréat ne s’étant trouvé, l’hymne est resté tel quel. Collaborateur des nazis sous l’Occupation, Taldir Jaffrennou fut emprisonné à la Libération mais bénéficia du soutien des réseaux druidiques et panceltiques. Nous donnons ici les commentaires des nationalistes bretons sur ce qui devait devenir leur hymne avant de devenir officiellement celui de la Bretagne. . * . TRISTE LITTÉRATURE … Ce poème est l’une des plus tristes pièces du florilège breton. Il y a va de lui comme de certaines prières apprises dès l’enfance ; à force de la chanter, on ne prête plus attention au sens des paroles ni aux cacophonies des sons. Mais […] il nous est pénible, surtout en breton, de nous remplir la gorge de platitudes du genre de celles-là. Au reste, il suffit de donner la traduction littérale du Bro Goz » pour en mieux juger. LE VIEUX PAYS DE MES PÈRES I. Nous Bretons de cœur, aimons notre vrai pays, — Connue est l’Armor dans tout le monde à l’entour, — Sans peur au milieu de la guerre, nos pères si bons — Versèrent pour elle leur sang. REFRAIN O ! Bretagne ! mon pays ! J’aime mon pays ! — Tant que la mer sera comme un mur autour de lui, — Que mon pays soit indépendant ! II. — Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes, — Il n’existe pas un autre pays que j’aime autant dans le monde, — Chaque montagne, chaque vallée sont chères à mon cœur, — Là dort plus d’un Breton intrépide. III. Les Bretons sont des gens durs et forts, — Il n’existe aucun peuple aussi brave sous le ciel, — Des ballades tristes, des chansons charmantes éclosent là, — ô comme est beau mon pays ! IV. — Si la Bretagne a été vaincue dans les grandes guerres, — Sa langue est toujours aussi vivante que jamais — Son cœur vivace bat encore dans sa poitrine, — Tu es réveillée maintenant, ma Bretagne ! . Ce poème est un exemple frappant de la fausse sentimentalité et de la niaiserie données comme cachets et signes distinctifs au mouvement breton d’avant-guerre par quelques piètres rimeurs, dont la production encombrante submergea les vraies belles œuvres et les travaux utiles. La Bretagne n’est pas connue dans le monde entier ; les Bretons ne sont — pour encore — un modèle de patriotisme sans quoi les Français seraient dehors ; nos pères ne se sont pas bien battus parce qu’ils étaient bons » ; la mer n’est pas comme un mur autour de la Bretagne, qui elle, n’est plus ni la terre des saints ni celle des bardes ; les Bretons ne sont ni si durs ni si forts que ça, ils le seront, ce n’est pas pareil, et il est dangereux de les flatter à ce point alors qu’ils ont tant de progrès à faire ; les ballades n’éclosent plus guère, hélas, et notre littérature est à l’état d’embryon ; la langue bretonne n’est plus aussi vivante qu’autrefois, c’est un mensonge, elle est en péril de mort et tout ce poème n’est qu’un tissu de bluff et d’illusions à dissiper à tout prix. Il rassure et endort au lieu de réveiller. TRISTE LANGUE Au point de vue de la langue, il y aurait long à dire. La première strophe commence par un barbarisme Ni… karomp au lieu de Ni… a gar. La prosodie n’est guère meilleure, Kér y rime avec taer, barzed avec béd et le refrain n’est qu’une cascade de o ». Du point de vue chant, les erreurs se suivent à la heule. Prenez ces vers tra MA / VO’R mor / VEL mur / n HE zro. La première suspension est après ma, exactement comme en français si elle était après tant que. Et sur les 3 mots accentués qui suivent, deux vel et n’he sont des mots qui dans la langue parlée ne portent jamais l’accent oratoire qui doit être affecté à mur et à zro. Dans la seconde strophe, nous tombons sur le douarar et le douararvar’ vrais croassements de corbeaux enrhumés, qui sont inégalés depuis 42 ans. Dans la troisième strophe, ce sont les particules verbales a, presque toujours élidées dans la conversation, qui portent l’accent A zo, A ziwan. Et, dans la dernière, la seconde syllabe de treC’HET est appuyée ! Nous en passons et de bien bonnes… mais cette énumération suffit largement. Le Bro Goz » fait passer notre langue pour un charabia et notre littérature pour un tissu de pauvretés. * CURIEUSE ORIGINE On se demande d’ailleurs pourquoi, M. Jaffrenou tient tant à ce que ce morceau soit signé de son nom. Qu’a-t-il de lui ? Qu’a-t-il de breton ? Voici, pour ouvrir les yeux de nos lecteurs, la traduction de la première strophe et du refrain du Hen Wlad fy Nhadau » gallois, qui l’a… inspiré I. Le vieux pays de mes pères m’est cher, — Le pays des bardes et des chanteurs de renom. — Ses mâles guerriers, si bons patriotes, — Pour sa liberté versèrent leur sang. REFRAIN Patrie ! Patrie ! Je suis attaché à ma patrie ! — Tant que la mer formera un mur autour du pur et cher pays, — Que ta vieille langue vive toujours ! » On voit sans peine comment le texte breton n’est qu’une gauche adaptation du texte gallois… sans oublier que la première adaptation en breton du Hen Wlad » n’est pas de M. Jaffrenou, mais de l’ancien pasteur gallois de Quimper, le Rev. Jenkin Jones voir Telen ar C’hristen, tome I, in-12, Morlaix, 1895, dont il n’a eu qu’à s’inspirer en 1897. » *** Cette page est signée du pseudonyme Kadour le Combattant, le courage des combattants nationalistes n’allant pas jusqu’à les amener à s’exprimer sans masque. * Pour ceux qu’intéresserait la résistance opposée par les élus bretons à cette fabrication nationaliste par les nationalistes eux-mêmes jugée grotesque, on trouvera ici un article de synthèse. . *** * Bien que des milliers de feuilles volantes donnant les paroles de l’hymne national soient distribuées avant les matches, les Bretons ne le chantent pas. FR3 Bretagne a donc lancé un grand concours en vue de les amener à en apprendre les paroles. . Folklore risible ? Non, acte politique important — quand les Bretons chanteront leur hymne national dans une langue qui n’est pas le français, le monde entier verra qu’ils ne sont pas français. * Il serait dommage d’ignorer un excellent article de synthèse sur le Bro Goz» et le Grand Druide, son auteur. On le trouvera ici en PDF taldir * Enfin, nous vous invitons à suivre en direct du conseil régional le passage de la présidence de Jean-Yves Le Drian, élu comme socialiste mais passé dans un gouvernement de droite, à Loïg Chesnais-Girard, désigné comme socialiste pour remplacer un socialiste qui ne l’était plus les autonomistes règnent par l’hymne sur l’assemblée ainsi soumise au désir de faire de la Bretagne une nation à libérer. En novembre 2021, le Bro gozh ma zadoù » en orthographe surunifiée a été décrété hymne officiel de la Bretagne, acte symbolique non dénué d’importance puisque l’hymne enferme les Bretons sans qu’ils aient été consultés dans la nation voulue par Breiz Atao.

Ilcherche à comprendre les quelques phrases en breton qui se trouvent dans les phylactères avec la traduction en bas de page : 35, nov. 1980. Le chant national breton Bro Gozh ma Zadoù, inspiré du chant national gallois et d’un cantique de William Jenkyn Jones, ainsi que le drapeau breton, le « Gwenn-ha-Du » dessiné par Morvan Marchal, sont des représentations objectales
Décembre 2011 – Presentation du livre – L’Europe aux cent drapeaux – de Yann Fouéré, réédité . — L’Europe aux cent Drapeaux» – l’essai de Yann Fouéré pour servir à la construction de l’Europe vient d’être réédité par La Fondation Yann Fouéré». Cet ouvrage est le livre phare de Yann Fouéré où il développe sa grande idée le Fédéralisme Européen», l’autonomie des Nations sans État dans le cadre d’une Europe des Ethnies. En vente auprès de la fondation au 09 63 25 93 58 Source ————————————————————————————————————- Consulté aussi la rubrique Nécrologies , et NEWS de notre site ENGLISH pour d’autres Nécrologies. 27 Octobre 2011 Article de Christian Martin, paru dans le numéro 3427 du Journal Le petit Bleu des Côtes d’Armor ». Photo de Christian Martin, prise au 100 ans de Yann Fouéré avec sa fille Olwen, en Juillet de l’année dernière. ———————————————————————————————————— La famille Fouéré communique sur la mise en ligne non autorisée de L’Europe aux Cent Drapeaux ————————————————————————————————————— Sur Agence Bretagne Press- Yann Fouéré part accompagné d’un dernier Bro gozh Dépêche du 26/10/2011 – 238 de notre correspondant P. Argouarch GUINGAMP/GWENGAMP — Environ 400 personnes ont assisté à l’enterrement du leader breton Yann Fouéré à Notre-Dame-de-Bon Secours à Guingamp parmi une nuée de gwenn ha du et même de bannières tenues par des représentants de cette Europe aux cent drapeaux pour laquelle Yann Fouéré s’est battu toute sa vie. On ne pouvait plus distinguer la vierge noire, cette fameuse vierge qui trône au coeur de cette basilique bretonne, tant il y avait de drapeaux bretons et européens ; comme si chacun avait voulu brandir le sien en témoignage de son soutien au disparu. Entré au son du biniou, le cerceuil du défunt est ressorti accompagné d’un ultime Bro gozh va Zadoù. Les enfants et les petits-enfants de Yann, dont certains venaient d’Irlande, étaient tous là – ainsi que la vieille garde bretonne composée d’anciens du Front de Libération de la Bretagne FLB ou d’anciens résistants et patriotes bretons comme Pierre Le Moine, un des amis du défunt, et même d’un ou deux survivants de l’époque d’avant guerre. Image rare, mais forte de symboles, des nationalistes de droite comme de gauche étaient présents pour ce dernier hommage. Le dernier message de Yann Fouéré est un poème qu’une de ses filles a lu durant la cérémonie En guise d’adieu C’est mon corps seulement que vous mettez en terre » Car je vous laisserai l’écho de mes combats; Que l’exil, la prison, la crainte ni la guerre Qui ne m’ont arrêté, ne vous arrêtent pas ! Yann Fouéré ————————————————————————————————————————– Communiqué de Presse du journal L’Avenir de la Bretagne’– Le 20 octobre dernier, la Bretagne a perdu un de ses plus grands défenseurs. Yann Fouéré s’est éteint à l’âge de 101 ans auprès des siens dans son appartement de St Brieuc. Promoteur et apôtre d’une Bretagne fédérale dans une Europe fédérale, militant infatigable des Libertés bretonnes, écrivain et journaliste éclairé mais Breton avant tout, Yann Fouéré a été un précurseur. C’est lui qui a créé, en 1934, la première association réclamant l’enseignement du breton dans les écoles ar brezhoneg er skol. Il a aussi fondé le premier quotidien de sensibilité bretonne La Bretagne » à une époque pourtant troublée. A son retour d’exil au Pays de Galles puis en Irlande, il fut là encore, le premier à oser réclamer, dès 1957, un statut particulier pour la Bretagne. Il a été à l’origine du renouveau du mouvement politique breton en lançant, entre autres, le Mouvement pour l’Organisation de la Bretagne » le parti Strollad ar Vro » et en 1982 le Parti pour l’Organisation d’une Bretagne Libre. La somme de ses entreprises au service de la Bretagne est considérable ainsi, c’est aussi lui qui est à l’origine du Comité Consultatif de Bretagne, du Parti Fédéraliste des Etats sans Nations, de l’Alliance Libre Européenne, de la Ligue Celtique et auteur de nombreux ouvrages de référence L’Europe aux cent drapeaux »…. Fédéraliste plutôt qu’autonomiste, régionaliste plutôt que séparatiste, la Bretagne d’aujourd’hui lui doit beaucoup. Ses amis du et du journal L’Avenir de la Bretagne » qu’il avait fondé en 1958 saluent la mémoire d’un visionnaire pacifiste, qui a toujours refusé la voie de la violence et lui rendront hommage lors de ses obsèques qui se tiendront le mardi 25 en la basilique Notre Dame de Bon Secours à Guingamp à 14 h 30. Kenavo, Yann, veaji mat d’an Tir na Nog ————————————————————————————————————————— Homélie de L’Abbé Yann Talbot- Homelienne evit Yann Fouéré Il y a une quinzaine d’années, lors d’une célébration du lundi de Pâques autour de la tombe de l’abbé Yann Vari Perrot, près de la chapelle de Koatkev en Scrignac, Yann Fouéré m’avait demandé de célébrer ses obsèques à Guingamp quand le moment serait venu. A cette époque, il était encore très actif et guilleret, il n’avait encore que 85 ans ! Presque un jeune homme. Je le lui avais promis. C’est que je connaissais Yann Fouéré depuis bien longtemps, depuis que, jeune étudiant à Rennes au début des années 60 au siècle dernier… je participais aux activités du Mouvement Politique Breton, le MOB, qu’il venait de fonder. Puis, je le visitai plusieurs fois fin des années 60 et début 70, en Irlande dans le Connemara, dans son entreprise de mareyage. Ensuite en Bretagne, nous nous rencontrâmes assez souvent lors de célébrations, de réunions, ou de manifestations. Je le revis il y a 3 ans pour ses dernières volontés et un échange de vues sur la Bretagne, son avenir, et sur le sens de la vie et de la mort. Je ne détaillerai pas ici son rôle dans l’histoire de la Bretagne du XXème siècle, son engagement pour les droits du peuple breton, ses combats, son oeuvre d’écrivain et de journaliste ; d’autres le feront ici ou ailleurs. Je parlerai de l’homme politique chrétien, et comment il peut se situer dans ce monde. Car Yann Fouéré était un chrétien convaincu. Pour beaucoup d’entre nous, la vie est dure ! Pour beaucoup de gens que nous rencontrons, la vie est difficile ! Les problèmes de travail et de chômage, les difficultés des enfants à l’école, la drogue qui frappe toutes les classes de la société, comme aussi l’alcool qui est encore dix fois plus meurtrier que la drogue, les accidents de la route, le cancer, le sida… Et chez nous les droits de la Bretagne et du peuple breton qui sont niés, son identité menacée, sa langue menacée de mort programmée. Tout cela n’est qu’un ensemble de mots quand nous en parlons, mais en réalité, ce sont des ensembles de personnes qui sont concernées par ces fléaux. