1 18-10-2006 155326 Pierre InvitĂ© Sujet Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Bonjour , J'ai un commetaire a faire de Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalations. Voici le texte On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tĂȘte ; on se plaĂźt aux livres des vieux sages ; On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement En voiture publique Ă quelque endroit charmant, En riant aux Ă©clats de l'auberge et du gĂźte ; Le regard d'une femme en passant vous agite ; On aime, on est aimĂ©, bonheur qui manque aux rois ! On Ă©coute le chant des oiseaux dans les bois Le matin, on s'Ă©veille, et toute une famille Vous embrasse, une mĂšre, une soeur, une fille ! On dĂ©jeune en lisant son journal. Tout le jour On mĂȘle Ă sa pensĂ©e espoir, travail, amour ; La vie arrive avec ses passions troublĂ©es ; On jette sa parole aux sombres assemblĂ©es ; Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; On est flot dans la foule, Ăąme dans la tempĂȘte ; Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fĂȘte ; On arrive, on recule, on lutte avec effort... - Puis, le vaste et profond silence de la mort ! 11 juillet 1846, En revenant du peut ĂȘtre touver 2 partis le bonhuer, et la mort mais je n'arrive pas a trouver les sous parties.... Est ce que vous pouvez m'aider svp?? 2 RĂ©ponse de Marc 18-10-2006 160239 Marc Membre DĂ©connectĂ© Inscrit 03-06-2006 Messages 226 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Ce sujet d'ailleurs double n'aurait-il pas mieux sa place sous le titre Ecriture et langue française?Pauvre poĂšme, jettĂ© froidement sur une table opĂ©ratoire. Qu faut-il lui faire, au juste? Que doit-on chercher dedans? 3 RĂ©ponse de pierre 18-10-2006 165940 pierre InvitĂ© Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio et bien c'est un commentaire literraire de ce poĂšme, et j'arrive pas a trouver les sous parties.... Vous pouvez m'aider svp?? 4 RĂ©ponse de Marc 18-10-2006 172015 Marc Membre DĂ©connectĂ© Inscrit 03-06-2006 Messages 226 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Je ne pense pas que ce poĂšme ait des parties distinctes. On y voit deux aspects de la vie celui matĂ©riel, des actions et celui spirituel, des pensĂ©es. Mais je ne vois pas de fracture entre les deux ils se fondent l'un dans l'autre. 5 RĂ©ponse de pierre 18-10-2006 174702 pierre InvitĂ© Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio ok mais si il y a un commentaire Ă faire, c'est qu'il y a au moin deux parties, enfin noramelment^^...COmme partie il devrait y avoir le bonhuer puis la mort, non?Pour les sous parites j'en sais rien du tout et c'est pour ça que je demande votre aide... 6 RĂ©ponse de Marc 18-10-2006 175210 Marc Membre DĂ©connectĂ© Inscrit 03-06-2006 Messages 226 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Pour commencer quel est l'Ă©noncĂ© de l'exercice? 7 RĂ©ponse de Bounigne 18-10-2006 175454 Bounigne ModĂ©rateur DĂ©connectĂ© Inscrit 27-10-2005 Messages 678 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Salut Pierre !