🎍 On Vit On Parle Victor Hugo Analyse

PaucameĂŠ est le livre IV du recueil de poĂšmes Les Contemplations [1], [2], Ă©crit par Victor Hugo, publiĂ© en 1856.Pauca meĂŠ signifie « Quelques vers pour ma fille » ou « Le peu de ce qu'il reste de ma fille », c'est un livre entiĂšrement dĂ©diĂ© Ă  la mort tragique de LĂ©opoldine.. Ce livre est surtout connu pour contenir le poĂšme le plus cĂ©lĂšbre de la poĂ©sie française Demain Pauca meĂŠ est le livre IV du recueil de poĂšmes Les Contemplations[1],[2], Ă©crit par Victor Hugo, publiĂ© en 1856. Pauca meĂŠ signifie Quelques vers pour ma fille » ou Le peu de ce qu'il reste de ma fille », c'est un livre entiĂšrement dĂ©diĂ© Ă  la mort tragique de LĂ©opoldine. Ce livre est surtout connu pour contenir le poĂšme le plus cĂ©lĂšbre de la poĂ©sie française Demain dĂšs l'aube. Pure innocence ! Vertu sainte ! ; 15 fĂ©vrier 1843 - 4 septembre 1843 ; Trois ans aprĂšs ; Oh ! je fus comme fou... ; Elle avait pris ce pli... ; Quand nous habitions tous ensemble ; Elle Ă©tait pĂąle, et pourtant rose ; À qui donc sommes-nous ?... ; Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! ; Pendant que le marin... ; On vit, on parle... ; À quoi songeaient les deux cavaliers dans la forĂȘt ; Veni, vidi, vixi ; Demain, dĂšs l'aube... ; À Villequier ; Mors ; Charles Vacquerie. Analyse du titre Le titre de cette section est Ă©crit en latin. Il fait rĂ©fĂ©rence Ă  Virgile, dans ses Bucoliques, qui commence sa dixiĂšme et derniĂšre Ă©glogue par "Pauca meo Gallo [...] carmina sunt dicenda", ce qui signifie "Que mon cher Gallus ait de moi peu de vers". Le poĂšte latin s'adresse Ă  la nymphe ArĂ©thuse et lui demande son soutien pour chanter les amours de Gallus. L'extrait citĂ© est donc la demande directe faite Ă  cette nymphe. Il faut comprendre l'expression "peu de vers" comme Ă©tant une part d'humilitĂ© de la part du poĂšte, demandant au moins ce petit honneur pour Gallus, son ami poĂšte. Cette dixiĂšme Ă©glogue est, en rĂ©alitĂ©, un vĂ©ritable hommage Ă  cet ami poĂšte qui, lui, saurait reconnaitre le talent de Virgile. On peut ainsi dire que Virgile fait son propre Ă©loge Ă  cet instant.[3] Victor Hugo choisit donc [Vous ĂȘtes dans la tĂȘte d'Hugo ??? Pourquoi ne pas traduire, simplement, par "Un petit peu pour/Ă  la mienne" au lieu de se rĂ©fĂ©rer Ă  Virgile. De quelles sources tirez-vous les "sous-entendus" ? ] de rĂ©duire l'expression Ă  "Pauca meĂŠ", dans laquelle il faut sous-entendre "carmina" vers et "filiae" fille. On peut donc traduire ce titre ainsi "Peu de vers pour ma chĂšre fille". Composition Pauca meĂŠ est composĂ© de dix-sept poĂšmes. Il est Ă  noter que certaines Ă©ditions comptent au nombre de dix-huit les poĂšmes de cette section, dissociant "15 fĂ©vrier 1843" et "4 septembre 1843", ce dernier poĂšme Ă©tant composĂ© d'une ligne de pointillĂ©s qui reprĂ©sente l'impossibilitĂ© du poĂšte, face Ă  sa douleur, Ă  Ă©crire ce jour, date mĂȘme du dĂ©cĂšs de sa fille LĂ©opoldine [4]. Dans le dernier poĂšme, Victor Hugo rend hommage au dĂ©vouement de son gendre, Charles Vacquerie, qui, ne parvenant pas Ă  sauver sa femme de la noyade, dĂ©cide de mourir avec elle[5]. PoĂšme I Pure innocence ! Vertu sainte ! » PoĂšme II 15 fĂ©vrier 1843 - 4 septembre 1843 » PoĂšme III Trois ans aprĂšs » PoĂšme IV Oh ! je fus comme fou... » PoĂšme V Elle avait pris ce pli... » PoĂšme VI Quand nous habitions tous ensemble... » PoĂšme VII Elle Ă©tait pĂąle, et pourtant rose » PoĂšme VIII À qui donc sommes-nous ?... » PoĂšme IX Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! » PoĂšme X Pendant que le marin... » PoĂšme XI On vit, on parle... » PoĂšme XII À quoi songeaient les deux cavaliers dans la forĂȘt » PoĂšme XIII Veni, vidi, vixi » PoĂšme XIV Demain, dĂšs l'aube... » PoĂšme XV À Villequier » PoĂšme XVI Mors » PoĂšme XVII Charles Vacquerie » Pauca meae est une construction nouvelle qui commence par l’évocation de souvenirs delicieux de l’enfance de LĂ©opoldine, se poursuit par l’abattement devant la mort et se termine par une consolation religieuse avec les figures positives qui achĂšvent les derniers poĂšmes de la partie Mors Tout Ă©tait Ă  ses pieds deuil, Ă©pouvante et nuit. / DerriĂšre elle, le front baignĂ© de douces flammes, / Un ange souriant portait la gerbe d’ñmes » et Charles Vacquerie Dans l’éternel baiser de deux Ăąmes que Dieu / Tout Ă  coup change en deux Ă©toiles ! ». ThĂšmes prĂ©dominants Le deuil Le rĂŽle du poĂšte et de la poĂ©sie L'Ă©loge par la glorification L'amour paternel La mort la folie La nostalgie la fatalitĂ© Notes et rĂ©fĂ©rences ↑ ↑ ↑ Echos et rĂ©sonances au dĂ©but de la dixiĂšme bucolique », sur 1974 consultĂ© le 7 mai 2019 ↑ Victor Hugo, Pauca meĂŠ, Paris, Hatier, coll. Classiques & cie lycĂ©e », 2016 ISBN 978-2-218-99749-5, page 8 ↑ Les Contemplations/Charles Vacquerie - Wikisource », sur consultĂ© le 25 novembre 2020 Voir aussi Romantisme, mouvement littĂ©raire auquel appartient Victor Hugo. Victor Hugo, Ɠuvre et vie de l'auteur. "Secrets d'histoire Victor Hugo, la face cachĂ©e du grand homme", une Ă©mission prĂ©sentĂ©e par StĂ©phane Bern, accessible en intĂ©gralitĂ© sur YouTube. Liens externes Pauca meĂŠ aux Ă©ditions Flammarion DerniĂšre mise Ă  jour du contenu le 25/07/2022.
On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tĂȘte”: Victor Hugo emploie un rejet pour prolonger le vers, dĂšs le dĂ©but on voit que c’est un poĂšme contemplatif, sa donne une impression de paix, on a l’impression d’ĂȘtre dans un rĂȘve.