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants qui souffrent de ces choses-là et qui voient leur vie cassée ou désorganisée par toutes ces choses redoutables. Nous vivons au milieu de tout cela tous les jours et nous finissons peut-être par nous y habituer. Pourtant, il y a autour de nous des hommes et des femmes qui n’arrivent pas à s’habituer à ces catastrophes et à ces injustices et qui voudraient y apporter un remède. Chacun à sa manière, en fonction de ces aptitudes, en fonction de ses expériences passées, chacun emploie les moyens qu’il peut, les moyens qui lui semblent le mieux adaptés. Pour les uns, ce sera l’action syndicale, pour d’autres ce sera l’engagement dans des associations familiales ou de quartier, pour d’autres, le mouvement culturel, pour d’autres enfin, ce sera l’action politique. C’est cette voie qu’avait essentiellement choisie notre frère défunt Yann Fouéré. Il a participé à l’action et au combat politique partout où cela lui était possible. Dès les années 1930, il participait à la défense du breton dans l’association Ar brezhoneg er skol », précurseur en Bretagne pendant et après le deuxième conflit mondial, travaillant à la construction d’une Bretagne fière d’elle-même, en collaboration avec les autres pays celtiques, surtout le Pays de Galles et l’Irlande, agissant pour la création d’une Europe démocratique des peuples, n’épargnant pas ses efforts pour la libération du peuple breton. Comme beaucoup d’hommes et de femmes de sa génération, il avait été choqué, meurtri, par les carences de la société. Il avait souffert de voir tant de gens en Bretagne et ailleurs malheureux, sans avenir, tant de capacités productives mal employées, tant de bonnes volontés déçues. Il s’est engagé résolument dans le changement de ce monde-là. Il ne pouvait plus supporter un monde où tant de gens sont condamnés à souffrir toute leur vie. Il avait eu envie de le reconstruire. Refaire le monde ! Relever la Bretagne ! Il nous semble que c’est une ambition impossible, un travail démesuré. La Bible nous dit que Dieu lui-même a partagé ce rêve. Ce Dieu qui avait créé le ciel et la terre, ce Dieu qui avait rêvé d’un monde harmonieux où tous puissent s’aimer, voilà qu’il connaît la désillusion. Les hommes qu’il avait créés dans la joie et l’amour sont maintenant en proie aux déchirements de la haine et de la jalousie. Dieu ne peut pas se cacher qu’il a échoué dans son entreprise. Il décide alors de tout effacer et de repartir à zéro. La famille de Noé exceptée, il va effacer toute vie de la surface de la terre. Après avoir pratiquement exterminé tout le monde vivant, il veut recommencer l’histoire à partir de Noé. C’est la première alliance dont le signe est toujours inscrit dans le ciel, cet arc-en-ciel qui est devenu le symbole de la volonté de Dieu de sauver tous les hommes, et qui est l’emblème du parti des nations sans Etat au Parlement Européen de Bruxelles. Pourtant cette nouvelle tentative, venant après celle du paradis terrestre, va, elle aussi, échouer. Quelque temps après, Dieu veut tenter de repartir à nouveau. Son peuple l’ayant oublié est réduit à l’esclavage en Egypte. J’ai entendu, dit Dieu, la plainte de mon peuple et je t’envoie, toi Moïse, pour le délivrer. » C’est une nouvelle fois reparti. Mais une nouvelle fois, les choses se gâtent et le peuple regrette sa terre d’esclavage où il n’avait qu’à se laisser conduire. Il trouve la liberté exigeante et trop lourd à porter le statut d’homme debout, d’homme libre et responsable. Alors, une fois encore, Dieu veut tout recommencer à zéro. Il veut anéantir son peuple et entreprendre une nouvelle aventure avec les descendants de ce seul Moïse resté fidèle. C’est Moïse qui s’y oppose pour sauver la vie des ses concitoyens. Il y a bien un redépart, une nouvelle négociation entre Dieu et les hommes mais c’est toujours avec le même peuple. Plus tard encore, la même situation se reproduit Dieu excédé par les infidélités de son peuple l’envoie en exil. Un prophète, dont les oracles sont conservés dans le livre d’Isaïe, annonce alors le désir de Dieu de négocier avec son peuple une nouvelle alliance Voici, dit Dieu, que je vais ôter leur cœur de pierre pour le remplacer par un vrai cœur, capable d’aimer. Ce jour-là je conclurai avec eux une alliance nouvelle qui ne sera pas comme la première. » Mais ce nouveau pacte ne résiste pas à l’usure du temps. Enfin, Dieu, un peu découragé, se décide à envoyer son fils. Jésus offrira sa vie pour une alliance nouvelle et éternelle » avec les hommes. Lorsque nous voyons notre Dieu, contre vents et marées, essayer de refaire le monde, nous comprenons la noblesse de la tâche de ceux qui, par goût ou par désir d’améliorer le monde, se sont consacrées à la tâche politique. Ils essayent eux aussi de faire triompher un ordre plus juste et plus fraternel dans le monde et dans leur pays. Et c’est cette tâche-là que Yann Fouéré a voulu mener à bien dans sa Bretagne, comme dans les autres pays celtiques, et dans l’Europe aux Cent drapeaux qu’il appelait de ses vœux. Pour ce service de la Bretagne, du peuple breton, ce service des pays celtiques et de l’Europe que Yann Fouéré a accompli, nous adressons à Dieu notre merci reconnaissant. Mais en même temps, nous accueillons les invitations de l’Evangile à poursuivre, chacun à notre place, cette tâche de refaire perpétuellement le monde et de reconstruire la Bretagne, parce que perpétuellement le mal et le mensonge, l’égoïsme et la paresse continuent à les dégrader et à les abîmer. Que Dieu nous accorde le courage de poursuivre cette construction d’un monde fraternel, d’un monde de justice, de pax et d’amour, et d’une Bretagne livre de son destin et de son avenir. Kenavo Yann dans la joie du Paradis. Kenavo Yann e levenez ar Baradoz. Amen. ———————————————————————————————————————————– Message d’Adieu à Yann Fouéré par Erwan, un de ses fils. Au nom de toute la famille, je vous souhaite Deutmat, Bienvenus, Céad Mile Fáilte a cette cérémonie d’adieu. Nous vous remercions beaucoup d’être venus si nombreux rendre un dernier hommage a notre père, Yann Fouéré. Notre mère Marie-Magdeleine, sa femme et fidèle compagne de Papa durant toute sa vie, qui pour des raisons de santé dues a son grand âge, n’a pas pu être parmi nous, se joint avec nous en esprit, ainsi que tous les autres membres de la famille et les nombreux amis et admirateurs de la vie et du travail infatigable de Papa. Durant tous les évènements qui ont marqué la vie de Papa, que ce soit ses activités estudiantines, son premier travail au Ministère, son exile, son activité politique et culturel, ses convictions profondément encrées dans la Bretagne et le Fédéralisme Européen, et ses nombreux livres – sans compter les centaines d’articles qu’il a écrit tout au long de sa vie, son » Bâton de Pèlerin » ne l’a jamais quitte. C’est ce même » Bâton de Pèlerin » qui a été repris par chacun de ses enfants dans leurs activités respectives que ce soit les affaires, les oeuvres sociales, les sports, le théâtre et dans mon cas, la diplomatie Rozenn, Jean, Erwan, Benig et Olwen, ainsi que leurs conjoints respectives; ses petits-enfants Yola, Annig,Kareen, Tristan, qui est venu de l’autre cote de l’atlantique pour être avec nous, Oisín, Benjamin, Annik et Jamie; ses arrières petits-enfants Brittany, Asher, Mara, et Tianna. C’est ce même » Bâton de Pèlerin » qui restera toujours notre boussole dans la vie. Même dans les moments les plus difficiles, bafoué par les vents de tous bords, Papa favorisait toujours le dialogue et l’espoir, restant fidèle a sa devise » ici ou ailleurs ; face a l’obscurité, il disait toujours » Il est souvent préférable d’allumer une toute petite bougie que de supporter trop longtemps le maintient de l’obscurité . Son oeuvre et son exemple continueront a briller comme la lueur d’un phare au delà des brumes maritimes de la Bretagne ou de l’Irlande; ils continueront a inspirer les générations futures et tous ceux qui en Europe et ailleurs oeuvrent pour un monde meilleur au delà des préjugés, un monde ou l’esprit de générosité, de tolérance et de respect des droits fondamentaux prévalent. Kenavo Yann, Kenavo Papa, merci pour tout ce que tu as accompli et tout ce que tu a fait pour nous, pour la Bretagne et pour l’Europe. Cliqué sur le lien ci dessous pour les videos de la cérémonie . ——————————————————————————————————————— Sur les liens ci dessous – ABP rend hommage à Yann Fouéré. Yann Fouéré La terre de Bretagne est … – Agence Bretagne Presse 21 oct. 2011 – Attentive à la forte émotion de nombreuses personnes qui souhaitaient lui rendre hommage, l’Agence Bretagne Presse ouvre ce registre de … —————————————————————————————————————— 20 Octobre 2011 Avis du Décés de Yann Fouéré. —————————————————————————————————————– 16 Septembre 2011 Photo, prise par Annig Barrett, de la presentation par Lord Dafydd Wigley du livre, La Maison’ in Connemara’, avec au fond une grande photo de Yann Fouéré et, devant la photo deux de ses enfants, Rozenn et Erwan. Pour la Revue de Presse, Articles et Texte de l’hommage d’Havard Gregory, en Anglais et en Gallois, consulté le site Anglais, sous la rubrique NEWS. Cliqué sur la photo pour l’agrandir . Présentation de ce livre à la Bibliothèque Nationale du Pays de Galles à Aberystwyth, le vendredi 16 Septembre 2011, à par Lord Dafydd Wigley. ————————————————————————————————– Pour la Revue de Presse et les articles sur cette presentation, consulté le site Anglais, sous la rubrique NEWS. PRESENTATION DE CE LIVRE, À CLIFDEN, IRLANDE, AU STATION HOUSE THEATRE, VENDREDI 3 JUIN à par Maurice O’Scanaill MRCVS. Avril 2011 Traduction en Anglais du livre de Yann Fouéré, par Rozenn Fouéré Barrett, sous le titre – La Maison’ in Connemara – 352 pages, publication de Oldchapel Press, Oughterard, Irlande. – pour commander le livre, contacté ————————————————————————————————————————————————– Avril 2011 Article dans la revue Armor’, sur l’Institut de Documentation Bretonne et Européenne/Fondation Yann Fouéré. Aussi un article sur l’association Baie de Saint-Brieuc – Québec’, crée par Gérard Gautier , et Nécrologie de Georges Le Meur. ——————————————————————————————————————————————————- Nous voulons marquer le départ, Dimanche soir 9 Janvier 2011, de notre ami fidéle, Marc Bougeard, qui a tant fait pour la Bretagne durant toute sa vie – compagnon dévoué à qui nous devons beaucoup – Bon voyage, Marc, à ce Tir na Nog ou tu retrouveras déjà beaucoup de nos compagnons. Nos condoléances les plus sincères avec nos priéres pour sa famille. ——————————————————————————————————————————————- Un grand jour – 26 Juillet 2010 – Les 100 ans de Yann Fouéré – L’évènement pour rendre hommages à cette occasion a eu lieu, le 25 Juillet, au Château de Quintin, en sa présence et celle de nombreux membres de sa famille, ses amies et représentants de divers associations. L’évènement a inclu de nombreux témoignages de tout ceux qui s’unissaient en pensée avec Yann Fouéré, et a été animé par des musiciens, harpistes et sonneurs. photo prise par Olwen Fouéré Visualisé et écouté déjà sur ce lien Ci dessous le Communiqué de Presse- Les 100 ans de Yann Fouéré se sont fêtés au château de Quintin le dimanche 25 juillet 2010. Tous ceux qui travaillent de près ou de loin pour l’identité bretonne connaissent la vie et l’œuvre du patriarche du mouvement breton et du fédéralisme européen Yann Fouéré, homme exceptionnel, qui a tout donné et tout sacrifié pour son pays la Bretagne. Plus d’une centaine d’invités et toute sa famille étaient réunis pour assister à l’évènement auquel Yann lui-même ne devait pas être présent physiquement pour cause de santé. Alors que d’émotion lorsqu’après la vidéo de présentation, réalisé par Bertrand Le Gonidec, le centenaire fit son apparition dans la salle pour assister à la cérémonie et écouter les différents témoignages dont celui de son fils Erwan, ambassadeur de l’Union Européenne en Macédoine, qui a présenté au nom de la famille la vie de son père, et a dirigé la cérémonie. Puis Madame le maire d’Evran, Mme Mauffray venue saluer le premier centenaire Evrannais, a rappelé que le berceau paternel de la famille Fouéré remonte à plus de 4 siècles. Per Lemoine, ami de toujours, a fait l’éloge du rôle déterminant que ce fervent défenseur de la Bretagne et du Fédéralisme européen a accompli sans relâche tout au long de sa vie. Puis se sont succéder Gérard Gautier, homme politique et écrivain, Mériadec de Gouyon Matignon, fidèle compagnon de la cause bretonne, Michel Chauvin , président de la section Musique et Danse de l’ICB, lui a également rendu hommage. Mr Chauvin était le réalisateur et organisateur de la partie musicale pour la cérémonie, représenté par 4 harpistes. Le dernier intervenant fut Youenn Craff, traducteur de la langue bretonne. Sans