Ăclaire-nous un peu de quoi veux-tu parler dans tes parties ?Que veux-tu dire dans ta premiĂšre partie 'le bonheur' ?PS J'ai dĂ©placĂ© ton sujet pour le mettre dans une partie plus appropriĂ©e. 8 RĂ©ponse de P'tit prof 18-10-2006 203915 P'tit prof Membre DĂ©connectĂ© Inscrit 01-06-2005 Messages 8 570 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Encore un potache qui veut nous faire faire son travail !Seulement, nous ne pouvons rien pour lui, car nous ne savons pas dans quelle sĂ©quence s'inscrit ce poĂšme, de quel objet d'Ă©tude il relĂšve, donc ce que le prof attend de voir mis en se pose la question en quoi ce texte illustre-t-il l'objet d'Ă©tude ?Qu'il liste ses Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse, qu'il les trie, et son plan sera fait. ... ne supra crepidam sutor iudicaret. Pline l'Ancien 9 RĂ©ponse de Bookish Prat 18-10-2006 212559 Bookish Prat Membre DĂ©connectĂ© De Grenoble Inscrit 09-09-2006 Messages 2 959 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio P'tit prof a Ă©critQu'il se pose la question en quoi ce texte illustre-t-il l'objet d'Ă©tude ?Qu'il liste ses Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse, qu'il les trie, et son plan sera n'est pas le seul site Ă thĂšme linguistique infestĂ© par petits et gros malins. Sur , qui est une grosse galaxie dans cet univers-lĂ , ses web... ses responsables ont dĂ» publier une charte de bonne conduite bilingue Ă l'encontre de certains professionnels qui utilisaient les ressources des forums Ă des fins ceux que cela concerne, il peut ĂȘtre utile d'inclure dans un texte un marqueur discret et indĂ©lĂ©bile au fil des copiĂ©s-collĂ©s, un signe diacritique rĂ©current rare ou erronĂ© par exemple afin de prouver Ă©ventuellement que vous en ĂȘtes l'auteure. Jeunesse, folies. Vieillesse, douleurs ». Proverbe rom. 10 RĂ©ponse de Piotr 18-10-2006 214821 Piotr ModĂ©rateur DĂ©connectĂ© De Carcassonne Inscrit 17-09-2005 Messages 5 853 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Pierre a Ă©critJ'ai peut ĂȘtre touvĂ© 2 parties [...] Est ce que vous pouvez m'aider svp ? ?Bien sĂ»r que nous pouvons t'aider, avec plaisir. Il y a effectivement deux parties, les critĂšres sont grammaticaux * les 19 premiers vers, construits avec sujet + verbe + complĂ©ment; * enfin ce mĂąle vers vint, avec une ellipse lumineuse et une opposition monumentale entre ce petit dernier et tous les prĂ©cĂ©dents. Pour ce qui est des sous-parties, je n'en ai vu que dans la deuxiĂšme partie avant et aprĂšs la virgule. DĂ©solĂ© ! elle est pas belle, la vie ? 11 RĂ©ponse de P'tit prof 19-10-2006 000817 P'tit prof Membre DĂ©connectĂ© Inscrit 01-06-2005 Messages 8 570 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Oui, Piotr. Mais notre jeune ami ne parle pas des parties du poĂšme, mais des parties de son commentaire ! Il lui en faut deux, sans doute une exigence de son professeur que je me garderais bien de contredire... ... ne supra crepidam sutor iudicaret. Pline l'Ancien 12 RĂ©ponse de pierre 19-10-2006 190523 pierre InvitĂ© Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio P'tit prof a Ă©critEncore un potache qui veut nous faire faire son travail !Seulement, nous ne pouvons rien pour lui, car nous ne savons pas dans quelle sĂ©quence s'inscrit ce poĂšme, de quel objet d'Ă©tude il relĂšve, donc ce que le prof attend de voir mis en se pose la question en quoi ce texte illustre-t-il l'objet d'Ă©tude ?Qu'il liste ses Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse, qu'il les trie, et son plan sera ne comprend pas trop ce que tu veux dire...Comment ça lister l, trier les Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse?? je suis en 1ĂšreS et je suis pas trĂšs fort en français... 