Ô cadavres, parlez ! quels sont vos assassins Quelles mains ont plongĂ© ces stylets dans vos seins ? Toi d'abord, que je vois dans cette ombre apparaĂźtre, Ton nom ? — Religion. — Ton meurtrier ? — Le prĂȘtre. — Vous, vos noms ? — ProbitĂ©, pudeur, raison, vertu. — Et qui vous Ă©gorgea ? — L'Ă©glise. — Toi, qu'es-tu ? — Je suis la foi publique. — Et qui t'a poignardĂ©e ? — Le serment. — Toi, qui dors de ton sang inondĂ©e ? — Mon nom Ă©tait justice. — Et quel est ton bourreau ? — Le juge. — Et toi, gĂ©ant, sans glaive en ton fourreau ? Et dont la boue Ă©teint l'aurĂ©ole enflammĂ©e ? — Je m'appelle Austerlitz. — Qui t'a tuĂ© ? — L'armĂ©e. Jersey, le 30 janvier 1852. Victor Hugo PubliĂ©en 1829, Le Dernier Jour d’un condamnĂ© est un roman de Victor Hugo. L’auteur, luttant contre la peine de mort, fait de son roman un vĂ©ritable rĂ©quisitoire politique. Il Ă©crit son Ɠuvre aprĂšs avoir vu un bourreau prĂ©parer la guillotine pour une exĂ©cution. L’Ɠuvre est Ă©ditĂ©e anonymement en 1829. En 1832, l’auteur la On vit, on parle, on a le ciel et les nuagesSur la tĂȘte ; on se plaĂźt aux livres des vieux sages ;On lit Virgile et Dante ; on va joyeusementEn voiture publique Ă  quelque endroit charmant,En riant aux Ă©clats de l'auberge et du gĂźte ;Le regard d'une femme en passant vous agite ;On aime, on est aimĂ©, bonheur qui manque aux rois !On Ă©coute le chant des oiseaux dans les boisLe matin, on s'Ă©veille, et toute une familleVous embrasse, une mĂšre, une sƓur, une fille !On dĂ©jeune en lisant son journal. Tout le jourOn mĂȘle Ă  sa pensĂ©e espoir, travail, amour ;La vie arrive avec ses passions troublĂ©es ;On jette sa parole aux sombres assemblĂ©es ;Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend,On se sent faible et fort, on est petit et grand ;On est flot dans la foule, Ăąme dans la tempĂȘte ;Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fĂȘte ;On arrive, on recule, on lutte avec effort ...Puis, le vaste et profond silence de la mort !

ANALYSEE SÉQUENCE LCRCE RG I E E CE E E LYDÈS ANALYSE SÉQUENCE ©Christophe Raynaud de Lage - GaĂ«l Kamilindi et Elsa Lepoivre. ANALYSE DE SUENCE L A I S N SN D DNS PDALDS Ă©lodrame de la dissimulation contrainte et de la rĂ©vĂ©aolitn retardĂ©e, la piĂšce de Victor Hugo est construite sur le dĂ©voilement en deux temps de l’identitĂ© de LucrĂšce Borgia Ă 

VICTOR HUGO ON VIT, ON PARLE WE LIVE, WE TALK On vit, on parle, on a le ciel et les nuages We live, we talk, we have the sky and the clouds Sur la tĂȘte ; on se plaĂźt aux livres des vieux sages ; On the head; we enjoy the books of the old wise men On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement We read Virgil and Dante; we go joyfully En voiture publique Ă  quelque endroit charmant, By public car to some charming place En riant aux Ă©clats de l’auberge et du gĂźte ; Laughing out loud in the hostel and the shelter; Le regard d’une femme en passant vous agite ; The look of a woman passing by shakes you up On aime, on est aimĂ©, bonheur qui manque aux rois ! We love, we are loved, happiness that Kings lack! On Ă©coute le chant des oiseaux dans les bois We listen to the birds chirping in the woods Le matin, on s’éveille, et toute une famille In the morning, we wake up, and a whole family Vous embrasse, une mĂšre, une soeur, une fille ! Kisses you, a mother, a sister, a daughter! On dĂ©jeune en lisant son journal. Tout le jour We have breakfast while reading the newspaper. The whole day On mĂȘle Ă  sa pensĂ©e espoir, travail, amour; We mix out thoughts with hope, work, love; La vie arrive avec ses passions troublĂ©es; Life arrives with its toubled passions On jette sa parole aux sombres assemblĂ©es; We throw our word to the dark assemblies Devant le but qu’on veut et le sort qui vous prend, In front of the goal that we want, and the destiny that takes you, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; We feel weak and strong, we are smal and big On est flot dans la foule, Ăąme dans la tempĂȘte; We’re a flood in the crowd, soul in the tempest Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fĂȘte ; Everything comes and goes by; we are on mourning, we’re celebrating; On arrive, on recule, on lutte avec effort
 — We arrive, we move back, we struggle with efforts Puis, le vaste et profond silence de la mort ! Then, the vast and deep silence of death!

Commentairecomposé. Convaincre persuader délibérer. Fiche. La poésie. Texte B - Victor Hugo, Les Contemplations, Livre premier, VII (1856) « Réponse à un acte d'accusation ». Les mots, bien ou mal nés, vivaient parqués en castes; Les uns, nobles, hantant les PhÚdres, les Jocastes, Les Méropes1, ayant le décorum pour loi,

Victor-Marie Hugo, nĂ© le 26 fĂ©vrier 1802 Ă  Besançon et mort le 22 mai 1885 Ă  Paris, est un Ă©crivain, dramaturge, poĂšte, homme politique, acadĂ©micien et intellectuel engagĂ© français, considĂ©rĂ© comme l’un des plus importants Ă©crivains romantiques de langue française. Fils d’un gĂ©nĂ©ral d’Empire souvent absent, Victor Hugo est Ă©levĂ© surtout par sa mĂšre. Alors qu’il est encore Ă©lĂšve au lycĂ©e Louis le Grand, il se fait connaĂźtre en publiant son premier recueil de poĂšmes, Odes’ et obtient, pour celui-ci, une pension de Louis XVIII. Chef d’un groupe de jeunes Ă©crivains, il publie en 1827 sa premiĂšre piĂšce de théùtre en vers, Cromwell’, puis Orientales’ et Hernani’. Il s’impose comme le porte-parole du romantisme aux cĂŽtĂ©s de GĂ©rard de Nerval et de Gautier. En 1831, il publie son premier roman historique, Notre-Dame de Paris’, et en 1838 son chef-d’Ɠuvre romantique Ruy Blas’. En 1841, il est Ă©lu Ă  l’AcadĂ©mie française. En 1843, la mort de sa fille LĂ©opoldine le dĂ©chire et le pousse Ă  rĂ©viser son action. Il entame une carriĂšre politique. Élu Ă  l’assemblĂ©e constituante en 1848, il prend position contre la sociĂ©tĂ© qui l’entoure la peine de mort, la misĂšre, l’ordre moral et religieux. C’est en 1862 que Victor Hugo termine Les MisĂ©rables’, immense succĂšs populaire Ă  l’époque. Fervent opposant au coup d’État du 2 dĂ©cembre 1851, il doit prendre le chemin de l’exil jusqu’en 1870. InstallĂ© Ă  Jersey et Guernesey, il Ă©crit Les ChĂątiments’, et Les Contemplations’. De retour en France, Ă  plus de 60 ans, il entame la rĂ©daction de La LĂ©gende des siĂšcles’. PoĂšte romantique, dramaturge en rupture avec les codes classiques, et auteur de romans mythiques, Victor Hugo a connu la gloire populaire et la reconnaissance de ses pairs. Victor Hugo occupe une place importante dans l’histoire des lettres françaises et celle du dix-neuviĂšme siĂšcle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variĂ©tĂ©. Il est Ă  la fois poĂšte lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades » 1826, Les Feuilles d’automne » 1832 ou Les Contemplations » 1856, mais il est aussi poĂšte engagĂ© contre NapolĂ©on III dans Les ChĂątiments » 1853 ou encore poĂšte Ă©pique avec La LĂ©gende des siĂšcles » 1859 et 1877. Son Ɠuvre multiple comprend aussi des discours politiques Ă  la Chambre des pairs, notamment sur la peine de mort, l’école ou l’Europe, des rĂ©cits de voyages Le Rhin, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890, et une correspondance abondante. Victor Hugo a fortement contribuĂ© au renouvellement de la poĂ©sie et du théùtre ; il a Ă©tĂ© admirĂ© par ses contemporains et l’est encore, mais il a Ă©tĂ© aussi contestĂ© par certains auteurs modernes. Il a aussi permis Ă  de nombreuses