oublier les sonneurs qui ont ponctué les intermèdes au son de la bombarde et du biniou, dans l’enceinte du château où se tenait la réception bretonne . La salle où se tenait la réception était décorée par les soins de la famille, selon le souhait de Yann Fouéré, de tous les drapeaux des Minorités Européennes.cf Exceptionnellement ses 5 enfants, ses petits-enfants et arrières petits enfants, qui vivent habituellement au 4 coins du monde, étaient aussi réunis pour cette occasion unique. Son épouse Marie-Madeleine Mauger était absente pour des problèmes de santé, mais sa présence était dans le cœur de toute sa famille. Son arrière petite-fille Tianna, la plus jeune de la famille, a présenté un diaporama de photos représentant des aspects de la vie de son arrière grand-père. Vous pouvez visualisé une partie de cette évènement sur le site de la Fondation , ou nous allons bientôt mettre le film et l’enregistrement de l’ensemble. Cette fête restera dans les mémoires de tous comme un événement exceptionnel qui leur a permis de rendre hommage à un grand militant breton et Fédéraliste Européen dont on ne présente plus les différents écrits tels que l’Europe aux cent drapeaux’, La Bretagne écartelée’, mais aussi ses autobiographies la Patrie Interdite’ et la Maison du Connemara’, et bien d’autres encore. Sa mémoire et son œuvre perdureront selon sa volonté grâce à sa fondation et son Institut de documentation bretonne et européenne, ouverte aux historiens et aux chercheurs, où se trouve ses archives et ses œuvres ainsi que sa bibliothèque thématique. Ci-dessous, ce même texte traduit en Breton par Youenn Craff. Cliqué sur les textes pour les agrandir. Article de Christian Martin a l’occasion de l’évènement- LES CENT ANS DE YANN FOUÊRÊ, EVRANNAIS, ANCIEN PATRON DE PRESSE ET ECRIVAIN ENGAGÉ. Evrannais de coeur et d’âme, Yann Fouéré a toujours conservé, comme résidence secondaire, la maison familiale du Plessis en Evran, berceau de sa famille dont les racines évrannaises remontent au XVIIème siècle. Résidence où, disait-il, la sérénité et le calme du lieu l’aidaient à trouver l’inspiration nécessaire à ses écrits. Dimanche dernier, on célébrait au château de Quintin, le centième anniversaire de cet écrivain engagé, hors du commun, fondateur du Mouvement pour l’Organisation de la Bretagne et dont l’oeuvre militante en faveur de la Bretagne s’est traduite en une vingtaine d’ouvrages où, La Patrie Interdite-Histoire d’un Breton », suivi de la Maison du Connemara-Histoire d’un Breton » et L’Europe aux cent Drapeaux », pour n’en citer que quelques uns, sont les plus connus. Un hommage impressionnant L’assistance était considérable et près de deux cents personnes, y compris de nombreux Evrannais, étaient venus lui rendre hommage à l’occasion de ce centième anniversaire. Le maire d’Evran, Marie-Annick Mauffrais, elle aussi, avait tenu à célébrer l’événement et marquer de sa présence ainsi que d’une courte allocution, le centenaire du doyen de ses administrés. Parmi les interventions, on a particulièrement noté celle de Per Lemoine, membre de l’Institut Culturel de Bretagne et cofondateur du en breton et en français ; de Gérard Gautier, homme politique et ancien conseiller régional ; de Youen Craff et de Mériadec Gouyon de Matignon, écrivain apparenté à la famille princère de Monaco. Si des camarades, en provenance de différents pays du monde, lui avaient fait l’amitié d’assister à la fête, d’autres, dans l’impossibilité de se déplacer, avaient envoyé des messages écrits. Sa famille était rassemblée autour de lui, enfants et petits enfants réunis pour organiser cette sympathique réunion. Son épouse Madeleine, 93 ans, victime d’une fracture, n’avait malheureusement pas pu se joindre à eux. Rozenn, sa fille ainée, le maître d’oeuvre de cette célébration ; Benig, le psychothérapeute ; Erwan, le diplomate ambassadeur en Macédoine ; Jean, le maréyeur qui a pris la succession de l’affaire paternelle en Irlande et Olwen, l’artiste comédienne, accompagnés de leurs enfants, avaient contribué à la bonne organisation de cet anniversaire. Bien qu’affaibli et que ses problèmes de santé aient laissé planer un doute sur sa présence, Monsieur Fouéré avait tenu à venir lui-même, en personne, entendre les témoignages d’amitié, en français, en breton et en anglais que ses camarades lui avaient adressés. L’ambiance, conviviale, joyeuse et bretonne Le diplomate Erwann Fouéré a assumé le rôle de maître de cérémonie, qui assurait le bon déroulement de la réunion, en coordonnant la projection d’un video par Bertrand Le Gonidec et un diaporama de photos numériques par la plus jeune de la famille diaporama qui retraçait les grands moments significatifs de la vie de Yann Fouéré, les intermèdes musicaux d’un quator de harpes dirigé par Michel Chauvin, où les gwerzs nostalgiques alternaient avec des ballades irlandaises, ainsi que l’intervention des sonneurs Hervé et Lonig le Lu ; dont les binious et bombarde donnaient la note bretonne forcément requise. Les pauses prévues pour assouvir la soif et la petite faim éventuelles des invités, elles, toutes aussi bretonnes dans la forme ont été également appréciées des invités. Les chipotouses » de Simone Morand galette de sarrasin enroulée et découpée en tranches fines sur de la saucisse ou du poisson et gâteaux bretons ont été de la fête, aidés d’un bon cidre bouché pour faire descendre le tout. La cour d’honneur du château de Quintin s’est avérée un cadre parfait à la tenue de cette réunion qui s’est terminée, comme il se doit, par un vibrant Bro Goz ma Zadou », l’hymne breton qui a ceci de particulier qu’il est le même que celui du Pays de Galles et que l’assistance écouta debout, avant de prendre congé de leurs hôtes. Qui est donc Yann Fouéré ? Né d’un père évrannais originaire du Bas Breil près d’Evran, inspecteur de l’Enregistrement et secrétaire pour un temps du ministre Le Troquer, son fils Yann a vu le jour à Aignan dans le Gers, au hasard des mutations de son fonctionnaire de père. Le bagage intellectuel de Yann Fouéré, à la lumière des diplômes obtenus, est impressionnant bac de lettres bien sûr il était fort mauvais en maths, licence de lettres, certificat de lettres en sociologie et géographie économique, diplômed’étude supérieur de droit public et constitutionnel et enfin reçu au concours de rédacteur au Ministère de l’Intérieur. La liste des activités et professions exercées par MonsieurFouéré est tout aussi impressionnante, tant par leur importance que leur variété rédacteur au Ministère de l’Intérieur, son premier emploi où il se fit mettre en disponibilité pour regagner Rennes et se consacrer à l’action de Ar brezoneg er skol » destinée à l’enseignement du breton. Pendant un temps, il va assumer, par intérim, le poste de sous-préfet à Morlaix. Pendant l’occupation, il fonde un quotidien du soir, la Bretagne », imprimé sur les presses du journal Ouest-Eclair ». Il devient, un peu plus tard, patron de La Dépèche de Brest » , le futur Télégramme de Brest ». Yann Fouéré disait, en parlant de cette période, qu’il n’était pas facile d’assumer la direction d’un journal, alors que la Propaganda Staffel allemande imposait ses ukases. Ses opinions autonomistes, régionaliste avant l’heure, mais pas séparatiste » avouait-il, lui vaudront quelques ennuis à la Libération. Pétainiste au départ, il reviendra rapidement sur ses opinions, lors de la décision du Maréchal, en juin 1941, de séparer la Loire-Atlantique Loire-Inférieure à l’époque de la Bretagne. Ceci l’avait amené à déclencher une violente campagne de Presse contre Pétain et sa décision. A la Libération, il est incarcéré pendant un an, libéré ensuite provisoirement, dans l’attente de son procès. N’ayant pas confiance dans la neutralité de la justice d’alors, en raison de son passé de militant breton. Il s’enfuit vers l’Angleterre, puis en Irlande où sa famille le rejoint. Il se voit condamné, par contumace, aux travaux forcés à perpétuité. Il survivra, lui et sa famille, en donnant des cours de français et en écrivant quelques articles pour un journal irlandais. Pour faire bouillir la marmite, Yann Fouéré se lance alors dans la pratique de professions assez inattendues pour un intellectuel charcutier, tenancier d’un bed and breakfast… La reprise d’un établissement tenu par un mareyeur malouin va enfin pouvoir lui assurer une certaine stabilité. Il faudra attendre 1953, pour qu’il soit, à l’occasion d’une loi d’amnistie accordant un second procès aux condamnés par contumace, rejugé par un tribunal miltaire et blanchi des faits de collaboration qui lui étaient reprochés. Revenu en France, après une dernière péripétie et une nouvelle incarcération suite à la dénonciation par un recteur de Trémereuc, sympathisant du comme quoi il était le chef suprêm de ce même auteur, à cette époque, de nombreux attentats à l’explosif en Bretagne. Cettte dénonciation s’étant révélée sans fondement, Yann Fouéré put être libéré assez rapidement et reprendre le cours de sa vie normale et s’adonner à sa passion viscérale pur l’écrit ». Nombre de ses libres ont été écrits dans l’univers calme, champêtre et serein de sa petite maison du Plessis, près d’Evran, où il avait transféré la plus grande partie de sa bibliothéque bibliothèque qui fait partie désormais d’un fonds Yann Fouéré, créé pour assurer la sauvegarde de ses milliers de volumes. Christian MARTIN Article paru dans Le Télégrame’ du Mercredi 4 Août 2010 – photo prise par Bertand Le Gonidec, une semaine avant les 100 ans. 5 Août 2010 – Article de Christian Martin sur les 100 ans de Yann Fouéré paru dans l’hebdomadaire, Le Peti Bleu’, de Dinan. 12 Août 2010 Article paru dans l’hebdomadaire Le Penthièvre’, à l’occasion des 100 ans de Yann Fouéré. Juillet-Août 2010 – Page de couverture du numéro 489 de L’Avenir de la Bretagne’, avec une photo prise en 1962 de Yann Poilvet,Yann Fouéré et Marc Bougeard, à l’occasion d’un Congrés à Saint Brieuc. Article sur La Bretagne aux 100 bougies’ de Padrig Delorme, dans le même numéro de l’Avenir’. 25 Juillet et 1er Août 2010 Hommage à Yann Fouéré à l’occasion de ses 100 ans, dans ces articles de Charles Haegen, paru dans la revue Alsacienne, L’ami du Peuple hebdo’. Article sur les 100 ans de Yann Fouere, paru dans la revue Flamande Mededelingen’, Jaargang 34 -2010. Septembre-Octobre 2010 – Article sur les 100 ans de Yann Fouéré, paru en Breton dans le numéro 490 de L’Avenir de la Bretagne’. Article sur les 100 ans de Yann Fouéré, par Alain de Benoist dans le numéro 137, Oct./Nov., de la Revue Fédéraliste Européenne, Éléments’. Lettre à Yann Fouéré pour ses 100 ans, par Katherine Mabire-Hentic et témoignage par Bernard Leveaux, Président des Amis de Jean Mabire, dans le numéro 28 de leur magazine trimestrielle. Article pour les 100 ans de Yann Fouéré dans la revue Lizher’h Minig’ -Novembre 2010, par Claude-Guy Onfray, Vice-Président Côtes d’Armor de l’ Dans la revue Al Liamm’ de Gwengolo – Here 2010. Sur les 100 ans de Yann Fouéré. Article sur le Centenaire, Yann Fouéré, dans le journal Basque ENBATA’, Octobre 2010, par Jakes Abeberry. Article sur les 100 ans de Yann Fouéré dans la revue Waraok’ de Novembre 2010. Janvier 2011 Article sur les 100 ans de Yann Fouéré dans le Bulletin d’Evran, Voyez le site Anglais pour l’article en Irlandais paru dans le Irish Times, avec traduction en Anglais. ————————————————————————————————-