13 RĂ©ponse de pierre 19-10-2006 190636 pierre InvitĂ© Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio P'tit prof a Ă©critOui, Piotr. Mais notre jeune ami ne parle pas des parties du poĂšme, mais des parties de son commentaire ! Il lui en faut deux, sans doute une exigence de son professeur que je me garderais bien de contredire...En français, mes proffesseurs mon oujours dit de faire au moin 2 parties voir 3 parties si c'Ă©tait possible, non? 14 RĂ©ponse de P'tit prof 19-10-2006 192912 P'tit prof Membre DĂ©connectĂ© Inscrit 01-06-2005 Messages 8 570 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio Vous connaissez le poisson rouge calculateur ?Ses dresseurs lui ont appris Ă compter, mais ils ne lui ont pas appris Ă communiquer les rĂ©sultats !Etre en premiĂšre S n'est pas une excuse, au contraire les Ă©lĂšves de cette section d'excellence se doivent d'ĂȘtre bons en ne me ferez pas croire que vous ne savez pas ce qu'est une liste je reconnais que lister est du jargon contemporain, mais c'est commode, et un tri !Avant de vous soucier du nombre de parties que va comporter votre Ă©noncĂ©, demandez-vous quel sera son contenu. Le maçon rassemble ses briques avant de monter son mur !Dernier mot ce devoir vous est donnĂ© dans le cadre d'un objet d'Ă©tude. Quel est ce objet d'Ă©tude ? Car le devoir consiste Ă montrer en quoi le texte illustre particuliĂšrement cet objet... ... ne supra crepidam sutor iudicaret. Pline l'Ancien 15 RĂ©ponse de krokodilo 20-10-2006 175410 krokodilo InvitĂ© Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio PremiĂšre partie du commentaire Hugo Ă©tait un bon vivant, un bon vivant gargantuesque, un noceur, et cela se ressent dans la puissance Ă©vocatrice de ses Ă partir de ses mĂ©moires et des tĂ©moignages d'Ă©poque, insister sur ses partie En revenant du cimetiĂšre, il avait le moral dans les chaussettes, sinon il aurait pondu davantage qu'un petit vers terre Ă terre, compte tenu de sa productivitĂ© inhumaine, bien Ă©loignĂ©e de la philosophie des trente-cinq heures glisser habilement une transition vers les dĂ©bats de sociĂ©tĂ© et dĂ©velopper l'aspect politique de ce poĂšme.merci de me communiquer la note que vous aurez obtenue grĂące Ă mon aide. 16 RĂ©ponse de Bookish Prat 21-10-2006 050508 Bookish Prat Membre DĂ©connectĂ© De Grenoble Inscrit 09-09-2006 Messages 2 959 Re Commentaire Victor Hugo "On vit, on Parle" extrait des contempalatio krokodilo a Ă©critPremiĂšre partie du commentaire Hugo Ă©tait un bon vivant, un bon vivant gargantuesque, un noceur, et cela se ressent dans la puissance Ă©vocatrice de ses Ă partir de ses mĂ©moires et des tĂ©moignages d'Ă©poque, insister sur ses partie En revenant du cimetiĂšre, il avait le moral dans les chaussettes, sinon il aurait pondu davantage qu'un petit vers terre Ă terre, compte tenu de sa productivitĂ© inhumaine, bien Ă©loignĂ©e de la philosophie des trente-cinq heures glisser habilement une transition vers les dĂ©bats de sociĂ©tĂ© et dĂ©velopper l'aspect politique de ce poĂšme.merci de me communiquer la note que vous aurez obtenue grĂące Ă mon aide.Ca me rappelle un >madmad Jeunesse, folies. Vieillesse, douleurs ». Proverbe rom.
LareponseEndixmots. le 21/09/2014 Ă 20:47 Oui, , 2017. Les tĂȘtes seront rasĂ©es plus ou moins de prĂšs selon la facture Ă payer, parole de patriote!