gĂ©nĂ©rations de dĂ©velopper une rĂ©flexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale grĂące Ă  ses multiples prises de position qui le condamneront Ă  l’exil pendant les vingt ans du Second Empire. Ses choix, Ă  la fois moraux et politiques, durant la deuxiĂšme partie de sa vie, et son Ɠuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblĂ©matique que la TroisiĂšme RĂ©publique a honorĂ© Ă  sa mort le 22 mai 1885 par des funĂ©railles nationales qui ont accompagnĂ© le transfert de sa dĂ©pouille au PanthĂ©on, le 31 mai 1885. Bilande lecture du livre I Bilan de lecture du livre IV RĂ©sumĂ© du Livre IV. LES CONTEMPLATIONS _____ BILAN DE LECTURE DU LIVRE I AURORE. Lorsqu’on observe les dates d’écriture des 7 poĂšmes lus dans ce premier livre, telles que les rĂ©vĂšlent les manuscrits de Victor Hugo (colonne de droite du tableau), on constate qu’elles s’échelonnent entre 1842 et Victor Hugo – J’ai cueilli cette fleur – Les Contemplations Introduction Les Contemplations sont un recueil de 158 poĂšmes rassemblĂ©s en 6 livres que Victor Hugo a publiĂ© en 1856 et sont considĂ©rĂ©s comme le chef-d’Ɠuvre lyrique de cet auteur. On retrouve dans ce recueil plusieurs thĂšmes distincts mais qui tournent toujours autour du lyrisme. Hugo parle bien sĂ»r de l’amour, qu’il jumelle souvent avec la nature, sans qu’ils se confondent nĂ©anmoins. Les contemplations sont aussi et surtout une ouvre de deuil, de souvenir de LĂ©opoldine, la fille du poĂšte morte en 1843. Les souvenirs racontĂ©s sont ceux de moments heureux passĂ©s avec sa fille. Hugo cherche aussi dans ses poĂšmes Ă  comprendre pourquoi Dieu Ă  repris la vie Ă  sa fille. Il esquisse donc l’hypothĂšse que la vie se termine par ce mystĂšre de la mort que personne ne peut comprendre, que chacun possĂšde son propre destin. Ici, nous allons Ă©tudier un poĂšme nommĂ© J’ai cueilli cette fleur oĂč Hugo prĂ©sente au lecteur un paysage inhospitalier au lecteur ou pousse une seule et unique fleur. AprĂšs avoir Ă©voquĂ© plus haut les buts des contemplations, l’on se doute que Victor Hugo ne s’est pas simplement contentĂ© de dĂ©crire un paysage maritime. Ainsi, afin de rĂ©pondre Ă  la problĂ©matique suivante Quelle place symbolique occupe Victor Hugo dans son poĂšme ? », nous dĂ©velopperons deux axes un parallĂšle entre le poĂšte et la nature, puis une fleur esseulĂ©e au milieu des Ă©lĂ©ments. I - Un parallĂšle entre le poĂšte et la nature Victor Hugo installe dĂšs le premier vers de son poĂšme le lieu du dĂ©roulement de l’action une colline J’ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline ». Il prĂ©sente au lecteur un monde Ă  part qui est repĂ©rable grĂące au champ lexical de l’hostile l’ombre, morne promontoire, l’endroit oĂč s’était englouti le soleil, la sombre nuit, un porche de nuĂ©es
 ». La colline plie sous la force du vent et le dĂ©chaĂźnement de l’ocĂ©an le vent mĂȘlait les flots, les vagues, sur le flot s’incline
 ». L’hostilitĂ© est confirmĂ©e par la faible prĂ©sence de vie. En effet, l’aigle seul connait cette colline et seul peut s’en approcher. La fleur Ă©voquĂ©e au premier vers, est le seul signe floral prĂ©sentĂ© par Victor Hugo. Cette monotonie du paysage s’explique par la difficultĂ© Ă  y accĂ©der l’ñpre escarpement qui sur le flot s’incline, fentes du rocher, immense abĂźme
 » et par le rudes conditions l’endroit oĂč s’était englouti le soleil » qui laisse penser que la nuit tombe vite sur les lieux. MĂȘme l’homme ne parvient pas Ă  dompter cet univers, ni les marins Des voiles s’enfuyaient au loin diminuĂ©es », ni les habitants alentours qui n’ont pour dĂ©sir que de se protĂ©ger Quelques toits, s’éclairaient au fond d’un entonnoir ». NĂ©anmoins, cette nature ballottĂ©e par les Ă©lĂ©ments sort victorieuse de ce combat acharnĂ© ce qui surprend le poĂšte Je voyais, comme on dresse au lieu d’une victoire, un grand arc de triomphe Ă©clatant et vermeil ». La symbolique de l’arc de triomphe est ici trĂšs forte, car ce monument est une vĂ©ritable reprĂ©sentation des grandes victoires de guerres qui sont, le plus souvent, terribles. La nature, nous nous en serons rendus compte, est personnifiĂ©e, en tĂ©moignent les verbes utilisĂ©s par Victor Hugo le flot s’incline, la colline croissait, l’ombre baignait, le soleil englouti
 ». En 1851, Hugo s’exile dans les Ăźles anglaises aprĂšs le coup d’état de NapolĂ©on Bonaparte. C’est lĂ  qu’il finit d’écrire son recueil Les Contemplations, oĂč l’on retrouve de nombreux poĂšmes en l’hommage de sa fille LĂ©opoldine disparue en 1843. Hugo reprend ici la lettre qu’il avait adressĂ© Ă  sa fille Ă  ses 13 ans. Ainsi, l’on peut Ă©tablir un parallĂšle entre la nature et le poĂšte. La colline est en fait, la rĂ©plique parfaite de l’esprit de Victor Hugo, souvent tourmentĂ© et agressĂ© par la vie. II - Une fleur esseulĂ©e au milieu des Ă©lĂ©ments Dans cette nature sauvage, la fleur Ă©voquĂ©e par Hugo tente de pousser tant bien que mal. Son sort est peu enviable Pauvre fleur ». Tout d’abord, elle pousse seule, au milieu de ce monde rude prĂ©sentĂ© prĂ©cĂ©demment. Elle ne prĂ©sente aucun intĂ©rĂȘt. En effet, Elle est pĂąle, et n’a pas de corolle embaumĂ©e, sa racine n’a pris sur la crĂȘte des monts que l’amĂšre senteur des glauques goĂ©mons ». Enfin, cette fleur va mourir et perdre ces pĂ©tales les unes aprĂšs les autres. Hugo change donc son destinataire. AprĂšs s’ĂȘtre adressĂ© Ă  Juliette, il engage maintenant une discussion avec cette fleur. Il la cueille dĂ©licatement afin de l’immortaliser, puis lui prĂ©sente son futur. Le sort de cette fleur est scellĂ© et il ne lui reste plus qu’à ĂȘtre emportĂ© par les vents et les flots vers de nouveaux horizons. Hugo, pour renforcer son argumentation, expose l’idĂ©e du destin auquel on ne peut rien changer. Chaque ĂȘtre doit Ă  un moment ou Ă  un autre quitter la terre et mourir Le ciel, qui te crĂ©a pour t’effeuiller dans l’onde, te fit pour l’ocĂ©an ». Il rappelle pour cela le sein maternel qui symbolise la naissance d’un enfant Fane-toi sur ce sein en qui palpite le monde ». Hugo lui conseille donc de mourir sur quelque chose de vivant grĂące Ă  des personnifications le la nature sein, cƓur » plutĂŽt que de rester seule dans ce monde hostile. La phrase Je te donne Ă  l’amour » confirme cette idĂ©e. L’on peut se demander si cette fleur ne peut pas ĂȘtre Ă©galement un reflet de Victor Hugo, mais le personnage cette fois-ci. Au milieu des mĂ©dias, de son entourage, Ă  cause de sa cĂ©lĂ©britĂ©, ne s’est-il pas senti comme cette petite fleur, abandonnĂ© de tous et pourtant au milieu de tous ? Hugo revient Ă  lui » Ă  la fin du poĂšme et cesse de converser avec la fleur, maintenant disparue. La nuit tombĂ©e l’incite Ă  quitter les lieux, encore plus triste qu’il ne l’était en arrivant car la noirceur de la vie a pris possession de son Ăąme Tandis que je songeais, et que le gouffre noir m’entrait dans l’ñme avec tous les frissons du soir ! » Conclusion Dans ce poĂšme extrait des contemplations, Victor Hugo propose au lecteur la vision d’un paysage hostile, envahi par la noirceur de la vie, oĂč pousse seule une fleur. En Ă©tudiant de plus prĂšs cet Ă©crit, l’on peut dĂ©duire qu’Hugo s’incarne dans deux des Ă©lĂ©ments de son texte tout d’abord la colline, tourmentĂ©e et agressĂ© et la petite fleur, abandonnĂ©e de tous et pourtant au milieu de tous ces Ă©lĂ©ments trop forts pour elle. Peut-on dire que Victor Hugo cherche Ă  se dĂ©voiler, Ă  prĂ©senter ses tourments ?