motfrançais « drôle », par glissement de sens, à travers le hollandais. Un « drolle » a d'abord été un être néfaste jouant de très mauvais tours, puis un être bizarre jouant de mauvais tours que l'on ne pouvait prendre au sérieux, pour terminer sur le sens sens et l'orthographe actuels : un drôle, et l'adjectif drôle. "Troller" est tout un art et vous ne devriez pas vous y Bro gozh ma zadoù Vieux pays de mes ancêtres L'hymne interprété par Tri Yann, Alan Stivell, Gilles Servat, Soldat Louis, Cécile Corbel, Gwennyn, Clarisse Lavanant, Rozenn Talec Hymne de Bretagne Paroles François Jaffrennou 1898 Musique James James 1856 Fichier audio "Bro gohz ma zadou "version officielle adopté par la région Bretagne, recomposée par Frédérique Lory. modifier Le Bro gozh ma zadoù Vieux pays de mes pères est un chant en langue bretonne, adopté en 2021 par la région Bretagne comme hymne officiel[1] et parfois présenté comme l'hymne national de la Bretagne[N. 1]. Cette œuvre reprend l'air de l'hymne national du pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau Vieille terre de mes pères. On trouve un équivalent en cornique, la langue celtique apparentée au Breton parlée dans les Cornouailles britanniques, sous le titre Bro Goth agan Tasow Vieille terre de nos pères, qui reprend aussi l'air de l'hymne gallois. En breton, les paroles sont celles de l'adaptation qu'en a faite François Jaffrennou en 1898 et qui se sont imposées dans l'usage. Historique[modifier modifier le code] Les origines galloises[modifier modifier le code] Selon la version populaire de ses origines, James James aurait imaginé l'air de la chanson tandis qu'il se promenait au bord du fleuve Rhondda, d'où le fait que le premier nom était Glan Rhondda Les rives de la Rhondda. Lorsqu'il le chanta à son père Evan James, tisserand et poète de Pontypridd, celui-ci en écrivit les paroles[réf. nécessaire]. D'après François Jaffrennou, le processus de transmission a été inverse. Voici ce qu'il explique dans un article en 1935 le père, un modeste clergyman, membre du collège des bardes gallois sous le nom de Ap Iago » aurait écrit un dimanche de janvier 1846… un couplet et le refrain d'un hymne patriotique qu'il intitula Hen Wlad Fy Nhadau Vieux pays de mes pères. Puis il appela son fils James James qui savait jouer de la harpe, et lui demanda de composer un air pour la poésie qu'il venait d'écrire »[3]. La pièce fut jouée publiquement pour la première fois en janvier ou février 1856 à la chapelle de Capel Tabor par une chanteuse appelée Elizabeth John[réf. souhaitée]. En 1895, Williams Jenkyn Jones, missionnaire baptiste gallois envoyé en mission à Quimper en 1882, fait connaître l'air en Bretagne en l'éditant dans un recueil de cantiques, Telen ar C'Hristen La Harpe du chrétien. Le cantique 77, le dernier du recueil, s'intitule Doue ha va Bro Dieu et mon pays » et se chante sur l'air de l'hymne gallois Hen Wlad Fy Nhadau[4],[5]. Contexte de création[modifier modifier le code] La Bretagne connaît à la fin du XIXe siècle un développement de l'idée panceltique, et les échanges avec d'autres pays celtiques comme l'Irlande, l'Écosse, ou le Pays de Galles gagnent en importance. Ce dernier devient pour certains régionalistes bretons de l'époque un exemple à suivre[6]. À la même époque, et contrairement à ces pays, la Bretagne ne dispose pas d'un hymne, et l'idée d'en adopter un commence à être lancée dans le milieu régionaliste, qui commence à se structurer avec notamment la naissance de l'Union régionaliste bretonne en 1889[7]. François Jaffrennou, alors étudiant au lycée de Saint-Brieuc, sous la supervision de son professeur de breton François Vallée , tous deux futurs membres de la Gorsedd de Bretagne, créée l'année suivante, entreprend d'adapter les paroles de l'hymne gallois en breton. Il s'inspire de ses paroles, tout en utilisant sa maîtrise du gallois pour remonter au texte original sans en faire une traduction littérale, créant la version que l'on connaît aujourd'hui[4]. Son texte est publié une première fois en 1898 dans l'hebdomadaire, La Résistance de Morlaix, et est imprimé sur feuilles volantes avec le sous-titre Henvelidigez Adaptation. Il paraît dans le recueil de poèmes de Jaffrennou, An Delen Dir, en 1900 la harpe d'acier »[7]. Adoption et diffusion[modifier modifier le code] Livret intitulé Chants nationaux bretons » et contenant le Bro Gozh. L'hymne est une première fois chanté lors d'un congrès de l'Union régionaliste bretonne à Guingamp en 1900, mais ce n'est que plus tard que ce mouvement lance un concours pour sélectionner un hymne. Jaffrenou en propose deux, le Sao Breiz izel et le Bro Gozh[7]. C'est ce dernier qui est choisi par le jury de l'Union régionaliste bretonne et proclamé chant national », au nom de la fraternité qui rapproche Bretons et Gallois au congrès de Lesneven le 5 septembre 1903[8]. Une controverse concernant la paternité du morceau éclate quelques années plus tard entre Jaffrenou et Jones. Ce dernier considère que Jaffrenou l'a plagié, et il proteste en 1904 dans une lettre adressée à la librairie Le Dault. Il explique que le texte de Jaffrennou a une forme un peu modifiée » de sa composition, mais la librairie tranche en faveur de Jaffrennou[4]. Ce dernier sans nier l'origine galloise déclarera plus tard Je n’ai pas inventé l’air du Bro goz ma zadou. Je l’ai transplanté et popularisé en Bretagne »[9]. Le morceau commence à être médiatisé lors des années suivantes, et connait plusieurs adaptations. Le 24 avril 1905 a lieu la première exécution publique parisienne à l'occasion de la première de la pièce de théâtre en breton, Marvaill ann Ene Naounek de Tanguy Malmanche[10]. Une partition pour piano d'Owen Alaw est le fait du père de Camille Le Mercier d'Erm, imprimeur à Niort[11]. En 1906, Maurice Duhamel écrit une nouvelle harmonisation pour piano et il est enregistré par Pathé frères, de Paris, sur disques phonographiques en 1910[12]. D'autres accompagnements ont été écrits, entre autres, par Georges Arnoux et l'abbé Jean-Louis Mayet, organiste de la cathédrale de Quimper[13]. Popularisation[modifier modifier le code] L'hymne commence à sortir du cercle des milieux régionalistes dès 1900. Il est ainsi adopté à cette époque par les étudiants bretons de Rennes, qui en font leur chant de ralliement[N. 2], et son utilisation est toujours attestée dans les années 1930[14]. Il est à la même époque connu dans les cercles bretons de Paris[15] Lors de sa visite à Morlaix le 30 mai 1920, le maréchal Foch, qui avait une résidence près de cette ville, avait prononcé après avoir entendu le Bro Gozh de Taldir Votre chant est aussi beau que la langue qui l'exprime et que le cœur qui l'inspire. Gardez bien l'un et l'autre. »[réf. nécessaire] Il est joué sur les quais de la gare de Guingamp en 1923 pour accueillir le président du Conseil, Raymond Poincaré, venu célébrer à Tréguier le centenaire de la naissance d'Ernest Renan. François Jaffrennou relève qu'en 1930, le président de la République, Gaston Doumergue, a pu aussi écouter son exécution sur le Cours d'Ajot à Brest par une chorale carhaisienne. Le 3 août 1940, il est diffusé par Radio Londres, dans une émission consacrée à la Bretagne[16]. Ce chant est entonné par des otages du camp de Chateaubriant avec L'Internationale en breton, le 15 décembre 1941, lorsque le Dr Jacq, militant communiste et médecin au Huelgoat, est fusillé par des soldats allemands[16]. Le Dr Jacq a dispensé, durant sa captivité, des cours de breton pour les autres otages du camp et mis en place une chorale bretonne. Il existe plusieurs traductions en français[5]. La première traduction fut publiée en 1936 par Henry Lemoine, éditeur à Paris, dans le livret Ugent Kanaouen "20 chants". D'après Griffiths, cette version aurait été faite par Taldir lui-même. La seconde version est publiée chez le même éditeur en 1933 sous le titre Vieille Terre de Mes Pères. Aucune de ces traductions n'a acquis la popularité de la version en breton. Une version en gallo a été publié par l'hebdomadaire Ya ! le 16 mars 2012. Elle est signée Fabien Lécuyer. Au centre de Lesneven, ville où il a été lancé solennellement, une place a reçu le nom de Bro goz ». En 2014, la chaîne France 3 Bretagne lance sur Internet le défi Bro Gozh », un jeu-concours faisant appel aux internautes pour réinterpréter l'hymne et partager les vidéos au plus grand nombre. Le défi est remporté par la chanteuse Kaelig, accompagnée dans sa vidéo par Dour/Le Pottier Quartet, qui gagne un tour du monde de trois semaines pour promouvoir l'hymne[17]. Utilisations[modifier modifier le code] Politiques[modifier modifier le code] L'hymne a été repris à plusieurs reprises par des personnalités politiques bretonnes, ou lors d'événements officiels. En ouverture du procès de l'Amoco Cadiz en 1982 à Chicago par 150 élus bretons[18], ou par la préfète de région Bernadette Malgorn lors de son départ de la région en 2006[19]. Ce chant est à plusieurs reprises chanté au sein du Conseil régional de Bretagne, notamment le 24 juin 2011 lors de la visite du Premier ministre du pays de Galles Carwyn Jones[20],[21], ou lors de l'élection du nouveau président du conseil régional Loïg Chesnais-Girard le 22 juin 2017[22]. Le 22 juillet 2011, dans le cadre du festival de Cornouaille, le Bro Gozh est mis en valeur à l'occasion de la cérémonie du Collier de l'Hermine avec la participation des chœurs de Plomelin et Concarneau[23]. Le chant national est entonné lors des rassemblements du collectif des Bonnets rouges, à Quimper[24], à Carhaix[25] fin 2013 ainsi que lors des manifestations à Nantes pour la réunification de la Bretagne 19 avril et 28 juin 2014. Le 11 janvier 2018, au Couvent des Jacobins à Rennes, les hymnes nationaux gallois et bretons sont interprétés devant Carwyn Jones, Premier ministre gallois, et Loig Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Bretagne, par l'Orchestre Symphonique de Bretagne et 160 choristes dont 50 du BBC National Choir of Wales. Le 6 avril 2021, sur les marches du Palais Bourbon, à Paris, le Bro Gozh est interprété par le député Paul Molac et ses collègues bretons à la suite de l'adoption de sa loi de promotion des langues régionales par l'Assemblée nationale[26]. Sportives[modifier modifier le code] Le Bro Gozh est joué lors des rencontres de l'équipe de Bretagne de football[réf. nécessaire] le 21 mai 1998 à Rennes contre le Cameroun, le 20 mai 2008 à Saint-Brieuc contre la République du Congo, le 19 mai 2010 à Ajaccio contre la Corse et le 21 mai 2010 à Bastia contre le Togo. Il a également été joué le 2 juin 2011 à Saint-Nazaire contre la Guinée équatoriale et le 28 mai 2013 à Carquefou face au Mali. Lors de la finale de la Coupe de France de football 2008-2009 qui opposa deux clubs bretons, le Stade rennais FC et l'En Avant de Guingamp[27], le président de région Jean-Yves Le Drian était intervenu pour que l'hymne soit joué[28] l'interprétation enregistrée du groupe Mouez Port-Rhu de Douarnenez[29] est diffusée au Stade de France avant le match, en dehors du protocole officiel[30]. À la fin de la rencontre, le chanteur Alan Stivell demande le micro de l'animateur, et avec l'accord d'un représentant de la FFF, il chante l'hymne a cappella[31],[32]. Cet hymne est également diffusé avant chaque rencontre à domicile du Stade rennais, au Roazhon Park, lors des matches de championnat et de coupe[33]. Le Bro Gozh est interprété lors de la rencontre internationale de football gaélique entre les équipes de Bretagne et de Galice le dimanche 11 août 2013 à Lorient[réf. souhaitée]. Pour la première fois dans l'histoire de la finale de la Coupe de France de Football organisée par la Fédération Française de Football, un second hymne le Bro Gozh est intégré au protocole officiel au côté de l'hymne français, La Marseillaise, lors de la finale du samedi 3 mai 2014 entre les deux clubs bretons Guingamp et Rennes[réf. nécessaire]. C'est à la demande du Conseil régional de Bretagne que cette présence du Bro Goz est officialisée[réf. souhaitée]. Au Stade de France à Saint-Denis, le Bro Gozh est intégré dans le protocole officiel et est interprété par Nolwenn Leroy devant 80 000 spectateurs dont François Hollande, président de la République et Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, notamment[réf. souhaitée]. En 2016, le Bro Gozh est interprété lors d'un match de hockey sur glace à Brest entre les Albatros brestois et les Red Devils de Cardiff[34], ainsi qu'à plusieurs reprises lors du Championnat européen des luttes celtiques organisé à Brest Arena par la fédération de [[gourengouren[réf. souhaitée]]]. Depuis la saison 2016-2017, le Rugby club de Vannes met l'interprétation du Bro Gozh en introduction de ses matchs à domicile en Pro D2[35]. Depuis septembre 2018, le club de football de Lorient, le FCL, diffuse au stade du Moustoir le Bro Gozh lors des mi-temps[réf. souhaitée]. Depuis cette saison 2018-2019, le club de basket de Quimper, l'UJAP, ouvre certains de ses matchs à domicile par l'interprétation du Bro Gozh[réf. souhaitée]. En juillet 2019, est signé le protocole des Derbys bretons, au stade de la Rabine à Vannes, à l'initiative du Comité Bro Gozh en présence de Loig Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Bretagne, de David Robo, maire de Vannes, et des représentants des équipes de football professionnelles de Bretagne[réf. nécessaire] ce protocole qui implique le Conseil régional, l'association La Nuit des Etoiles, Sonerion et le Comité Bro Gozh consiste, lors des Derbys bretons, en une série d'animations dont l'interprétation du Bro Gozh par un/e artiste ; ce protocole a rencontré un grand succès populaire jusqu'à son interruption par la pandémie de mars 2020[réf. souhaitée]. Depuis août 2019 , le FC Lorient ouvre systématiquement ses matches à domicile par le Bro Gozh[réf. souhaitée]. Reprises artistiques[modifier modifier le code] Tri Yann, l'un des groupes à avoir repris le Bro gozh ma zadoù La chanson est au répertoire de nombreuses chorales[36]. Elle a été reprise par plusieurs musiciens sur des albums ou en concert, comme Alan Stivell sur l'album Brian Boru avec des chœurs et sur le live 40th Anniversary Olympia 2012 avec Nolwenn Leroy et Pat O'May, Tri Yann sur plusieurs de leurs albums comme La Tradition symphonique, La Tradition symphonique 2 ou 30 ans au Zénith, Tri Bleiz Die sur l'album Milendall, Targas sur Buffalo reel, Daonet sur Donemat, Soldat Louis[37], Mouezh Paotred Breizh, Didier Squiban Trio[38], TornaoD dans la chanson Keltia[39], Nolwenn Korbell sur le troisième CD de L’histoire de Bretagne pour tous[40], ou encore Gwennyn[41]. L'interprétation par Nolwenn Leroy sur son album Bretonne – vendu à 1 200 000 exemplaires – et en tournée, lui a donné une diffusion qu’il n’avait jamais connu »[42]. Pour Celebration de Dan Ar Braz, Clarisse Lavanant chante en breton Bro yaouank hon bugale qui célèbre le jeune pays de mes enfants »[43]. La DJ Miss Blues, connue pour sa Breizh'n'Bass », remixe la musique[44] et réalise un clip avec les paroles en langue des signes par une