Comme sâil pressentait que son heure Ă©tait proche Grave, il ne faisait plus Ă personne un reproche, Il marchait en rendant aux passants leur salut ; On le voyait vieillir chaque jour, quoiquâil eĂ»t A peine vingt poils blancs Ă sa barbe encore noire ; Il sâarrĂȘtait parfois pour voir les chameaux boire, Se souvenant du temps quâil Ă©tait chamelier. Il songeait longuement devant le saint pilier ; par moments il faisait mettre une femme nue Et la regardait, puis contemplait la nue, Et disait La beautĂ© sur la terre, au ciel le jour ». Il semblait avoir vu lâĂ©den, lâĂąge dâamour, Les temps antĂ©rieurs, lâĂšre immĂ©moriale. Il avait le front haut, la joue impĂ©riale, Le sourcil chauve, lâĆil profond et diligent, Le cou pareil au col dâune amphore dâargent, Lâair dâun NoĂ© qui sait le secret du dĂ©luge. Si des hommes venaient le consulter, ce juge Laissait lâun affirmer, lâautre rire et nier, Ecoutait en silence et parlait le dernier. Sa bouche Ă©tait toujours en train dâune priĂšre ; Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ; Il sâoccupait de lui-mĂȘme Ă traire ses brebis ; Il sâasseyait Ă terre et cousait ses habits. Il jeĂ»nait plus longtemps quâautrui les jours de jeĂ»ne, Quoiquâil perdĂźt sa force et quâil ne fĂ»t plus jeune. A soixante-trois ans une fiĂšvre le prit. Il relut le Coran de sa main mĂȘme Ă©crit, Puis il remit au fils de SĂ©id la banniĂšre, En lui disant Je touche Ă mon aube derniĂšre. Il nâest pas dâautre Dieu que Dieu. Combats pour lui. » Et son Ćil, voilĂ© dâombre, avait ce morne ennui Dâun vieux aigle forcĂ© dâabandonner son aire. Il vint Ă la mosquĂ©e Ă son heure ordinaire, AppuyĂ© sur Ali le peuple le suivant ; Et lâĂ©tendard sacrĂ© se dĂ©ployait au vent. LĂ , pĂąle, il sâĂ©cria, se tournant vers la foule ; Peuple, le jour sâĂ©teint, lâhomme passe et sâĂ©croule ; La poussiĂšre et la nuit, câest nous. Dieu seul est grand. Peuple je suis lâaveugle et suis lâignorant. Sans Dieu je serais vil plus que la bĂȘte immonde. » Un sheick lui dit Ă chef des vrais croyants ! Le monde, SitĂŽt quâil tâentendit, en ta parole crut ; Le jour oĂč tu naquit une Ă©toile apparut, Et trois tours du palais de ChosroĂšs tombĂšrent. » Lui, reprit Sur ma mort, les Anges dĂ©libĂšrent ; Lâheure arrive. Ecoutez. Si jâai de lâun de vous Mal parlĂ©, quâil se lĂšve, ĂŽ peuple, et devant tous Quâil mâinsulte et mâoutrage avant que je mâĂ©chappe, Si jâai frappĂ© quelquâun, que celui-lĂ me frappe. » Et, tranquille, il tendit aux passants son bĂąton. Une vieille, tondant la laine dâun mouton, Assise sur un seuil, lui cria Dieu tâassiste ! » Il semblait regarder quelque vision triste, Et songeait ; tout Ă coup, pensif, il dit VoilĂ , Vous tous, je suis un mot dans la bouche dâAllah ; Je suis cendre comme homme et feu comme prophĂšte. Jâai complĂ©tĂ© dâIssa la lumiĂšre imparfaite. Je suis la force, enfants ; JĂ©sus fut la douceur. Le soleil a toujours lâaube pour prĂ©curseur. JĂ©sus mâa prĂ©cĂ©dĂ©, mais il nâest pas la Cause. Il est nĂ© dâune Vierge aspirant une rose. Moi, comme ĂȘtre vivant, retenez bien ceci, Je ne suis quâun limon par les vices noirci, Jâai de tous les pĂ©chĂ©s subi lâapproche Ă©trange, Ma chair a plus dâaffront quâun chemin nâa de fange, Et mon corps par le mal est tout dĂ©shonorĂ© ; Ă vous tous, je serais bien vite dĂ©vorĂ© Si dans lâobscuritĂ© du cercueil solitaire Chaque faute engendre un ver de terre. Fils, le damnĂ© renaĂźt au fond du froid caveau Pour ĂȘtre par les vers dĂ©vorĂ© de nouveau ; Toujours sa chair revit, jusquâĂ ce que la peine, Finie ouvre Ă son vol lâimmensitĂ© sereine. Fils, je suis le champ vil des sublimes combats, TantĂŽt lâhomme dâen haut, tantĂŽt lâhomme dâen bas, Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne Comme dans le dĂ©sert le sable et la citerne ; Ce qui nâempĂȘche pas que je