Quest-ce que les Contemplations ? C'est ce qu'on pourrait appeler, si le mot n'avait quelque prétention, les Mémoires d'une ùme. Ce sont, en effet, toutes les impressions, tous les souvenirs, toutes les réalités, tous les fantÎmes vagues, riants ou funÚbres, que peut contenir une conscience, revenus et rappelés, rayon à rayon, soupir
Depuis longtemps, l’épithĂšte tricolore » se portait mal en librairies tant, hors les albums de cuisine, il n’était plus de français, en couverture, que le malaise ou le marasme, quand ce n’était le dĂ©vissage et le dĂ©clin, voire le suicide. A cette Ă©ruption d’angoisse collective, il fallait pour antidote non pas la réédition de ritournelles bĂ©ates sur de radieux lendemains, mais la scrutation d’un pessimisme supĂ©rieur, prĂ©venu contre les rĂ©ductions idĂ©ologiques en tous genres. Et afin de contrer ce masochisme chauvin, une cĂ©lĂ©bration lucide de la nation, rĂ©tive Ă  toute dĂ©rive nationaliste. En bref, il nous fallait RĂ©gis Debray, notre dernier oracle rĂ©publicain, pour rĂ©apprendre une certaine idĂ©e, quoique toute charnelle, du bien commun. C’est chose faite avec le fulgurant essai qu’il vient de livrer et qui, rien de moins, est intitulĂ© Ă  la maniĂšre des mĂ©morialistes du Grand SiĂšcle, Du gĂ©nie français ». LIRE AUSSI Bilan de faillite », ou les conseils de RĂ©gis Debray Ă  son fils pour qu’il rĂ©ussisse sa vie La circonstance qui l’a suscitĂ© a sa part de cocasserie l’ElysĂ©e, sans doute par une paresseuse prudence, confie Ă  la SociĂ©tĂ© des Gens de Lettres le soin de dĂ©signer le grand Ă©crivain » dont le pavillon français ar Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s. Pour lire la suite, profitez de nos offres dĂšs 1€ Je teste sans engagement En choisissant ce parcours d’abonnement promotionnel, vous acceptez le dĂ©pĂŽt d’un cookie d’analyse par Google. Paiement sĂ©curisĂ© Sans engagement AccĂšs au service client Dansson ouvrage Victor Hugo et le spiritisme, le docteur Jean de Mutigny dĂ©crit cette demeure prĂ©destinĂ©e Ă  abriter bientĂŽt des scĂšnes Ă©tranges : « Pour tout paysage, la mer, les ruchers dantesques, un dolmen et un cimetiĂšre voisin pour Ă©gayer le tout. D’ailleurs la plage, si l’on fait foi aux habitants du pays, est hantĂ©e.
Victor Hugo PrĂ©sente-t-on Victor Hugo ? À l'Ă©vidence, aprĂšs treize piĂšces de théùtre, neuf romans, vingt recueils de poĂ©sie et 83 ans d'existence, dont 65 annĂ©es d'Ă©criture, l'homme qui a mis un ... [+] Le soir, Ă  la campagne, on sort, on se promĂšne, Le pauvre dans son champ, le riche en son domaine ; Moi, je vais devant moi ; le poĂšte en tout lieu Se sent chez lui, sentant qu'il est partout chez Dieu. Je vais volontiers seul. Je mĂ©dite ou j'Ă©coute. Pourtant, si quelqu'un veut m'accompagner en route, J'accepte. Chacun a quelque chose en l'esprit ; Et tout homme est un livre oĂč Dieu lui-mĂȘme Ă©crit. Chaque fois qu'en mes mains un de ces livres tombe, Volume oĂč vit une Ăąme et que scelle la tombe, J'y lis. Chaque soir donc, je m'en vais, j'ai congĂ©, Je sors. J'entre en passant chez des amis que j'ai. On prend le frais, au fond du jardin, en famille. Le serein mouille un peu les bancs sous la charmille ; N'importe je m'assieds, et je ne sais pourquoi Tous les petits enfants viennent autour de moi. DĂšs que je suis assis, les voilĂ  tous qui viennent. C'est qu'ils savent que j'ai leurs goĂ»ts; ils se souviennent Que j'aime comme eux l'air, les fleurs, les papillons Et les bĂȘtes qu'on voit courir dans les sillons. Ils savent que je suis un homme qui les aime, Un ĂȘtre auprĂšs duquel on peut jouer, et mĂȘme Crier, faire du bruit, parler Ă  haute voix; Que je riais comme eux et plus qu'eux autrefois, Et qu'aujourd'hui, sitĂŽt qu'Ă  leurs Ă©bats j'assiste, Je leur souris encor, bien que je sois plus triste ; Ils disent, doux amis, que je ne sais jamais Me fĂącher ; qu'on s'amuse avec moi ; que je fais Des choses en carton, des dessins Ă  la plume ; Que je raconte, Ă  l'heure oĂč la lampe s'allume, Oh! des contes charmants qui vous font peur la nuit ; Et qu'enfin je suis doux, pas fier et fort instruit. Aussi, dĂšs qu'on m'a vu Le voilĂ  !» tous accourent. Ils quittent jeux, cerceaux et balles; ils m'entourent Avec leurs beaux grands yeux d'enfants,sans peur,sans fiel, Qui semblent toujours bleus, tant on y voit le ciel ! Les petits – quand on est petit, on est trĂšs-brave – Grimpent sur mes genoux; les grands ont un air grave ; Ils m'apportent des nids de merles qu'ils ont pris, Des albums, des crayons qui viennent de Paris ; On me consulte, on a cent choses Ă  me dire, On parle, on cause, on rit surtout ; – j'aime le rire, Non le rire ironique aux sarcasmes moqueurs, Mais le doux rire honnĂȘte ouvrant bouches et coeurs, Qui montre en mĂȘme temps des Ăąmes et des perles. J'admire les crayons, l'album, les nids de merles ; Et quelquefois on dit quand j'ai bien admirĂ© Il est du mĂȘme avis que monsieur le curĂ©.» Puis, lorsqu'ils ont jasĂ© tous ensemble Ă  leur aise, Ils font soudain, les grands s'appuyant sur ma chaise, Et les petits toujours groupĂ©s sur mes genoux, Un silence, et cela veut dire Parle-nous.» Je leur parle de tout. Mes discours en eux sĂšment Ou l'idĂ©e ou le fait. Comme ils m'aiment, ils aiment Tout ce que je leur dis. Je leur montre du doigt Le ciel, Dieu qui s'y cache, et l'astre qu'on y voit. Tout, jusqu'Ă  leur regard, m'Ă©coute. Je dis comme Il faut penser, rĂȘver, chercher. Dieu bĂ©nit l'homme, Non pour avoir trouvĂ©, mais pour avoir cherchĂ©. Je dis Donnez l'aumĂŽne au pauvre humble et penchĂ© ; Recevez doucement la leçon ou le blĂąme. Donner et recevoir, c'est faire vivre l'Ăąme ! Je leur conte la vie, et que, dans nos douleurs, Il faut que la bontĂ© soit au fond de nos pleurs, Et que, dans nos bonheurs, et que, dans nos dĂ©lires, Il faut que la bontĂ© soit au fond de nos rires ; Qu'ĂȘtre