jeune Bretonne sourde[45]. Dans le film Turned towards the sun de Micky Burn, un long extrait du Welsh-Breton National Anthem, interprété par un chœur gallois, accompagne les images, commençant par les paroles en breton puis en gallois[46]. En mars 2017 sort le single Bro gozh ma zadoù, enregistré en collégiale par Clarisse Lavanant, Gwennyn, Cécile Corbel, Rozenn Talec, Alan Stivell, Tri Yann, Gilles Servat et Soldat Louis pour l'album Breizh eo ma bro ! Sony Music[47],[48]. Ce collectif est présent à Quimper le 5 juillet pour interpréter la chanson dans le cadre de l'émission Les Copains d'abord en Bretagne, diffusée le 23 septembre sur France 2[49]. Culturelles[modifier modifier le code] La SNCF a utilisé ponctuellement l'air de cet hymne en gares de Rennes et de Redon à la fin des années 1960[50]. En 2004, le centenaire du Bro gozh est fêté à Lesneven en invitant notamment une délégation de la ville jumelée de Carmarthen[51]. Les 10 et 11 janvier 2018, le Couvent des Jacobins à Rennes est inauguré avec l'interprétation en commun des hymnes breton et gallois par l’Orchestre Symphonique de Bretagne et 190 choristes dont 50 du chœur national gallois de la BBC[52]. Le Poellgor Bro Gozh ma Zadoù Le Poellgor Bro Gozh ma Zadoù Comité Bro Gozh ma Zadoù », est créé en novembre 2010 dans le but de promouvoir l'hymne national breton »[53] par l'Institut Clturel de Bretagne, par la Fédération Kanomp Breizh et par le Comité Bretagne-Pays de Galles. Il organise une série de concerts à l'occasion de la Fête de la Bretagne 2011, avec des chorales bretonnes et un chœur gallois d'Aberteifi[54]. Un prix Bro Gozh est décerné annuellement par ce comité pour récompenser la personne, l’artiste, l’association ou l’institution ayant le mieux promu l’hymne national breton l’année précédente » ; il est remis à Alan Stivell en 2011[55] à Nolwenn Leroy en 2012[56] au Stade rennais en 2013[57], à la fédération Kanomp Breizh en 2016[58], à Tri Yann en 2017[59], au Rugby club de Vannes en 2018[60]. Le Comité Bro Gozh a co-produit un DVD sur l'histoire de Bro Gozh, Kan ar Galon, réalisé par Mikael Baudu ; ce film est diffusé par épisode sur France 3 Bretagne. Le premier trophée Bro Gozh est remis en 2016 au Comité d'organisation des championnats de luttes celtiques Cocelic[58] et à Mikael Bodlore-Penlaez en 2017 pour son ouvrage et la création d'une exposition sur le Bro Gozh ma Zadoù[61]. À l'occasion du Festival Interceltique de Lorient de 2018 consacré au pays de Galles, le Comité Bro Gozh remet un prix spécial à Carwyn Jones, Premier ministre du pays de Galles et à Lena Louarn, vice-présidente du Conseil régional de Bretagne, pour souligner les relations séculaires entre les deux nations[réf. souhaitée]. Un Trophée Bro Gozh est remis à la même occasion à l'[[Orchestre symphonique de BretagneOrchestre Symphonique de Bretagne[réf. souhaitée]]] en la personne de son directeur musical, Grant Llywelyn, lui-même gallois. Le samedi 26 mai 2018, le Bro Gozh est entonné par Clarisse Lavanant pour l'inauguration du Mémorial Nominoë sur le site de la bataille de Ballon en Bains-sur-Oust, près de Redon, en présence de nombreux élus et responsables culturels[réf. souhaitée]. En août 2019, le Prix Bro Gozh est remis au Festival interceltique de Lorient[réf. souhaitée]. Paroles[modifier modifier le code] Breton Traduction en français Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-do Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mad A skuilhas eviti o gwad Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro Ra vezo digabestr ma Bro! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer Enne kousk meur a Vreizhad taer! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv N'eus pobl ken kaloneg a zindan an neñv Gwerz trist, son dudius a ziwan eno O! pegen kaer ec'h out, ma Bro! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioù braz He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz Dihunet out bremañ, ma Breizh! Refrain Nous, Bretons de cœur, aimons notre vrai pays! Renommé est l'Armor à travers le monde. Bravement au milieu de la guerre, nos père si bons, Versèrent pour elle leur sang. Refrain Ô Bretagne, mon pays, j'aime mon pays, Tant que sera la mer comme un rempart autour d'elle, Sois sans chaînes mon pays ! Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes, Il n'y a pas d'autre pays au monde que j'aime autant. Chaque mont, chaque vallée, à mon cœur est superbe, Là repose plus d'un Breton ardent ! Refrain Les Bretons sont des gens robustes et forts; Il n'y a pas de peuple plus courageux sous les cieux. Complaintes tristes, chansons charmantes germent là, Ô que tu es beau, mon pays ! Refrain Si la Bretagne a été vaincue dans les grandes guerres, Sa langue est toujours aussi vivante que jamais. Son cœur ardent bat encore dans sa poitrine, Tu es désormais réveillée, ma Bretagne ! Refrain Notes et références[modifier modifier le code] Notes[modifier modifier le code] ↑ Par exemple par le Comité Bro gozh ma zadoù, comité de promotion de ce chant. ↑ Selon la version rapportée par François Jaffrennou, alors étudiant à Rennes, dans l'article cité plus haut de An Oaled 1935. Références[modifier modifier le code] ↑ Le Bro gozh ma zadoù » devient l’hymne officiel de la Bretagne », sur Le Telegramme, 24 novembre 2021 consulté le 25 novembre 2021 ↑ Welsh anthem - The background to Hen Wlad Fy Nhadau », BBC, 12 janvier 2008 ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935, p. 163. ↑ a b et c Xavier Maugendre, L'Europe des hymnes dans leur contexte historique et musical, Éditions Mardaga, 1996, 456 p. lire en ligne, p. 99-101. ↑ a et b Gwyn Griffiths, L'hymne national gallois » traduction de Jacqueline Gibson, Agence Bretagne Presse ↑ Chartier 2010, p. 259 ↑ a b et c Chartier 2010, p. 253 ↑ Coupe de France. Jour de gloire pour le Bro gozh », Le Télégramme, 8 mai 2009. ↑ Chartier 2010, p. 255 ↑ Texte du carton reproduit dans Gwennolé Le Menn, Istor ar brezhoneg, 4, Roll-gerioù Jabadao 1903, Gaston Esnault 1874-1971. In Hor Yezh, no 234, Mezheven juin 2003, p. 9. ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935, p. 164. ↑ Disque Pathé saphir 4926 interprété par Jaffrennou "Taldir" source "Répertoire des Disques Pathé édition juin 1912 ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935. ↑ Hervé Le Goc, L’Association Générale des Étudiantes et Étudiants Rennais de 1919 à 1940 Un exemple du corporatisme estudiantin de l’entre-deux-guerres, Rennes, Université Rennes 2 Haute Bretagne, mémoire de maitrise d'histoire contemporaine, 1999, 155 p., p. 83 ↑ Logann Vince et Jérôme Cler directeur de mémoire, Débuts des bagadoù, Chroniques d'un succès annoncé L'expansion du nouvel orchestre breton 1943-1970, Paris, université Paris IV, 2010 lire en lignep. 143 ↑ a et b Bretons 2013, p. 35 ↑ Emilie Colin, Défi Bro Gozh Kaelig remporte le concours », sur France 3 Bretagne, 3 décembre 2014 ↑ Jean-Laurent Bras, L'histoire de l'hymne breton à l'écran », Ouest-France, 24 février 2011. ↑ La Préfète de Région Bretagne chante l'hymne breton pour son départ », Agence Bretagne Presse. ↑ [vidéo] Conseil régional. Le Bro Gozh chanté par l'ensemble des conseillers », Le Télégramme, 24 juin 2011. ↑ Didier Gourin, Le Pays de Galles fait envie aux Bretons », Ouest-France, 25 juin 2011. ↑ Philippe Créhange, Conseil régional. Les Bretons ont un nouveau président », dans Le Télégramme, le 22 juin 2017, consulté sur le 22 juin 2017 ↑ Le Bro Gozh ma Zadoù pour saluer les Herminés - Quimper », Ouest-France, 23 juillet 2011. ↑ La manifestation des Bonnets rouges à Quimper », 20 Minutes, 4 novembre 2013 "certains ne peuvent s'empêcher de verser une larme" ↑ Plus de 25 000 Bonnets Rouges à Carhaix un succès sans précédent pour faire bouger l'État français », Agence Bretagne Presse, 30 novembre 2013 "un petit garçon qui se mit à entonner avec beaucoup de doigté et d'assurance, le Bro gozh va Zadoù »" ↑ Des députés chantent dans des langues régionales devant l'Assemblée nationale », Ouest-France,‎ 9 avril 21 lire en ligne ↑ L'“hymne” breton retentira au Stade de France », Le Point, 4 mai 2009. ↑ L'hymne Breton au Stade de France ? », Le Télégramme, 1er mai 2009. ↑ Mouez-Port Rhu au JT de TF1 lundi midi », Ouest-France, 12 février 2011 ↑ Coupe de France. L'hymne breton chanté par des Douarnenistes », Le Télégramme, 9 mai 2009 ↑ Philippe Chain, Coupe de France. Alan Stivell fait acclamer le Bro Gozh » et la Bretagne par plus de 80 000 personnes au stade de France », Agence Bretagne Presse et Paris Breton,‎ 10 mai 2009 lire en ligne ↑ Stivell. Un Bro Gozh au pied levé », Le Télégramme, 14 mai 2009. ↑ L'hymne breton diffusé avant chaque match de Rennes à domicile », Le Télégramme, 4 septembre 2009. ↑ Brest-Cardiff. La fête du hockey celte », Le Télégramme,‎ 13 février 2016 lire en ligne ↑ Frédéric Cormary, Rugby galettes, biniou et RC Vannes », Sud Ouest,‎ 25 septembre 2016 lire en ligne ↑ Mouezh Bro Konk. Trois chorales pour un concert, Le Télégramme, 11 mars 2013 ↑ Bro gozh ma zadoù. Servi à toutes les sauces », Le Télégramme, 12 janvier 2012, consulté sur le 12 janvier 2012 ↑ Piste 8 de l'album Concert à Mexico 2008 de Didier Squiban Trio. ↑ Le clip du groupe Tornaod tourné en pleine forêt », Le Télégramme,‎ 29 juillet 2006 lire en ligne ↑ Frédéric Jambon, Livre. L'histoire bretonne contée en musique, Le Télégramme, 5 avril 2012 ↑ Football. Gwennyn chantera le Bro gozh ma zadoù avant Rennes-Lorient », dans ouest-France, le 4 novembre 2014, consulté sur le 4 novembre 2014 ↑ Jean-Laurent Bras, Le Bro Gozh, la jeunesse retrouvée d’un hymne », Cultures bretonnes 2013 H-S Ouest-France, p. 19. lire en ligne ↑ Frédéric Jambon, Célébration. Signé Dan Ar Braz, Le Télégramme, 20 juin 2012 ↑ Miss Blue, la DJ qui remixe l'hymne breton », Ouest-France,‎ 24 juillet 2016 lire en ligne, consulté le 15 janvier 2018 ↑ France 3 Bretagne, MISS BLUE », sur 30 octobre 2014 consulté le 15 janvier 2018 ↑ Hubert Chémereau, Première bretonne du film Turned towards the sun, ABP, 2 avril 2013 ↑ VIDEO. La crème de la musique bretonne reprend l’hymne de la région », sur 20 mars 2017 consulté le 15 janvier 2018 ↑ Bro gozh. Avant-goût d'un album collectif sur la Bretagne », Le Telegramme,‎ 10 mars 2017 lire en ligne, consulté le 12 octobre 2017 ↑ Les Copains d'abord Clarisse Lavannant, Cécile Corbel, Gwennyn, Rozen Talec, Soldat Louis, Tri Yann, Renaud Detressan – Bro Gozh Ma Zadou », sur 23 septembre 2017 consulté le 12 octobre 2017 ↑ [vidéo] Accueil SNCF Rennes, Office national de radiodiffusion télévision française, Journal télévisé de la nuit, 11 avril 1969, 1 min 6 s, consulté sur le 25 mai 2010. ↑ Hymne gallois. 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Remis ce vendredi à Nantes », Le Telegramme,‎ 10 mai 2017 lire en ligne, consulté le 11 mai 2017 Voir aussi[modifier modifier le code] Bibliographie[modifier modifier le code] Ouvrages[modifier modifier le code] document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Jean-Yves Carluer, Bro Goz ma Zadou, ou Doue ha va bro ? Retour sur une controverse », dans Langues de l'Histoire, Langues de la Vie. Mélanges offerts à Fañch Roudaut, Brest, Les Amis de Fañch Roudaut, 2005, p. 309-317. Erwan Chartier, La construction de l'interceltisme en Bretagne, des origines à nos jours mise en perspective historique et idéologique, Rennes, thèse de l'université Rennes 2, 2010, 722 p. lire en ligne Georges Cadiou, EMSAV Dictionnaire critique, historique et biographique, Coop Breizh, 2013 Jean Ollivro, Bro gozh ma zadou = l'identité territoriale bretonne », dans Bretagne 2100 Identité et avenir, Presses Universitaires de Rennes, 2001, p. 27-35. Sion T. Jobbins, The Welsh National Anthem Its story, its meaning, 2013, Y Lolfa, 64 p. Mikael Bodlore-Penlaez, Bro Gozh ma Zadoù, l'hymne national breton Trilogie des symboles de Bretagne, Spézet, Coop Breizh, 2015, 36 p. ISBN 978-2-84346-724-0 Articles de presse[modifier modifier le code] Jean-Laurent Bras, Le Bro Gozh, La jeunesse retrouvée d'un hymne », Cultures bretonnes, édition 2013, Hors-Série Ouest-France, p. 19 Bernard Lasbleiz, Bro Goz Ma Zadoù. L'histoire mouvementée de l'hymne breton », Musique bretonne, no 195, mars 2006, p. 28-33 Donatien Laurent, Deux hymnes cousins », ArMen, no 8, avril 1987, p. 28-29 Maiwenn Raynaudon-Kerzerho, Le Bro gozh ma zadoù Les 110 ans d'un hymne méconnu », Bretons, no 90,‎ août-septembre 2013, p. 34-36 Film[modifier modifier le code] Mikael Baudu, Kan ar Galon L'histoire de l'hymne national breton, coproduction Gwengolo Filmoù et France 3, 2011, 30 min. versions français et breton, DVD Comité Bro gozh ma zadoù Liens externes[modifier modifier le code] Fichier audio du Bro gozh ma zadoù [MP3] site entièrement consacré au Bro Gozh, hymne national breton blog du Comité Bro Gozh ma Zadoù Ressources relatives à la musique en AllMusic en MusicBrainz œuvres
CoopBreizh, 2015 (ISBN 978-2843467233) Bro Gozh ma Zadoù, l'hymne national breton (rummad "Trilogie des symboles de Bretagne"), Emb. WikiMatrix La Louve et l'Enfant, éditions Bragelonne ( ISBN 2--2) La Guerre des loups, éditions Bragelonne ( ISBN 2-914370-09-1) La Nuit de la louve, éditions Bragelonne ( ISBN 2-914370-23-7) Article détaillé : Gallica.