nâaie, ĂŽ croyants ! Tenu tĂȘte dans lâombre aux Anges effrayants Qui voudraient replonger lâhomme dans les tĂ©nĂšbres, Jâai parfois dans mes poings tordu leurs bras funĂšbres ; Souvent, comme Jacob, jâai la nuit, pas Ă pas, LuttĂ© contre quelquâun que je ne voyais pas ; Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie, Ils ont jetĂ© sur moi leur haine et leur envie, Et, comme je sentais en moi la vĂ©ritĂ©, Je les ai combattus, mais sans ĂȘtre irritĂ©, Et, pendant le combat je criais âlaissez faire ! Je suis le seul, nu, sanglant, blessĂ© ; je le prĂ©fĂšre. Quâils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis ! Quand mĂȘme, se ruant sur moi, mes ennemis Auraient, pour mâattaquer dans cette voie Ă©troite, Le soleil Ă leur gauche et la lune Ă leur droite, Ils ne me feraient point reculer !â Câest ainsi QuâaprĂšs avoir luttĂ© quarante ans, me voici ArrivĂ© sur le bord de la tombe profonde, Et jâai devant moi Allah, derriĂšre moi le monde. Quant Ă vous qui mâavez dans lâĂ©preuve suivi, Comme les grecs HermĂšs et les hĂ©breux LĂ©vi, Vous avez bien souffert, mais vous verrez lâaurore. AprĂšs la froide nuit, vous verrez lâaube Ă©clore ; Peuple, nâen doutez pas ; celui qui prodigua Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega, Les perles Ă la mer et les astres Ă lâombre, Peut bien donner un peu de joie Ă lâhomme sombre . » Il ajouta Croyez, veillez ; courbez le front. Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront Sur le mur qui sĂ©pare Eden dâavec lâabĂźme, Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ; Presque personne nâest assez pur de pĂ©chĂ©s Pour ne pas mĂ©riter un chĂątiment ; tĂąchez, En priant, que vos corps touchent partout la terre ; Lâenfer ne brĂ»lera dans son fatal mystĂšre Que ce qui nâaura point touchĂ© la cendre, et Dieu A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ; Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ; LĂ -haut sont les fruits purs dans les arbres augustes, Les chevaux sellĂ©s dâor, et, pour fuir aux sept dieux, Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ; Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse, Habite un pavillon fait dâune perle creuse ; Le gehennam attend les rĂ©prouvĂ©s ; malheur ! Ils auront des souliers de feu dont la chaleur Fera bouillir leur tĂȘte ainsi quâune chaudiĂšre. La face des Ă©lus sera charmante et fiĂšre. » Il sâarrĂȘta donnant audience Ă lâespoir. Puis poursuivant sa marche Ă pas lents, il reprit Ă vivants ! Je rĂ©pĂšte Ă tous que voici lâheure OĂč je vais me cacher dans une autre demeure ; Donc, hĂątez-vous. Il faut, le moment est venu, Que je sois dĂ©noncĂ© par ceux qui mâont connu, Et que, si jâai des torts, on me crache au visage. » La foule sâĂ©cartait muette Ă son passage. Il se lava la barbe au puits dâAbouflĂ©ia. Un homme rĂ©clama trois drachmes, quâil paya, Disant Mieux vaut payer ici que dans la tombe. » LâĆil du peuple Ă©tait doux comme un Ćil de colombe En le regardant cet homme auguste, son appui ; Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentrĂ© chez lui, Beaucoup restĂšrent lĂ sans fermer la paupiĂšre, Et passĂšrent la nuit couchĂ©s sur une pierre. Le lendemain matin, voyant lâaube arriver ; AboubĂ©kre, dit-il, je ne puis me lever, Tu vas prendre le Livre et faire la priĂšre. » Et sa femme AĂŻscha se tenait en arriĂšre ; Il Ă©coutait pendant quâAboubĂ©kre lisait, Et souvent Ă voix basse achevait le verset ; Et lâon pleurait pendant quâil priait de la sorte. Et lâAnge de la mort vers le soir Ă la porte Apparut, demandant quâon lui permĂźt dâentrer. Quâil entre. » On vit alors son regard sâĂ©clairer De la mĂȘme clartĂ© quâau jour de sa naissance ; Et lâAnge lui dit Dieu dĂ©sire ta prĂ©sence. - Bien », dit-il. Un frisson sur les tempes courut, Un souffle ouvrit sa lĂšvre, et Mahomet mourut.