bon, c'est bien vivre, et que l'adversitĂ© Peut tout chasser d'une Ăąme, exceptĂ© la bontĂ© ; Et qu'ainsi les mĂ©chants, dans leur haine profonde, Ont tort d'accuser Dieu. Grand Dieu! nul homme au monde N'a droit, en choisissant sa route, en y marchant, De dire que c'est toi qui l'as rendu mĂ©chant ; Car le mĂ©chant, Seigneur, ne t'est pas nĂ©cessaire ! Je leur raconte aussi l'histoire ; la misĂšre Du peuple juif, maudit qu'il faut enfin bĂ©nir ; La GrĂšce, rayonnant jusque dans l'avenir ; Rome ; l'antique Égypte et ses plaines sans ombre, Et tout ce qu'on y voit de sinistre et de sombre. Lieux effrayants ! tout meurt; le bruit humain finit. Tous ces dĂ©mons taillĂ©s dans des blocs de granit, Olympe monstrueux des Ă©poques obscures, Les Sphinx, les Anubis, les Ammons, les Mercures, Sont assis au dĂ©sert depuis quatre mille ans ; Autour d'eux le vent souffle, et les sables brĂ»lants Montent comme une mer d'oĂč sort leur tĂȘte Ă©norme ; La pierre mutilĂ©e a gardĂ© quelque forme De statue ou de spectre, et rappelle d'abord Les plis que fait un drap sur la face d'un mort ; On y distingue encor le front, le nez, la bouche, Les yeux, je ne sais quoi d'horrible et de farouche Qui regarde et qui vit, masque vague et hideux. Le voyageur de nuit, qui passe Ă  cĂŽtĂ© d'eux, S'Ă©pouvante, et croit voir, aux lueurs des Ă©toiles, Des gĂ©ants enchaĂźnĂ©s et muets sous des voiles.
Victor HUGO : « On vit, on parle, on a le ciel et les nuages [] », extrait de Les Contemplations. ‱ Guillaume APOLLINAIRE : « LE PONT MIRABEAU », extrait d'Alcools. LECTURE CURSIVE : Lecture d'une sĂ©lection de poĂšmes extraits des FLEURS DU MAL de Charles BAUDELAIRE. ProblĂ©matique : comment les thĂšmes du temps et de la mĂ©moire sont

1 18-10-2006 155326 Pierre InvitĂ© Sujet Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Bonjour , J'ai un commetaire a faire de Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalations. Voici le texte On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tĂȘte ; on se plaĂźt aux livres des vieux sages ; On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement En voiture publique Ă  quelque endroit charmant, En riant aux Ă©clats de l'auberge et du gĂźte ; Le regard d'une femme en passant vous agite ; On aime, on est aimĂ©, bonheur qui manque aux rois ! On Ă©coute le chant des oiseaux dans les bois Le matin, on s'Ă©veille, et toute une famille Vous embrasse, une mĂšre, une soeur, une fille ! On dĂ©jeune en lisant son journal. Tout le jour On mĂȘle Ă  sa pensĂ©e espoir, travail, amour ; La vie arrive avec ses passions troublĂ©es ; On jette sa parole aux sombres assemblĂ©es ; Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; On est flot dans la foule, Ăąme dans la tempĂȘte ; Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fĂȘte ; On arrive, on recule, on lutte avec effort... - Puis, le vaste et profond silence de la mort ! 11 juillet 1846, En revenant du peut ĂȘtre touver 2 partis le bonhuer, et la mort mais je n'arrive pas a trouver les sous parties.... Est ce que vous pouvez m'aider svp?? 2 RĂ©ponse de Marc 18-10-2006 160239 Marc Membre DĂ©connectĂ© Inscrit 03-06-2006 Messages 226 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Ce sujet d'ailleurs double n'aurait-il pas mieux sa place sous le titre Ecriture et langue française?Pauvre poĂšme, jettĂ© froidement sur une table opĂ©ratoire. Qu faut-il lui faire, au juste? Que doit-on chercher dedans? 3 RĂ©ponse de pierre 18-10-2006 165940 pierre InvitĂ© Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio et bien c'est un commentaire literraire de ce poĂšme, et j'arrive pas a trouver les sous parties.... Vous pouvez m'aider svp?? 4 RĂ©ponse de Marc 18-10-2006 172015 Marc Membre DĂ©connectĂ© Inscrit 03-06-2006 Messages 226 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Je ne pense pas que ce poĂšme ait des parties distinctes. On y voit deux aspects de la vie celui matĂ©riel, des actions et celui spirituel, des pensĂ©es. Mais je ne vois pas de fracture entre les deux ils se fondent l'un dans l'autre. 5 RĂ©ponse de pierre 18-10-2006 174702 pierre InvitĂ© Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio ok mais si il y a un commentaire Ă  faire, c'est qu'il y a au moin deux parties, enfin noramelment^^...COmme partie il devrait y avoir le bonhuer puis la mort, non?Pour les sous parites j'en sais rien du tout et c'est pour ça que je demande votre aide... 6 RĂ©ponse de Marc 18-10-2006 175210 Marc Membre DĂ©connectĂ© Inscrit 03-06-2006 Messages 226 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Pour commencer quel est l'Ă©noncĂ© de l'exercice? 7 RĂ©ponse de Bounigne 18-10-2006 175454 Bounigne ModĂ©rateur DĂ©connectĂ© Inscrit 27-10-2005 Messages 678 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Salut Pierre !Éclaire-nous un peu de quoi veux-tu parler dans tes parties ?Que veux-tu dire dans ta premiĂšre partie 'le bonheur' ?PS J'ai dĂ©placĂ© ton sujet pour le mettre dans une partie plus appropriĂ©e. 8 RĂ©ponse de P'tit prof 18-10-2006 203915 P'tit prof Membre DĂ©connectĂ© Inscrit 01-06-2005 Messages 8 570 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Encore un potache qui veut nous faire faire son travail !Seulement, nous ne pouvons rien pour lui, car nous ne savons pas dans quelle sĂ©quence s'inscrit ce poĂšme, de quel objet d'Ă©tude il relĂšve, donc ce que le prof attend de voir mis en se pose la question en quoi ce texte illustre-t-il l'objet d'Ă©tude ?Qu'il liste ses Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse, qu'il les trie, et son plan sera fait. ... ne supra crepidam sutor iudicaret. Pline l'Ancien 9 RĂ©ponse de Bookish Prat 18-10-2006 212559 Bookish Prat Membre DĂ©connectĂ© De Grenoble Inscrit 09-09-2006 Messages 2 959 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio P'tit prof a Ă©critQu'il se pose la question