Bro gozh ma zadoù Vieux pays de mes ancêtres L'hymne interprété par Tri Yann, Alan Stivell, Gilles Servat, Soldat Louis, Cécile Corbel, Gwennyn, Clarisse Lavanant, Rozenn Talec Hymne de Bretagne Paroles François Jaffrennou 1898 Musique James James 1856 Fichier audio Bro gozh ma zadoù Instrumentale Fichier audio externe Bro gozh ma zadoù Le Bro gozh ma zadoù Vieux pays de mes pères est un chant en langue bretonne, adopté en 2021 par la région Bretagne comme hymne officiel[1] et parfois présenté comme l'hymne national de la Bretagne[N. 1]. Cette œuvre reprend l'air de l'hymne national du pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau Vieille terre de mes pères. On trouve un équivalent en cornique, la langue celtique apparentée au Breton parlée dans les Cornouailles britanniques, sous le titre Bro Goth agan Tasow Vieille terre de nos pères, qui reprend aussi l'air de l'hymne gallois. En breton, les paroles sont celles de l'adaptation qu'en a faite François Jaffrennou en 1898 et qui se sont imposées dans l'usage. Historique Les origines galloises Selon la version populaire de ses origines, James James aurait imaginé l'air de la chanson tandis qu'il se promenait au bord du fleuve Rhondda, d'où le fait que le premier nom était Glan Rhondda Les rives de la Rhondda. Lorsqu'il le chanta à son père Evan James, tisserand et poète de Pontypridd, celui-ci en écrivit les paroles[réf. nécessaire]. D'après François Jaffrennou, le processus de transmission a été inverse. Voici ce qu'il explique dans un article en 1935 le père, un modeste clergyman, membre du collège des bardes gallois sous le nom de Ap Iago » aurait écrit un dimanche de janvier 1846… un couplet et le refrain d'un hymne patriotique qu'il intitula Hen Wlad Fy Nhadau Vieux pays de mes pères. Puis il appela son fils James James qui savait jouer de la harpe, et lui demanda de composer un air pour la poésie qu'il venait d'écrire »[3]. La pièce fut jouée publiquement pour la première fois en janvier ou février 1856 à la chapelle de Capel Tabor par une chanteuse appelée Elizabeth John[réf. souhaitée]. En 1895, Williams Jenkyn Jones, missionnaire baptiste gallois envoyé en mission à Quimper en 1882, fait connaître l'air en Bretagne en l'éditant dans un recueil de cantiques, Telen ar C'Hristen La Harpe du chrétien. Le cantique 77, le dernier du recueil, s'intitule Doue ha va Bro Dieu et mon pays » et se chante sur l'air de l'hymne gallois Hen Wlad Fy Nhadau[4],[5]. Contexte de création La Bretagne connaît à la fin du XIXe siècle un développement de l'idée panceltique, et les échanges avec d'autres pays celtiques comme l'Irlande, l'Écosse, ou le Pays de Galles gagnent en importance. Ce dernier devient pour certains régionalistes bretons de l'époque un exemple à suivre[6]. À la même époque, et contrairement à ces pays, la Bretagne ne dispose pas d'un hymne, et l'idée d'en adopter un commence à être lancée dans le milieu régionaliste, qui commence à se structurer avec notamment la naissance de l'Union régionaliste bretonne en 1889[7]. François Jaffrennou, alors étudiant au lycée de Saint-Brieuc, sous la supervision de son professeur de breton François Vallée , tous deux futurs membres de la Gorsedd de Bretagne, créée l'année suivante, entreprend d'adapter les paroles de l'hymne gallois en breton. Il s'inspire de ses paroles, tout en utilisant sa maîtrise du gallois pour remonter au texte original sans en faire une traduction littérale, créant la version que l'on connaît aujourd'hui[4]. Son texte est publié une première fois en 1898 dans l'hebdomadaire, La Résistance de Morlaix, et est imprimé sur feuilles volantes avec le sous-titre Henvelidigez Adaptation. Il paraît dans le recueil de poèmes de Jaffrennou, An Delen Dir, en 1900 la harpe d'acier »[7]. Adoption et diffusion Livret intitulé Chants nationaux bretons » et contenant le Bro Gozh. L'hymne est une première fois chanté lors d'un congrès de l'Union régionaliste bretonne à Guingamp en 1900, mais ce n'est que plus tard que ce mouvement lance un concours pour sélectionner un hymne. Jaffrenou en propose deux, le Sao Breiz izel et le Bro Gozh[7]. C'est ce dernier qui est choisi par le jury de l'Union régionaliste bretonne et proclamé chant national », au nom de la fraternité qui rapproche Bretons et Gallois au congrès de Lesneven le 5 septembre 1903[8]. Une controverse concernant la paternité du morceau éclate quelques années plus tard entre Jaffrenou et Jones. Ce dernier considère que Jaffrenou l'a plagié, et il proteste en 1904 dans une lettre adressée à la librairie Le Dault. Il explique que le texte de Jaffrennou a une forme un peu modifiée » de sa composition, mais la librairie tranche en faveur de Jaffrennou[4]. Ce dernier sans nier l'origine galloise déclarera plus tard Je n’ai pas inventé l’air du Bro goz ma zadou. Je l’ai transplanté et popularisé en Bretagne »[9]. Le morceau commence à être médiatisé lors des années suivantes, et connait plusieurs adaptations. Le 24 avril 1905 a lieu la première exécution publique parisienne à l'occasion de la première de la pièce de théâtre en breton, Marvaill ann Ene Naounek de Tanguy Malmanche[10]. Une partition pour piano d'Owen Alaw est le fait du père de Camille Le Mercier d'Erm, imprimeur à Niort[11]. En 1906, Maurice Duhamel écrit une nouvelle harmonisation pour piano et il est enregistré par Pathé frères, de Paris, sur disques phonographiques en 1910[12]. D'autres accompagnements ont été écrits, entre autres, par Georges Arnoux et l'abbé Jean-Louis Mayet, organiste de la cathédrale de Quimper[13]. Popularisation L'hymne commence à sortir du cercle des milieux régionalistes dès 1900. Il est ainsi adopté à cette époque par les étudiants bretons de Rennes, qui en font leur chant de ralliement[N. 2], et son utilisation est toujours attestée dans les années 1930[14]. Il est à la même époque connu dans les cercles bretons de Paris[15] Lors de sa visite à Morlaix le 30 mai 1920, le maréchal Foch, qui avait une résidence près de cette ville, avait prononcé après avoir entendu le Bro Gozh de Taldir Votre chant est aussi beau que la langue qui l'exprime et que le cœur qui l'inspire. Gardez bien l'un et l'autre. »[réf. nécessaire] Il est joué sur les quais de la gare de Guingamp en 1923 pour accueillir le président du Conseil, Raymond Poincaré, venu célébrer à Tréguier le centenaire de la naissance d'Ernest Renan. François Jaffrennou relève qu'en 1930, le président de la République, Gaston Doumergue, a pu aussi écouter son exécution sur le Cours d'Ajot à Brest par une chorale carhaisienne. Le 3 août 1940, il est diffusé par Radio Londres, dans une émission consacrée à la Bretagne[16]. Ce chant est entonné par des otages du camp de Chateaubriant avec L'Internationale en breton, le 15 décembre 1941, lorsque le Dr Jacq, militant communiste et médecin au Huelgoat, est fusillé par des soldats allemands[16]. Le Dr Jacq a dispensé, durant sa captivité, des cours de breton pour les autres otages du camp et mis en place une chorale bretonne. Il existe plusieurs traductions en français[5]. La première traduction fut publiée en 1936 par Henry Lemoine, éditeur à Paris, dans le livret Ugent Kanaouen "20 chants". D'après Griffiths, cette version aurait été faite par Taldir lui-même. La seconde version est publiée chez le même éditeur en 1933 sous le titre Vieille Terre de Mes Pères. Aucune de ces traductions n'a acquis la popularité de la version en breton. Une version en gallo a été publié par l'hebdomadaire Ya ! le 16 mars 2012. Elle est signée Fabien Lécuyer. Au centre de Lesneven, ville où il a été lancé solennellement, une place a reçu le nom de Bro goz ». En 2014, la chaîne France 3 Bretagne lance sur Internet le défi Bro Gozh », un jeu-concours faisant appel aux internautes pour réinterpréter l'hymne et partager les vidéos au plus grand nombre. Le défi est remporté par la chanteuse Kaelig, accompagnée dans sa vidéo par Dour/Le Pottier Quartet, qui gagne un tour du monde de trois semaines pour promouvoir l'hymne[17]. Utilisations Politiques L'hymne a été repris à plusieurs reprises par des personnalités politiques bretonnes, ou lors d'événements officiels. En ouverture du procès de l'Amoco Cadiz en 1982 à Chicago par 150 élus bretons[18], ou par la préfète de région Bernadette Malgorn lors de son départ de la région en 2006[19]. Ce chant est à plusieurs reprises chanté au sein du Conseil régional de Bretagne, notamment le 24 juin 2011 lors de la visite du Premier ministre du pays de Galles Carwyn Jones[20],[21], ou lors de l'élection du nouveau président du conseil régional Loïg Chesnais-Girard le 22 juin 2017[22]. Le 22 juillet 2011, dans le cadre du festival de Cornouaille, le Bro Gozh est mis en valeur à l'occasion de la cérémonie du Collier de l'Hermine avec la participation des chœurs de Plomelin et Concarneau[23]. Le chant national est entonné lors des rassemblements du collectif des Bonnets rouges, à Quimper[24], à Carhaix[25] fin 2013 ainsi que lors des manifestations à Nantes pour la réunification de la Bretagne 19 avril et 28 juin 2014. Le 11 janvier 2018, au Couvent des Jacobins à Rennes, les hymnes nationaux gallois et bretons sont interprétés devant Carwyn Jones, Premier ministre gallois, et Loig Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Bretagne, par l'Orchestre Symphonique de Bretagne et 160 choristes dont 50 du BBC National Choir of Wales. Le 6 avril 2021, sur les marches du Palais Bourbon, à Paris, le Bro Gozh est interprété par le député Paul Molac et ses collègues bretons à la suite de l'adoption de sa loi de promotion des langues régionales par l'Assemblée nationale[26]. Sportives Le Bro Gozh est joué lors des rencontres de l'équipe de Bretagne de football[réf. nécessaire] le 21 mai 1998 à Rennes contre le Cameroun, le 20 mai 2008 à Saint-Brieuc contre la République du Congo, le 19 mai 2010 à Ajaccio contre la Corse et le 21 mai 2010 à Bastia contre le Togo. Il a également été joué le 2 juin 2011 à Saint-Nazaire contre la Guinée équatoriale et le 28 mai 2013 à Carquefou face au Mali. Lors de la finale de la Coupe de France de football 2008-2009 qui opposa deux clubs bretons, le Stade rennais FC et l'En Avant de Guingamp[27], le président de région Jean-Yves Le Drian était intervenu pour que l'hymne soit joué[28] l'interprétation enregistrée du groupe Mouez Port-Rhu de Douarnenez[29] est diffusée au Stade de France avant le match, en dehors du protocole officiel[30]. À la fin de la rencontre, le chanteur Alan Stivell demande le micro de l'animateur, et avec l'accord d'un représentant de la FFF, il chante l'hymne a cappella[31],[32]. Cet hymne est également diffusé avant chaque rencontre à domicile du Stade rennais, au Roazhon Park, lors des matches de championnat et de coupe[33]. Le Bro Gozh est interprété lors de la rencontre internationale de football gaélique entre les équipes de Bretagne et de Galice le dimanche 11 août 2013 à Lorient[réf. souhaitée]. Pour la première fois dans l'histoire de la finale de la Coupe de France de Football organisée par la Fédération Française de Football, un second hymne le Bro Gozh est intégré au protocole officiel au côté de l'hymne français, La Marseillaise, lors de la finale du samedi 3 mai 2014 entre les deux clubs bretons Guingamp et Rennes[réf. nécessaire]. C'est à la demande du Conseil régional de Bretagne que cette présence du Bro Goz est officialisée[réf. souhaitée]. Au Stade de France à Saint-Denis, le Bro Gozh est intégré dans le protocole officiel et est interprété par Nolwenn Leroy devant 80 000 spectateurs dont François Hollande, président de la République et Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, notamment[réf. souhaitée]. En 2016, le Bro Gozh est interprété lors d'un match de hockey sur glace à Brest entre les Albatros brestois et les Red Devils de Cardiff[34], ainsi qu'à plusieurs reprises lors du Championnat européen des luttes celtiques organisé à Brest Arena par la fédération de [[gourengouren[réf. souhaitée]]]. Depuis la saison 2016-2017, le Rugby club de Vannes met l'interprétation du Bro Gozh en introduction de ses matchs à domicile en Pro D2[35]. Depuis septembre 2018, le club de football de Lorient, le FCL, diffuse au stade du Moustoir le Bro Gozh lors des mi-temps[réf. souhaitée]. Depuis cette saison 2018-2019, le club de basket de Quimper, l'UJAP, ouvre certains de ses matchs à domicile par l'interprétation du Bro Gozh[réf. souhaitée]. En juillet 2019, est signé le protocole des Derbys bretons, au stade de la Rabine à Vannes, à l'initiative du Comité Bro Gozh en présence de Loig Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Bretagne, de David Robo, maire de Vannes, et des représentants des équipes de football professionnelles de Bretagne[réf. nécessaire] ce protocole qui implique le Conseil régional, l'association La Nuit des Etoiles, Sonerion et le Comité Bro Gozh consiste, lors des Derbys bretons, en une série d'animations dont l'interprétation du Bro Gozh par un/e artiste ; ce protocole a rencontré un grand succès populaire jusqu'à son interruption par la pandémie de mars 2020[réf. souhaitée]. Depuis août 2019 , le FC Lorient ouvre systématiquement ses matches à domicile par le Bro Gozh[réf. souhaitée]. Reprises artistiques Tri Yann, l'un des groupes à avoir repris le Bro gozh ma zadoù La chanson est au répertoire de nombreuses chorales[36]. Elle a été reprise par plusieurs musiciens sur des albums ou en concert, comme Alan Stivell sur l'album Brian Boru avec des chœurs et sur le live 40th Anniversary Olympia 2012 avec Nolwenn Leroy et Pat O'May, Tri Yann sur plusieurs de leurs albums comme La Tradition symphonique, La Tradition symphonique 2 ou 30 ans au Zénith, Tri Bleiz Die sur l'album Milendall, Targas sur Buffalo reel, Daonet sur Donemat, Soldat Louis[37], Mouezh Paotred Breizh, Didier Squiban Trio[38], TornaoD dans la chanson Keltia[39], Nolwenn Korbell sur le troisième CD de L’histoire de Bretagne pour tous[40], ou encore Gwennyn[41]. L'interprétation par Nolwenn Leroy sur son album Bretonne – vendu à 1 200 000 exemplaires – et en tournée, lui a donné une diffusion qu’il n’avait jamais connu ». Pour Celebration de Dan Ar Braz, Clarisse Lavanant chante en breton Bro yaouank hon bugale qui célèbre le jeune pays de mes enfants »[43]. La DJ Miss Blues, connue pour sa Breizh'n'Bass », remixe la