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FenĂȘtresouvertes. Jâentends des voix. Lueurs Ă travers ma paupiĂšre. Une cloche est en branle Ă lâĂ©glise Saint-Pierre. Cris des baigneurs. Plus prĂšs ! plus loin ! non, par ici ! Non, par lĂ ! Les oiseaux gazouillent, Jeanne aussi. Georges lâappelle.
InayaPlume d'Eau Nombre de messages 50031Age 61Date d'inscription 05/11/2010Sujet Victor HUGO 1802-1885 On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sam 17 Sep - 010 On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tĂȘte; on se plaĂźt aux livres des vieux sages; On lit Virgile et Dante; on va joyeusement En voiture publique Ă quelque endroit charmant, En riant aux Ă©clats de l'auberge et du gĂźte; Le regard d'une femme en passant vous agite; On aime, on est aimĂ©, bonheur qui manque aux rois! On Ă©coute le chant des oiseaux dans les bois Le matin, on s'Ă©veille, et toute une famille Vous embrasse, une mĂšre, une soeur, une fille! On dĂ©jeune en lisant son journal. Tout le jour On mĂȘle Ă sa pensĂ©e espoir, travail, amour; La vie arrive avec ses passions troublĂ©es; On jette sa parole aux sombres assemblĂ©es; Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand; On est flot dans la foule, Ăąme dans la tempĂȘte; Tout vient et passe; on est en deuil, on est en fĂȘte; On arrive, on recule, on lutte avec effort... Puis, le vaste et profond silence de la mort! 11 juillet 1846, en revenant du cimetiĂšre.
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UnerĂ©citation du poĂšme «On vit, on parle» de Victor Hugo.đ«đ·A recitation of the poem âWe live, we talkâ by Victor Hugo.#LapoĂ©siefrançaise #Frenchpoetry
X Pendant que le marin, qui calcule et qui doute, Demande son chemin aux constellations ; Pendant que le berger, lâĆil plein de visions, Cherche au milieu des bois son Ă©toile et sa route ; Pendant que lâastronome, inondĂ© de rayons, PĂšse un globe Ă travers des millions de lieues, Moi, je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur. Mais que ce saphir sombre est un abĂźme obscur ! On ne peut distinguer, la nuit, les robes bleues Des anges frissonnants qui glissent dans lâazur. Avril 1847.
Le« discours sur lâAfrique » que prononce Victor Hugo le 18 mai 1879, au cours dâun banquet oĂč lâon commĂ©more lâabolition de lâesclavage en prĂ©sence de Victor SchĆlcher, ne rĂ©vĂšle sans doute pas la face la plus Ă©clairĂ©e de lâĂ©crivain et montre que mĂȘme les esprits les plus avancĂ©s peuvent ĂȘtre prisonniers de leur Ă©poque, de []
Bonjour, je suis en seconde et j'ai un commentaire de texte sur une poĂ©sie de Victor Hugo lĂ voici On vit, on meurt On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tĂȘte ; on se plaĂźt aux livres des vieux sages ; On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement En voiture publique Ă quelque endroit charmant, En riant aux Ă©clats de l'auberge et du gĂźte ; Le regard d'une femme en passant vous agite ; On aime, on est aimĂ©, bonheur qui manque aux rois ! On Ă©coute le chant des oiseaux dans les bois Le matin, on s'Ă©veille, et toute une famille Vous embrasse, une mĂšre, une soeur, une fille ! On dĂ©jeune en lisant son journal. Tout le jour On mĂȘle Ă sa pensĂ©e espoir, travail, amour ; La vie arrive avec ses passions troublĂ©es ; On jette sa parole aux sombres assemblĂ©es ; Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; On est flot dans la foule, Ăąme dans la tempĂȘte ; Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fĂȘte ; On arrive, on recule, on lutte avec effort... Puis, le