en quoi ce texte illustre-t-il l'objet d'Ă©tude ?Qu'il liste ses Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse, qu'il les trie, et son plan sera n'est pas le seul site Ă  thĂšme linguistique infestĂ© par petits et gros malins. Sur , qui est une grosse galaxie dans cet univers-lĂ , ses web... ses responsables ont dĂ» publier une charte de bonne conduite bilingue Ă  l'encontre de certains professionnels qui utilisaient les ressources des forums Ă  des fins ceux que cela concerne, il peut ĂȘtre utile d'inclure dans un texte un marqueur discret et indĂ©lĂ©bile au fil des copiĂ©s-collĂ©s, un signe diacritique rĂ©current rare ou erronĂ© par exemple afin de prouver Ă©ventuellement que vous en ĂȘtes l'auteure. Jeunesse, folies. Vieillesse, douleurs ». Proverbe rom. 10 RĂ©ponse de Piotr 18-10-2006 214821 Piotr ModĂ©rateur DĂ©connectĂ© De Carcassonne Inscrit 17-09-2005 Messages 5 853 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Pierre a Ă©critJ'ai peut ĂȘtre touvĂ© 2 parties [...] Est ce que vous pouvez m'aider svp ? ?Bien sĂ»r que nous pouvons t'aider, avec plaisir. Il y a effectivement deux parties, les critĂšres sont grammaticaux * les 19 premiers vers, construits avec sujet + verbe + complĂ©ment; * enfin ce mĂąle vers vint, avec une ellipse lumineuse et une opposition monumentale entre ce petit dernier et tous les prĂ©cĂ©dents. Pour ce qui est des sous-parties, je n'en ai vu que dans la deuxiĂšme partie avant et aprĂšs la virgule. DĂ©solĂ© ! elle est pas belle, la vie ? 11 RĂ©ponse de P'tit prof 19-10-2006 000817 P'tit prof Membre DĂ©connectĂ© Inscrit 01-06-2005 Messages 8 570 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Oui, Piotr. Mais notre jeune ami ne parle pas des parties du poĂšme, mais des parties de son commentaire ! Il lui en faut deux, sans doute une exigence de son professeur que je me garderais bien de contredire... ... ne supra crepidam sutor iudicaret. Pline l'Ancien 12 RĂ©ponse de pierre 19-10-2006 190523 pierre InvitĂ© Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio P'tit prof a Ă©critEncore un potache qui veut nous faire faire son travail !Seulement, nous ne pouvons rien pour lui, car nous ne savons pas dans quelle sĂ©quence s'inscrit ce poĂšme, de quel objet d'Ă©tude il relĂšve, donc ce que le prof attend de voir mis en se pose la question en quoi ce texte illustre-t-il l'objet d'Ă©tude ?Qu'il liste ses Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse, qu'il les trie, et son plan sera ne comprend pas trop ce que tu veux dire...Comment ça lister l, trier les Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse?? je suis en 1ĂšreS et je suis pas trĂšs fort en français... 13 RĂ©ponse de pierre 19-10-2006 190636 pierre InvitĂ© Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio P'tit prof a Ă©critOui, Piotr. Mais notre jeune ami ne parle pas des parties du poĂšme, mais des parties de son commentaire ! Il lui en faut deux, sans doute une exigence de son professeur que je me garderais bien de contredire...En français, mes proffesseurs mon oujours dit de faire au moin 2 parties voir 3 parties si c'Ă©tait possible, non? 14 RĂ©ponse de P'tit prof 19-10-2006 192912 P'tit prof Membre DĂ©connectĂ© Inscrit 01-06-2005 Messages 8 570 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Vous connaissez le poisson rouge calculateur ?Ses dresseurs lui ont appris Ă  compter, mais ils ne lui ont pas appris Ă  communiquer les rĂ©sultats !Etre en premiĂšre S n'est pas une excuse, au contraire les Ă©lĂšves de cette section d'excellence se doivent d'ĂȘtre bons en ne me ferez pas croire que vous ne savez pas ce qu'est une liste je reconnais que lister est du jargon contemporain, mais c'est commode, et un tri !Avant de vous soucier du nombre de parties que va comporter votre Ă©noncĂ©, demandez-vous quel sera son contenu. Le maçon rassemble ses briques avant de monter son mur !Dernier mot ce devoir vous est donnĂ© dans le cadre d'un objet d'Ă©tude. Quel est ce objet d'Ă©tude ? Car le devoir consiste Ă  montrer en quoi le texte illustre particuliĂšrement cet objet... ... ne supra crepidam sutor iudicaret. Pline l'Ancien 15 RĂ©ponse de krokodilo 20-10-2006 175410 krokodilo InvitĂ© Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio PremiĂšre partie du commentaire Hugo Ă©tait un bon vivant, un bon vivant gargantuesque, un noceur, et cela se ressent dans la puissance Ă©vocatrice de ses Ă  partir de ses mĂ©moires et des tĂ©moignages d'Ă©poque, insister sur ses partie En revenant du cimetiĂšre, il avait le moral dans les chaussettes, sinon il aurait pondu davantage qu'un petit vers terre Ă  terre, compte tenu de sa productivitĂ© inhumaine, bien Ă©loignĂ©e de la philosophie des trente-cinq heures glisser habilement une transition vers les dĂ©bats de sociĂ©tĂ© et dĂ©velopper l'aspect politique de ce poĂšme.merci de me communiquer la note que vous aurez obtenue grĂące Ă  mon aide. 16 RĂ©ponse de Bookish Prat 21-10-2006 050508 Bookish Prat Membre DĂ©connectĂ© De Grenoble Inscrit 09-09-2006 Messages 2 959 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio krokodilo a Ă©critPremiĂšre partie du commentaire Hugo Ă©tait un bon vivant, un bon vivant gargantuesque, un noceur, et cela se ressent dans la puissance Ă©vocatrice de ses Ă  partir de ses mĂ©moires et des tĂ©moignages d'Ă©poque, insister sur ses partie En revenant du cimetiĂšre, il avait le moral dans les chaussettes, sinon il aurait pondu davantage qu'un petit vers terre Ă  terre, compte tenu de sa productivitĂ© inhumaine, bien Ă©loignĂ©e de la philosophie des trente-cinq heures glisser habilement une transition vers les dĂ©bats de sociĂ©tĂ© et dĂ©velopper l'aspect politique de ce poĂšme.merci de me communiquer la note que vous aurez obtenue grĂące Ă  mon aide.Ca me rappelle un >madmad Jeunesse, folies. Vieillesse, douleurs ». Proverbe rom.