musique[44] et réalise un clip avec les paroles en langage des signes par une jeune bretonne sourde[45]. Dans le film Turned towards the sun de Micky Burn, un long extrait du Welsh-Breton National Anthem, interprété par un chœur gallois, accompagne les images, commençant par les paroles en breton puis en gallois[46]. En mars 2017 sort le single Bro gozh ma zadoù, enregistré en collégiale par Clarisse Lavanant, Gwennyn, Cécile Corbel, Rozenn Talec, Alan Stivell, Tri Yann, Gilles Servat et Soldat Louis pour l'album Breizh eo ma bro ! Sony Music[47],[48]. Ce collectif est présent à Quimper le 5 juillet pour interpréter la chanson dans le cadre de l'émission Les Copains d'abord en Bretagne, diffusée le 23 septembre sur France 2[49]. Culturelles La SNCF a utilisé ponctuellement l'air de cet hymne en gares de Rennes et de Redon à la fin des années 1960[50]. En 2004, le centenaire du Bro gozh est fêté à Lesneven en invitant notamment une délégation de la ville jumelée de Carmarthen[51]. Les 10 et 11 janvier 2018, le Couvent des Jacobins à Rennes est inauguré avec l'interprétation en commun des hymnes breton et gallois par l’Orchestre Symphonique de Bretagne et 190 choristes dont 50 du chœur national gallois de la BBC[52]. Le Poellgor Bro Gozh ma Zadoù Le Poellgor Bro Gozh ma Zadoù Comité Bro Gozh ma Zadoù », est créé en novembre 2010 dans le but de promouvoir l'hymne national breton »[53] par l'Institut Clturel de Bretagne, par la Fédération Kanomp Breizh et par le Comité Bretagne-Pays de Galles. Il organise une série de concerts à l'occasion de la Fête de la Bretagne 2011, avec des chorales bretonnes et un chœur gallois d'Aberteifi[54]. Un prix Bro Gozh est décerné annuellement par ce comité pour récompenser la personne, l’artiste, l’association ou l’institution ayant le mieux promu l’hymne national breton l’année précédente » ; il est remis à Alan Stivell en 2011 à Nolwenn Leroy en 2012[56] au Stade rennais en 2013[57], à la fédération Kanomp Breizh en 2016[58], à Tri Yann en 2017[59], au Rugby club de Vannes en 2018[60]. Le Comité Bro Gozh a co-produit un DVD sur l'histoire de Bro Gozh, Kan ar Galon, réalisé par Mikael Baudu ; ce film est diffusé par épisode sur France 3 Bretagne. Le premier trophée Bro Gozh est remis en 2016 au Comité d'organisation des championnats de luttes celtiques Cocelic[58] et à Mikael Bodlore-Penlaez en 2017 pour son ouvrage et la création d'une exposition sur le Bro Gozh ma Zadoù[61]. À l'occasion du Festival Interceltique de Lorient de 2018 consacré au pays de Galles, le Comité Bro Gozh remet un prix spécial à Carwyn Jones, Premier ministre du pays de Galles et à Lena Louarn, vice-présidente du Conseil régional de Bretagne, pour souligner les relations séculaires entre les deux nations[réf. souhaitée]. Un Trophée Bro Gozh est remis à la même occasion à l'[[Orchestre symphonique de BretagneOrchestre Symphonique de Bretagne[réf. souhaitée]]] en la personne de son directeur musical, Grant Llywelyn, lui-même gallois. Le samedi 26 mai 2018, le Bro Gozh est entonné par Clarisse Lavanant pour l'inauguration du Mémorial Nominoë sur le site de la bataille de Ballon en Bains-sur-Oust, près de Redon, en présence de nombreux élus et responsables culturels[réf. souhaitée]. En août 2019, le Prix Bro Gozh est remis au Festival interceltique de Lorient[réf. souhaitée]. Paroles Breton Traduction en français Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-do Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mad A skuilhas eviti o gwad Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro Ra vezo digabestr ma Bro! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer Enne kousk meur a Vreizhad taer! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv N'eus pobl ken kaloneg a zindan an neñv Gwerz trist, son dudius a ziwan eno O! pegen kaer ec'h out, ma Bro! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioù braz He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz Dihunet out bremañ, ma Breizh! Refrain Nous, Bretons de cœur, aimons notre vrai pays! Renommé est l'Armor à travers le monde. Bravement au milieu de la guerre, nos père si bons, Versèrent pour elle leur sang. Refrain Ô Bretagne, mon pays, j'aime mon pays, Tant que sera la mer comme un rempart autour d'elle, Sois sans chaînes mon pays ! Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes, Il n'y a pas d'autre pays au monde que j'aime autant. Chaque mont, chaque vallée, à mon cœur est superbe, Là repose plus d'un Breton ardent ! Refrain Les Bretons sont des gens robustes et forts; Il n'y a pas de peuple plus courageux sous les cieux. Complaintes tristes, chansons charmantes germent là, Ô que tu es beau, mon pays ! Refrain Si la Bretagne a été vaincue dans les grandes guerres, Sa langue est toujours aussi vivante que jamais. Son cœur ardent bat encore dans sa poitrine, Tu es désormais réveillée, ma Bretagne ! Refrain Notes et références Notes ↑ Par exemple par le Comité Bro gozh ma zadoù, comité de promotion de ce chant. ↑ Selon la version rapportée par François Jaffrennou, alors étudiant à Rennes, dans l'article cité plus haut de An Oaled 1935. Références ↑ Le Bro gozh ma zadoù » devient l’hymne officiel de la Bretagne », sur Le Telegramme, 24 novembre 2021 consulté le 25 novembre 2021 ↑ Welsh anthem - The background to Hen Wlad Fy Nhadau », BBC, 12 janvier 2008 ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935, p. 163. ↑ a b et c Xavier Maugendre, L'Europe des hymnes dans leur contexte historique et musical, Éditions Mardaga, 1996, 456 p. lire en ligne, p. 99-101. ↑ a et b Gwyn Griffiths, L'hymne national gallois » traduction de Jacqueline Gibson, Agence Bretagne Presse ↑ Chartier 2010, p. 259 ↑ a b et c Chartier 2010, p. 253 ↑ Coupe de France. Jour de gloire pour le Bro gozh », Le Télégramme, 8 mai 2009. ↑ Chartier 2010, p. 255 ↑ Texte du carton reproduit dans Gwennolé Le Menn, Istor ar brezhoneg, 4, Roll-gerioù Jabadao 1903, Gaston Esnault 1874-1971. In Hor Yezh, no 234, Mezheven juin 2003, p. 9. ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935, p. 164. ↑ Disque Pathé saphir 4926 interprété par Jaffrennou "Taldir" source "Répertoire des Disques Pathé édition juin 1912 ↑ François Jaffrennou, Origine du Bro Goz ma Zadou », An Oaled-Le Foyer breton, no 52, 2e trimestre 1935. ↑ Hervé Le Goc, L’Association Générale des Étudiantes et Étudiants Rennais de 1919 à 1940 Un exemple du corporatisme estudiantin de l’entre-deux-guerres, Rennes, Université Rennes 2 Haute Bretagne, mémoire de maitrise d'histoire contemporaine, 1999, 155 p., p. 83 ↑ Logann Vince et Jérôme Cler directeur de mémoire, Débuts des bagadoù, Chroniques d'un succès annoncé L'expansion du nouvel orchestre breton 1943-1970, Paris, université Paris IV, 2010 lire en lignep. 143 ↑ a et b Bretons 2013, p. 35 ↑ Emilie Colin, Défi Bro Gozh Kaelig remporte le concours », sur France 3 Bretagne, 3 décembre 2014 ↑ Jean-Laurent Bras, L'histoire de l'hymne breton à l'écran », Ouest-France, 24 février 2011. ↑ La Préfète de Région Bretagne chante l'hymne breton pour son départ », Agence Bretagne Presse. ↑ [vidéo] Conseil régional. Le Bro Gozh chanté par l'ensemble des conseillers », Le Télégramme, 24 juin 2011. ↑ Didier Gourin, Le Pays de Galles fait envie aux Bretons », Ouest-France, 25 juin 2011. ↑ Philippe Créhange, Conseil régional. 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Erwan Chartier, La construction de l'interceltisme en Bretagne, des origines à nos jours mise en perspective historique et idéologique, Rennes, thèse de l'université Rennes 2, 2010, 722 p. lire en ligne Georges Cadiou, EMSAV Dictionnaire critique, historique et biographique, Coop Breizh, 2013 Jean Ollivro, Bro gozh ma zadou = l'identité territoriale bretonne », dans Bretagne 2100 Identité et avenir, Presses Universitaires de Rennes, 2001, p. 27-35. Sion T. Jobbins, The Welsh National Anthem Its story, its meaning, 2013, Y Lolfa, 64 p. Mikael Bodlore-Penlaez, Bro Gozh ma Zadoù, l'hymne national breton Trilogie des symboles de Bretagne, Spézet, Coop Breizh, 2015, 36 p. ISBN 978-2-84346-724-0 Articles de presse Jean-Laurent Bras, Le Bro Gozh, La jeunesse retrouvée d'un hymne », Cultures bretonnes, édition 2013, Hors-Série Ouest-France, p. 19 Bernard Lasbleiz, Bro Goz Ma Zadoù. L'histoire mouvementée de l'hymne breton », Musique bretonne, no 195, mars 2006, p. 28-33 Donatien Laurent, Deux hymnes cousins », ArMen, no 8, avril 1987, p. 28-29 Maiwenn Raynaudon-Kerzerho, Le Bro gozh ma zadoù Les 110 ans d'un hymne méconnu », Bretons, no 90,‎ août-septembre 2013, p. 34-36 Film Mikael Baudu, Kan ar Galon L'histoire de l'hymne national breton, coproduction Gwengolo Filmoù et France 3, 2011, 30 min. versions français et breton, DVD Comité Bro gozh ma zadoù Liens externes Fichier audio du Bro gozh ma zadoù [MP3] site entièrement consacré au Bro Gozh, hymne national breton Ressources relatives à la musique en AllMusic en MusicBrainz œuvres
Cest avec raison qu’on le compare à une sorte d’hymne national religieux, en somme le cousin spirituel du Bro Goz Ma Zadoù. C’est si vrai qu’il n’est pas rare qu’à la fin d’une messe bretonne les deux hymnes soient successivement chanté. En 1980, lors des événement concernant la centrale nucléaire de Plogoff, face aux CRS, des manifestants entonnèrent ainsi

Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mat, A skuilhas eviti o Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro!Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro!O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro!Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer!O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro!Mard eo bet trec'het Breizh er brezelioù bras He yezh a zo bepred ken bev ha biskoazh He c'halon birvidik a lamm c'hoazh' n he c'hreiz Dihunet out bremãn, ma BreizhO Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro! Dernière modification par Enjovher Mar, 28/08/2018 - 0434 traduction en françaisfrançais Vieux pays de mes pères Nous Bretons de cœur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommée à travers le monde. Sans peur au cœur de la guerre, nos ancêtres si bons, Versèrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, j'aime mon pays. Tant que la mer sera comme un mur qui l'entoure, Que mon pays soit libre !Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant. Chaque montagne, chaque vallée est chère à mon cœur, Là dorment plus d'un Breton héroïque !Les Bretons sont des gens durs et forts. Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent. Complainte triste ou chant plaisant s'élèvent en eux. O! Combien tu es belle, ma patrie !Si autrefois la Bretagne a été vaincue durant les guerres, Sa langue est restée vivante à jamais, Son cœur ardent bat toujours en son sein. Tu es réveillée maintenant ma Bretagne ! Publié par Invitée Sam, 08/09/2012 - 1637 Ajouté en réponse à la demande de Calusarul

Lecomité Bro gozh ma zadoù, qui promeut l’hymne breton, a lancé un appel à interprétation libre dans le cadre du confinement. La version de Philippe Leray, qui chante le Bro gozh ma zadoù Bro Goz ma Zadoù Vieux pays de mes pères est une partition d’hymne national origine Bretagne arrangée pour bombarde et chant. La musique a été composée par James James en 1856. Les paroles de cette partition ont été écrites par François Taldir-Jaffrenou. Cette partition a été arrangée dans une tonalité de si ♭ majeur. Compositeur James James 1856 Auteur des paroles François Taldir-Jaffrenou Transcrit par Breizh Partitions Origine Europe > France > Bretagne Genre Hymne national Instruments Bombarde, chant Tonalité Si ♭ majeur Rythme 3/4 Téléchargements 30642 Licence Creative Commons BY-NC-SA Télécharger Vous pouvez télécharger cette partition gratuite pour bombarde et chant ci-dessous Format Télécharger Poids midi Bro_Goz_ma_Zadoù_Vieux_pays_de_mes_pères.mid 703 octets mus Bro_Goz_ma_Zadoù_Vieux_pays_de_mes_pères.mus Kio txt Bro_Goz_ma_Zadoù_Vieux_pays_de_mes_pères.txt Kio gif Bro_Goz_ma_Zadoù_Vieux_pays_de_mes_pères.gif Kio Bro Goz ma Zadoù Composition Taldir Jaffrenou Bro Goz ma Zadoù 1. Ni Breiziz a galon karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro dro. Dispont 'kreiz ar brezel hon Tadou ken mat A skuilhas eviti o gwad Diskan O Breiz, ma Bro, me gar ma Bro ! Tra ma vo'r mor 'vel mur n'he zro Ra vezo digabestr ma Bro ! 2. Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed N'eus bro all a garan kement 'barz ar bed. Pep menez, peb traonienn d'am c'halon zo ker ; Enno kousk meur a Vreizhad ter ! Vieux Pays de mes Pères traduction 1. Nous Bretons de cœur aimons notre pays ! L'Arvor est renommé partout dans le monde. Sans peur dans la guerre, nos pères si généreux Répandirent pour elle leur sang Refrain O Bretagne, mon pays, j'aime mon pays ! Tant que la mer formera un rempart autour d'elle Sois libre mon pays ! 2. Bretagne, terre des vieux Sains, terre des Bardes Il n'est d'autre pays que j'aime tant au monde. Chaque mont, chaque vallon à mon cœur est cher ; Plus d'un Breton fougueux y repose ! Le Bro Goz, l'hymne national breton, a été composé en 1897 par Taldir Jaffrenou 1879-1956, d'après l'hymne national gallois Hen Wlad Fy Nhadau Vieille Terre de mes Pères. Droits de cette partition Cette partition Bro Goz ma Zadoù Vieux pays de mes pères est téléchargeable gratuitement. Elle est disponible sous une licence creative commons CC-BY-NC-SA, qui permet la modification de la partition, sa réutilisation et sa republication, à condition d’en citer l’auteur, de republier la partition modifiée sous la même licence, et de n’en faire aucune utilisation commerciale vente, usage dans une publicité ou comme musique de film, etc., à moins bien sûr d’avoir obtenu l’autorisation du compositeur. Vous pouvez jouer la musique de Bro Goz ma Zadoù Vieux pays de mes pères en public pour bombarde et chant, ou bien arrangée pour tout autre instrument de votre choix, et ce sous les mêmes conditions. Proposez vos partitions Vous avez des partitions libres de droits dans vos cartons ? Vous pouvez les proposer facilement et gratuitement, évidemment par ici ! Les partitions disponibles sur ce site sont téléchargeables gratuitement, et sont utilisables dans le cadre de leur licence. Si vous estimez qu’une partition ne devrait pas se trouver sur ce site, contactez le webmestre et elle sera aussitôt retirée.
  1. ኩкр բуκаλоβխτ охротвутр
  2. ከրεվոзвኒг мутο
  3. Иሟиጭуፄ брθ
  4. በβխጾαβоվ ኆፑцистуцըሓ лոբо
Histoire * Ogée (1780) : Plélan-le-Grand; gros bourg, sur la route de Rennes à Ploërmel; à 15 lieues au S. de Saint-Malo, son évêché et à 7 lieues de Rennes.Cette paroisse a titre de châtellenie, avec une haute-justice, qui ressortit au présidial de Rennes. Il s'y exerce, en outre, deux autres hautes-justices et deux moyennes, et il s`y tient un marché le samedi.
AuteurMessageSquaw28Nombre de messages 6Age 72Lec'hiadur/Localisation Eure et LoirDate d'inscription 03/06/2013Sujet Traduction de "mamie" Mer 30 Sep - 1808 Bonjour à tous,J'aimerais savoir s'il existe un diminutif affectif de grand-mère mamm gozh en breton, comme mamie, maminou en françaisMerci beaucoup à tous ceux qui voudrons bien me répondreBonne fin de journéeChantal OstatuBreton PassionéNombre de messages 3655Age 55Lec'hiadur/Localisation Lutetia ParisiorumDate d'inscription 06/05/2008Sujet Re Traduction de "mamie" Mer 30 Sep - 1852 sur le modèle de tata-gozh tata = papa, mama-gozh mama = maman OstatuBreton PassionéNombre de messages 3655Age 55Lec'hiadur/Localisation Lutetia ParisiorumDate d'inscription 06/05/2008Sujet Re Traduction de "mamie" Mer 30 Sep - 1855 "Mevelien ar marichal o skeiñ war an tomm a bep eil – Tata, mama ! tata ! mama !les aides du forgeron battant le fer forgeant alternativement – tata, mama ! bis papa, maman !"TDBP - J. GROS OstatuBreton PassionéNombre de messages 3655Age 55Lec'hiadur/Localisation Lutetia ParisiorumDate d'inscription 06/05/2008Sujet Re Traduction de "mamie" Jeu 1 Oct - 046 Selon un informateur de Santec tad-kozhig, mamm-gozhig Jean-Claude EVENBreton acharné Nombre de messages 1947Age 75Lec'hiadur/Localisation Lannuon. Breizh IzelDate d'inscription 24/04/2005Sujet Re Traduction de "mamie" Jeu 1 Oct - 1458 pas Mammig-GozhJCE OstatuBreton PassionéNombre de messages 3655Age 55Lec'hiadur/Localisation Lutetia ParisiorumDate d'inscription 06/05/2008Sujet Re Traduction de "mamie" Jeu 1 Oct - 1532 A-priori les formes tad-kozhig, mamm-gozhig seraient aussi connu en pays Bigouden si on en croit cet article paru dans Arvor daté du 15 août 1943 "Dastumet eo bet ar rimadelloù-mañ e Sant-Gwenole-Penmarc'h gant Kerlann....O c'hoari lammat gant ar gordenn e kan ar merc'hed evel-hen - Mamm-gozhig, tad-kozhigDa belec'h 'maoc'h o vont ?- D'an iliz, da bediñDeus asambles ganeomp..." OstatuBreton PassionéNombre de messages 3655Age 55Lec'hiadur/Localisation Lutetia ParisiorumDate d'inscription 06/05/2008Sujet Re Traduction de "mamie" Jeu 1 Oct - 1548 Jean-Claude EVEN a écrit pas Mammig-GozhJCE voir ar c'hazh Ma zadig-kozh oa logotaer, Ma mammig-kozh a oa ivezHa ren-da-ren ma breudeur ha me !La prière du chat Mon petit grand-père était souricier,Ma petite grand-mère l'était aussi, Et pareillement mes frères et moi !Rén-da-rén se prononce en roulant le r très fortement pour imiter le ronron du chat."TDBP - J. GROS Squaw28Nombre de messages 6Age 72Lec'hiadur/Localisation Eure et LoirDate d'inscription 03/06/2013Sujet Re Traduction de "mamie" Jeu 1 Oct - 1916 Bonjour,Merci pour vos mon petit fils ne pourra prononcer cela pour le moment, c'est trop compliqué et je vais être obligée de me contenter de mamie à mon grand regretDommage................;Bonne continuation et encore merci Tonton JobBreton acharné Nombre de messages 1503Age 38Lec'hiadur/Localisation Bro-GwenedDate d'inscription 27/11/2010Sujet Re Traduction de "mamie" Dim 4 Oct - 1959 Pour dire "mamie" on emploie aussi mammig "petite mère", dans un sens affectueux, qui est court et facile à prononcer [mamik]. Notez qu'aujourd'hui certains enfants bretonnants emploient aussi ce mot pour dire "maman", mais il est bien attesté dans le sens de "mamie". Squaw28Nombre de messages 6Age 72Lec'hiadur/Localisation Eure et LoirDate d'inscription 03/06/2013Sujet Re Traduction de "mamie" Lun 5 Oct - 1007 Bonjour,Merci beaucoup Tonton Job, effectivement ce sera plus !!!Bonne journéeChantal Tonton JobBreton acharné Nombre de messages 1503Age 38Lec'hiadur/Localisation Bro-GwenedDate d'inscription 27/11/2010Sujet Re Traduction de "mamie" Lun 5 Oct - 1702 Attention à bien prononcer la prononciation la plus répandue est [mãmik], comme le man de manchot et le mique de cosmique. jejeEcuyerNombre de messages 415Age 66Lec'hiadur/Localisation naonedDate d'inscription 16/07/2009Sujet Re Traduction de "mamie" Lun 5 Oct - 1952 A noter que tadig "grand-père", et pas au sens "papa, père" qui est de nos jours assez usuel chez les néo-bretonnants équivalent masculin de mammig était employé en Loire-Atlantique, à Bourg-de-Batz = Batz-sur-Mer, si on en croit l'Atlas linguistique de Basse-Bretagne. Squaw28Nombre de messages 6Age 72Lec'hiadur/Localisation Eure et LoirDate d'inscription 03/06/2013Sujet Re Traduction de "mamie" Mar 6 Oct - 1307 Merci beaucoup pour la prononciation, c'est ça se prononce comment tadique ou tandique ?Bonne journée Jean-Claude EVENBreton acharné Nombre de messages 1947Age 75Lec'hiadur/Localisation Lannuon. Breizh IzelDate d'inscription 24/04/2005Sujet Re Traduction de "mamie" Mar 6 Oct - 2245 Je pense qu'il faut se rattacher au temps historique de l'appellation pour un enfant - au niveau du père et de la mère, c'est en filiation directe, donc connu, a priori,- au niveau du grand-père et de la grand-mère, c'est déjà relatif,- au niveau de l'arrière grand-père et de l'arrière grand-mère c'est déjà souvent aléatoire. Du fait des conditions sociales, des guerres, des maladies, et autres misères, beaucoup d'enfants n'ont même pas connu leurs grands-pères, ni leurs grands-mères, que sous forme de portraits au-dessus de la évoquer Tadig, ou Tadig-Koz, ou Mammig, ou Mammig gKoz, c'était souvent, malheureusement, pour beaucoup d'enfants, évoquer des parents de générations antérieures qu'ils n'avaient pas connues, quelle que soit la génération tenu de mortalités fréquentes de jeunes femmes en couches, beaucoup d'enfants ont été élevés par des mères ou des grands-mères autres que leurs propres étant dit sans chercher à "plomber" l'amour des aïeuxTadig se prononce, chez moi, en Trégor, Taa-dig, avec un a long, tout Even Squaw28Nombre de messages 6Age 72Lec'hiadur/Localisation Eure et LoirDate d'inscription 03/06/2013Sujet Re Traduction de "mamie" Mer 7 Oct - 1408 Merci beaucoup pour les détailsTrès bonne journée Tonton JobBreton acharné Nombre de messages 1503Age 38Lec'hiadur/Localisation Bro-GwenedDate d'inscription 27/11/2010Sujet Re Traduction de "mamie" Jeu 8 Oct - 1257 Squaw28 a écrit Tadig, ça se prononce comment tadique ou tandique ? Ca se prononce tadique [tadik] . Il n'y a pas de n ni de m après le a donc on entend a, alors que dans mammig on entend an à cause du m qui suit sauf en haut-vannetais. Squaw28Nombre de messages 6Age 72Lec'hiadur/Localisation Eure et LoirDate d'inscription 03/06/2013Sujet Re Traduction de "mamie" Jeu 8 Oct - 1306 Encore un grand merci de prendre du temps pour initier ceux qui comme moi ne connaisse pas la langue. Si j'avais connu mes racines Pluherlin, Morbihan, plus jeune, j'aurais aimé apprendre le breton, à présent, je ne m'en sent pas capable et c'est bien continuationChantal Le fier boucanierGalaad Nombre de messages 922Age 71Lec'hiadur/Localisation Cap SizunDate d'inscription 27/06/2007Sujet Re Traduction de "mamie" Ven 9 Oct - 1030 Il serait peut-être bon de voir dans la version originale donc en breton du Cheval d'orgueil de P-J Hélias, comment il parle de ses deux grands ne connais que la version ne me souviens pas si il parle de ses grands mères. Tonton JobBreton acharné Nombre de messages 1503Age 38Lec'hiadur/Localisation Bro-GwenedDate d'inscription 27/11/2010Sujet Re Traduction de "mamie" Sam 10 Oct - 1242 Squaw28 a écrit Si j'avais connu mes racines Pluherlin, Morbihan, plus jeune, j'aurais aimé apprendre le breton, à présent, je ne m'en sent pas capable et c'est bien dommage. Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre et ce n'est tout de même pas un exploit surhumain d'apprendre le breton. Il suffit d'être motivé. Au minimum on peut très bien apprendre quelques bases avec une méthode de breton, par exemple, ça ne demande pas de gros efforts et c'est un plaisir !Si le breton vous tient à cœur je vous encourage à vous y intéresser de plus près, vous ne le regretterez pas. Offrez-vous ou faites-vous offrir une méthode de breton et un dictionnaire français-breton, pour commencer. Tonton JobBreton acharné Nombre de messages 1503Age 38Lec'hiadur/Localisation Bro-GwenedDate d'inscription 27/11/2010Sujet Re Traduction de "mamie" Dim 11 Oct - 1508 Notez que Pluherlin est en pays gallo, donc si votre famille est originaire de cette région elle n'a sûrement jamais parlé le breton mais le gallo ce qui n'empêche pas de s'intéresser au breton, bien sûr. Contenu sponsorisé Traduction de "mamie"
Informatiqueet maîtrise de l'oral en maternelle bilingue breton-français: modèle de l'élève dans le dialogue enfant-ordinateur et ergonomie de la parole en breton. 2006. Skolius Mermet. Download Download PDF. Full PDF Package Download Full PDF Package. This Paper. A short summary of this paper. 24 Full PDFs related to this paper. Download. PDF Pack. People also downloaded
Le Bro Gozh ma Zadoù passe sur France 2 en prime timeDépêche de Philippe Argouarch Publié le 25/09/17 1340 - mis à jour le 00/00/00 0000 Depuis 2014, la société Morgane Production, une société de production audiovisuelle, filiale du groupe Morgane, produit une émission consacrée aux musiques et chanteurs contemporains "Copains d'abord". Cet été, Gérard Pont, le directeur et toute son équipe, sont venus à Quimper voir l'article enregistrer l'émission consacrée à la Bretagne. "Copains d'abord en Bretagne" est donc passée sur France 2 en prime time samedi soir. La finale comporte une impressionnante interprétation collective de l'hymne national breton, le fameux Bro Gozh ma Zadoù. Gérard Pont aurait mérité le Prix Bro Gozh pour avoir su rassembler tant de talents et susciter une telle ambiance bretonne l'été dernier place Saint Corentin à Quimper, et pour cette audacieuse interprétation du Bro Gozh. L'idée de faire chanter le Bro gozh par les artistes bretons d'une façon transgénérationnelle revient toutefois aux producteurs de l'album Breizh eo ma bro Sony Music . Un album sorti en juin dernier et qui fut 15° au hit parade de la semaine. Philippe Argouarch Voir aussi Ligue 1 Bro Gozh, bagad, Gwenn-ha-Du pour le premier derby breton de la saison, Brest-Lorient par Comité Bro Gozh le 17/09/2020 Kanomp Breizh, Kanomp ar vBro Gozh ! par Comité Bro Gozh le 17/04/2020 Appel à tous et toutes ! Chantons la Bretagne, chantons le Bro Gozh ! par Comité Bro Gozh le 17/04/2020 Le Bro Gozh de Morwenn Le Normand et de l’Orchestre des Pompiers du Morbihan lors du Derby breton de Lorient par Comité Bro Gozh le 02/09/2019 FC Lorient – Guingamp Morwenn Le Normand et l’Orchestre des Pompiers du Morbihan interprèteront le Bro Gozh par Comité Bro Gozh le 30/08/2019 Prix Bro Gozh 2019, le samedi 3 août à Lorient par Comité Bro Gozh le 31/07/2019 Dernier Bro Gozh pour Patrick Malrieu par Philippe Argouarch le 13/01/2019 Moelan le Bro Gozh pour la réunification avec Lors Landat par Gouel Bro Gozh ma Zadoù le 18/09/2018 Cet article a fait l'objet de 1051 lectures. Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Avantla rencontre, le retentissement des hymnes à permis de faire s' envoler les notes du Bro Gozh ma Zadoù dans les travées du stade Fred Aubert. Et durant tout le temps de jeu, les footballeurs bretons ont été accompagné par le Kop Breizh, et ses chants de supporter, Bevet Breizh , Bretagne Nation ou encore Qui ne saute pas n'est pas Breton .
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Bonjourça ne se dit pas en breton ! Bonjour à tous ! Et au fait, comment dit-on bonjour en breton ? Eh bien, ça ne se dit pas ! Non pas que les Bretons soient impolis, bien au contraire ! Nous, en Bretagne, nous préférons nous intéresser à la personne et entamer directement la conversation. C’est tout de même mieux qu’un « bonjour
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