LareponseEndixmots. le 21/09/2014 Ă  20:47 Oui, , 2017. Les tĂȘtes seront rasĂ©es plus ou moins de prĂšs selon la facture Ă  payer, parole de patriote! Comme s’il pressentait que son heure Ă©tait proche Grave, il ne faisait plus Ă  personne un reproche, Il marchait en rendant aux passants leur salut ; On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eĂ»t A peine vingt poils blancs Ă  sa barbe encore noire ; Il s’arrĂȘtait parfois pour voir les chameaux boire, Se souvenant du temps qu’il Ă©tait chamelier. Il songeait longuement devant le saint pilier ; par moments il faisait mettre une femme nue Et la regardait, puis contemplait la nue, Et disait La beautĂ© sur la terre, au ciel le jour ». Il semblait avoir vu l’éden, l’ñge d’amour, Les temps antĂ©rieurs, l’ùre immĂ©moriale. Il avait le front haut, la joue impĂ©riale, Le sourcil chauve, l’Ɠil profond et diligent, Le cou pareil au col d’une amphore d’argent, L’air d’un NoĂ© qui sait le secret du dĂ©luge. Si des hommes venaient le consulter, ce juge Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier, Ecoutait en silence et parlait le dernier. Sa bouche Ă©tait toujours en train d’une priĂšre ; Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ; Il s’occupait de lui-mĂȘme Ă  traire ses brebis ; Il s’asseyait Ă  terre et cousait ses habits. Il jeĂ»nait plus longtemps qu’autrui les jours de jeĂ»ne, Quoiqu’il perdĂźt sa force et qu’il ne fĂ»t plus jeune. A soixante-trois ans une fiĂšvre le prit. Il relut le Coran de sa main mĂȘme Ă©crit, Puis il remit au fils de SĂ©id la banniĂšre, En lui disant Je touche Ă  mon aube derniĂšre. Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. » Et son Ɠil, voilĂ© d’ombre, avait ce morne ennui D’un vieux aigle forcĂ© d’abandonner son aire. Il vint Ă  la mosquĂ©e Ă  son heure ordinaire, AppuyĂ© sur Ali le peuple le suivant ; Et l’étendard sacrĂ© se dĂ©ployait au vent. LĂ , pĂąle, il s’écria, se tournant vers la foule ; Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ; La poussiĂšre et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand. Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant. Sans Dieu je serais vil plus que la bĂȘte immonde. » Un sheick lui dit Ô chef des vrais croyants ! Le monde, SitĂŽt qu’il t’entendit, en ta parole crut ; Le jour oĂč tu naquit une Ă©toile apparut, Et trois tours du palais de ChosroĂšs tombĂšrent. » Lui, reprit Sur ma mort, les Anges dĂ©libĂšrent ; L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous Mal parlĂ©, qu’il se lĂšve, ĂŽ peuple, et devant tous Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe, Si j’ai frappĂ© quelqu’un, que celui-lĂ  me frappe. » Et, tranquille, il tendit aux passants son bĂąton. Une vieille, tondant la laine d’un mouton, Assise sur un seuil, lui cria Dieu t’assiste ! » Il semblait regarder quelque vision triste, Et songeait ; tout Ă  coup, pensif, il dit VoilĂ , Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ; Je suis cendre comme homme et feu comme prophĂšte. J’ai complĂ©tĂ© d’Issa la lumiĂšre imparfaite. Je suis la force, enfants ; JĂ©sus fut la douceur. Le soleil a toujours l’aube pour prĂ©curseur. JĂ©sus m’a prĂ©cĂ©dĂ©, mais il n’est pas la Cause. Il est nĂ© d’une Vierge aspirant une rose. Moi, comme ĂȘtre vivant, retenez bien ceci, Je ne suis qu’un limon par les vices noirci, J’ai de tous les pĂ©chĂ©s subi l’approche Ă©trange, Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange, Et mon corps par le mal est tout dĂ©shonorĂ© ; Ô vous tous, je serais bien vite dĂ©vorĂ© Si dans l’obscuritĂ© du cercueil solitaire Chaque faute engendre un ver de terre. Fils, le damnĂ© renaĂźt au fond du froid caveau Pour ĂȘtre par les vers dĂ©vorĂ© de nouveau ; Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine, Finie ouvre Ă  son vol l’immensitĂ© sereine. Fils, je suis le champ vil des sublimes combats, TantĂŽt l’homme d’en haut, tantĂŽt l’homme d’en bas, Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne Comme dans le dĂ©sert le sable et la citerne ; Ce qui n’empĂȘche pas que je n’aie, ĂŽ croyants ! Tenu tĂȘte dans l’ombre aux Anges effrayants Qui voudraient replonger l’homme dans les tĂ©nĂšbres, J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funĂšbres ; Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas Ă  pas, LuttĂ© contre quelqu’un que je ne voyais pas ; Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie, Ils ont jetĂ© sur moi leur haine et leur envie, Et, comme je sentais en moi la vĂ©ritĂ©, Je les ai combattus, mais sans ĂȘtre irritĂ©, Et, pendant le combat je criais “laissez faire ! Je suis le seul, nu, sanglant, blessĂ© ; je le prĂ©fĂšre. Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis ! Quand mĂȘme, se ruant sur moi, mes ennemis Auraient, pour m’attaquer dans cette voie Ă©troite, Le soleil Ă  leur gauche et la lune Ă  leur droite, Ils ne me feraient point reculer !” C’est ainsi Qu’aprĂšs avoir luttĂ© quarante ans, me voici ArrivĂ© sur le bord de la tombe profonde, Et j’ai devant moi Allah, derriĂšre moi le monde. Quant Ă  vous qui m’avez dans l’épreuve suivi, Comme les grecs HermĂšs et les hĂ©breux LĂ©vi, Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore. AprĂšs la froide nuit, vous verrez l’aube Ă©clore ; Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega, Les perles Ă  la mer et les astres Ă  l’ombre, Peut bien donner un peu de joie Ă  l’homme sombre . » Il ajouta Croyez, veillez ; courbez le front. Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront Sur le mur qui sĂ©pare Eden d’avec l’abĂźme, Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ; Presque personne n’est assez pur de pĂ©chĂ©s Pour ne pas mĂ©riter un chĂątiment ; tĂąchez, En priant, que vos corps touchent partout la terre ; L’enfer ne brĂ»lera dans son fatal mystĂšre Que ce qui n’aura point touchĂ© la cendre, et Dieu A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ; Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ; LĂ -haut sont les fruits purs dans les arbres augustes, Les chevaux sellĂ©s d’or, et, pour fuir aux sept dieux, Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ; Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse, Habite un pavillon fait d’une perle creuse ; Le gehennam attend les rĂ©prouvĂ©s ; malheur ! Ils auront des souliers de feu dont la chaleur Fera bouillir leur tĂȘte ainsi qu’une chaudiĂšre. La face des Ă©lus sera charmante et fiĂšre. » Il s’arrĂȘta donnant audience Ă  l’espoir. Puis poursuivant sa marche Ă  pas lents, il reprit Ô vivants ! Je rĂ©pĂšte Ă  tous que voici l’heure OĂč je vais me cacher dans une autre demeure ; Donc, hĂątez-vous. Il faut, le moment est venu, Que je sois dĂ©noncĂ© par ceux qui m’ont connu, Et que, si j’ai des torts, on me crache au visage. » La foule s’écartait muette Ă  son passage. Il se lava la barbe au puits d’AbouflĂ©ia. Un homme rĂ©clama trois drachmes, qu’il paya, Disant Mieux vaut payer ici que dans la tombe. » L’Ɠil du peuple Ă©tait doux comme un Ɠil de colombe En le regardant cet homme auguste, son appui ; Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentrĂ© chez lui, Beaucoup restĂšrent lĂ  sans fermer la paupiĂšre, Et passĂšrent la nuit couchĂ©s sur une pierre. Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ; AboubĂ©kre, dit-il, je ne puis me lever, Tu vas prendre le Livre et faire la priĂšre. » Et sa femme AĂŻscha se tenait en arriĂšre ; Il Ă©coutait pendant qu’AboubĂ©kre lisait, Et souvent Ă  voix basse achevait le verset ; Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte. Et l’Ange de la mort vers le soir Ă  la porte Apparut, demandant qu’on lui permĂźt d’entrer. Qu’il entre. » On vit alors son regard s’éclairer De la mĂȘme clartĂ© qu’au jour de sa naissance ; Et l’Ange lui dit Dieu dĂ©sire ta prĂ©sence. - Bien », dit-il. Un frisson sur les tempes courut, Un souffle ouvrit sa lĂšvre, et Mahomet mourut.
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FenĂȘtresouvertes. J’entends des voix. Lueurs Ă  travers ma paupiĂšre. Une cloche est en branle Ă  l’église Saint-Pierre. Cris des baigneurs. Plus prĂšs ! plus loin ! non, par ici ! Non, par lĂ  ! Les oiseaux gazouillent, Jeanne aussi. Georges l’appelle.
InayaPlume d'Eau Nombre de messages 50031Age 61Date d'inscription 05/11/2010Sujet Victor HUGO 1802-1885 On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sam 17 Sep - 010 On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tĂȘte; on se plaĂźt aux livres des vieux sages; On lit Virgile et Dante; on va joyeusement En voiture publique Ă  quelque endroit charmant, En riant aux Ă©clats de l'auberge et du gĂźte; Le regard d'une femme en passant vous agite; On aime, on est aimĂ©, bonheur qui manque aux rois! On Ă©coute le chant des oiseaux dans les bois Le matin, on s'Ă©veille, et toute une famille Vous embrasse, une mĂšre, une soeur, une fille! On dĂ©jeune en lisant son journal. Tout le jour On mĂȘle Ă  sa pensĂ©e espoir, travail, amour; La vie arrive avec ses passions troublĂ©es; On jette sa parole aux sombres assemblĂ©es; Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand; On est flot dans la foule, Ăąme dans la tempĂȘte; Tout vient et passe; on est en deuil, on est en fĂȘte; On arrive, on recule, on lutte avec effort... Puis, le vaste et profond silence de la mort! 11 juillet 1846, en revenant du cimetiĂšre.
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UnerĂ©citation du poĂšme «On vit, on parle» de Victor Hugo.đŸ‡«đŸ‡·A recitation of the poem “We live, we talk” by Victor Hugo.#LapoĂ©siefrançaise #Frenchpoetry
X Pendant que le marin, qui calcule et qui doute, Demande son chemin aux constellations ; Pendant que le berger, l’Ɠil plein de visions, Cherche au milieu des bois son Ă©toile et sa route ; Pendant que l’astronome, inondĂ© de rayons, PĂšse un globe Ă  travers des millions de lieues, Moi, je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur. Mais que ce saphir sombre est un abĂźme obscur ! On ne peut distinguer, la nuit, les robes bleues Des anges frissonnants qui glissent dans l’azur. Avril 1847.
Le« discours sur l’Afrique » que prononce Victor Hugo le 18 mai 1879, au cours d’un banquet oĂč l’on commĂ©more l’abolition de l’esclavage en prĂ©sence de Victor SchƓlcher, ne rĂ©vĂšle sans doute pas la face la plus Ă©clairĂ©e de l’écrivain et montre que mĂȘme les esprits les plus avancĂ©s peuvent ĂȘtre prisonniers de leur Ă©poque, de [] Bonjour, je suis en seconde et j'ai un commentaire de texte sur une poĂ©sie de Victor Hugo lĂ  voici On vit, on meurt On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tĂȘte ; on se plaĂźt aux livres des vieux sages ; On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement En voiture publique Ă  quelque endroit charmant, En riant aux Ă©clats de l'auberge et du gĂźte ; Le regard d'une femme en passant vous agite ; On aime, on est aimĂ©, bonheur qui manque aux rois ! On Ă©coute le chant des oiseaux dans les bois Le matin, on s'Ă©veille, et toute une famille Vous embrasse, une mĂšre, une soeur, une fille ! On dĂ©jeune en lisant son journal. Tout le jour On mĂȘle Ă  sa pensĂ©e espoir, travail, amour ; La vie arrive avec ses passions troublĂ©es ; On jette sa parole aux sombres assemblĂ©es ; Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; On est flot dans la foule, Ăąme dans la tempĂȘte ; Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fĂȘte ; On arrive, on recule, on lutte avec effort... Puis, le vaste et profond silence de la mort ! Je vais poster mon travail en dessous, pouvez-vous me dire si j'ai une bonne formulation ou une rĂ©ponse qui n'est pas assez correct etc Merci de vos rĂ©ponses et votre lecture PS Je n'ai pas souvent la ligne appartient Ă  la citation je le ferais ça au propre, et j'ai mis des indications entre parenthĂšses sur mon plan Introduction Le poĂšme "On vit, on meurt" tirĂ© du recueille Les comtemplations Ă©crit par Victor Hugo en 1856, qui suit le mouvement Romantique Victor Hugo laisse dans ce poĂšme une pensĂ©e pourquoi la vie nous procure une joie de vivre et nous entraĂźnent vers le deuil Le poĂšme met en scĂšne tout d'abord 2 axes, la force dynamique de la vie ainsi que une mĂ©diation sur la vanitĂ© humaine face Ă  la mort 1er sous-axe Victor Hugo nous montre ici que la vie est faite de sensation effet on trouve des termes du champ lexical de la joie joyeusementv, riant, bonheur. Nous remarquons l'utilisation plĂ©thorique de nom mĂšre, soeur, fille ,termes liĂ©s aux membres d'une famille, et l'expression " On aime, on est aimĂ©, bonheur qui manque aux rois" car les rois possĂšdent la richesse et le pouvoirs mais l'amour manque parfois Ă  leur bonheur. Et de sensation forte, la phrase On vit on parle, on a le ciel et les nuages" Ă©voque le ciel pour exprimer qu'on peut s'Ă©vader plus loin que l'au-delĂ  mais avec une petite barriĂšre les nuages L'expression "On lit Virgile et Dante" signifie qu'on aime lire les anciens livre qui raconte l'histoire d'une amitiĂ© entre 2 personnes L'expression "Le regard d'une femme en passant vous agite" exprime qu'on tombe sous les charmes d'une personne 2Ăšme sous-axe Victor Hugo nous montre ici que la vie est un mouvement perpĂ©tuel, effectivement nous observons que la phrase "On dĂ©jeune" en lisant son journal" est un prĂ©sent de rĂ©pĂ©tition signifie que le temps s'Ă©coule sans qu'on puisse l'arrĂȘter Et la vie est aussi un changement permanent, nous remarquons l'utilisation plĂ©thorique de cadre spatio-temporel "On va joyeusement / En voiture publique Ă  quelque endroit charmant" l'auberge, gĂźte Une occurrence plĂ©thorique d'adjectif antonymes "faible" et "fort", "grand" et "petit" On pense Ă  plusieurs chose Ă  la fois "on mĂȘle Ă  sa pensĂ©e espoir,travail et amour" Transition Ce poĂšme illustre la force dynamique mais aussi une mĂ©diation sur la vanitĂ© humaine face Ă  la mort 1er sous-axe Victor Hugo nous montre que la mort est Ă  la fois effrayante et inĂ©luctable effectivement l'expression "on est flot dans la foule, ame dans la tempĂȘte" exprime qu'on rejoindra les morts, on ne sait pas oĂč on sera transportĂ© et qu'on est seul dans cette tempĂȘte Ainsi que une l'utilisation des termes du champ lexical du mal troublĂ©es, sombres, deuil, silence, mort qui renforce cette la mort 2Ăšme sous-axe Victor Hugo nous montre que la mort surprend tous les hommes en effet la phrase exclamative de la ligne 20 "Puis,le vaste et profond silence de la mort !" que la mort est soudaine Le pronom personnel "On" est frĂ©quemment rĂ©pĂ©tĂ© qui est universelle pour affirmer que la mort touche n'importe qui. Conclusion Bilan GĂ©nĂ©ral Pour le bilan gĂ©nĂ©ral je ne sais pas comment la formuler ainsi que l'ouverture que je ne trouve pas, pouvez-vous m'aider comment faire le bilan gĂ©nĂ©ral ? Voici mon plan sur 2 axes 1 La force dynamique de la vie a la vie est faite de sensations positives et fortes b la vie est un mouvement perpĂ©tuel et un changement permanent 2 Une mĂ©diation sur la vanitĂ© humaine face Ă  la mort a La mort est Ă  la fois effrayante et inĂ©lucatable b La mort surprend tous les hommes Pendantque le marin, qui calcule et qui doute, Demande son chemin aux constellations ; Pendant que le berger, l’Ɠil plein de visions, Cherche au milieu des bois son Ă©toile et sa route ; Pendant que l’astronome, inondĂ© de rayons, PĂšse un globe Ă  travers des millions de lieues, Moi, je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur. .