vaste et profond silence de la mort ! Je vais poster mon travail en dessous, pouvez-vous me dire si j'ai une bonne formulation ou une rĂ©ponse qui n'est pas assez correct etc Merci de vos rĂ©ponses et votre lecture PS Je n'ai pas souvent la ligne appartient Ă la citation je le ferais ça au propre, et j'ai mis des indications entre parenthĂšses sur mon plan Introduction Le poĂšme "On vit, on meurt" tirĂ© du recueille Les comtemplations Ă©crit par Victor Hugo en 1856, qui suit le mouvement Romantique Victor Hugo laisse dans ce poĂšme une pensĂ©e pourquoi la vie nous procure une joie de vivre et nous entraĂźnent vers le deuil Le poĂšme met en scĂšne tout d'abord 2 axes, la force dynamique de la vie ainsi que une mĂ©diation sur la vanitĂ© humaine face Ă la mort 1er sous-axe Victor Hugo nous montre ici que la vie est faite de sensation effet on trouve des termes du champ lexical de la joie joyeusementv, riant, bonheur. Nous remarquons l'utilisation plĂ©thorique de nom mĂšre, soeur, fille ,termes liĂ©s aux membres d'une famille, et l'expression " On aime, on est aimĂ©, bonheur qui manque aux rois" car les rois possĂšdent la richesse et le pouvoirs mais l'amour manque parfois Ă leur bonheur. Et de sensation forte, la phrase On vit on parle, on a le ciel et les nuages" Ă©voque le ciel pour exprimer qu'on peut s'Ă©vader plus loin que l'au-delĂ mais avec une petite barriĂšre les nuages L'expression "On lit Virgile et Dante" signifie qu'on aime lire les anciens livre qui raconte l'histoire d'une amitiĂ© entre 2 personnes L'expression "Le regard d'une femme en passant vous agite" exprime qu'on tombe sous les charmes d'une personne 2Ăšme sous-axe Victor Hugo nous montre ici que la vie est un mouvement perpĂ©tuel, effectivement nous observons que la phrase "On dĂ©jeune" en lisant son journal" est un prĂ©sent de rĂ©pĂ©tition signifie que le temps s'Ă©coule sans qu'on puisse l'arrĂȘter Et la vie est aussi un changement permanent, nous remarquons l'utilisation plĂ©thorique de cadre spatio-temporel "On va joyeusement / En voiture publique Ă quelque endroit charmant" l'auberge, gĂźte Une occurrence plĂ©thorique d'adjectif antonymes "faible" et "fort", "grand" et "petit" On pense Ă plusieurs chose Ă la fois "on mĂȘle Ă sa pensĂ©e espoir,travail et amour" Transition Ce poĂšme illustre la force dynamique mais aussi une mĂ©diation sur la vanitĂ© humaine face Ă la mort 1er sous-axe Victor Hugo nous montre que la mort est Ă la fois effrayante et inĂ©luctable effectivement l'expression "on est flot dans la foule, ame dans la tempĂȘte" exprime qu'on rejoindra les morts, on ne sait pas oĂč on sera transportĂ© et qu'on est seul dans cette tempĂȘte Ainsi que une l'utilisation des termes du champ lexical du mal troublĂ©es, sombres, deuil, silence, mort qui renforce cette la mort 2Ăšme sous-axe Victor Hugo nous montre que la mort surprend tous les hommes en effet la phrase exclamative de la ligne 20 "Puis,le vaste et profond silence de la mort !" que la mort est soudaine Le pronom personnel "On" est frĂ©quemment rĂ©pĂ©tĂ© qui est universelle pour affirmer que la mort touche n'importe qui. Conclusion Bilan GĂ©nĂ©ral Pour le bilan gĂ©nĂ©ral je ne sais pas comment la formuler ainsi que l'ouverture que je ne trouve pas, pouvez-vous m'aider comment faire le bilan gĂ©nĂ©ral ? Voici mon plan sur 2 axes 1 La force dynamique de la vie a la vie est faite de sensations positives et fortes b la vie est un mouvement perpĂ©tuel et un changement permanent 2 Une mĂ©diation sur la vanitĂ© humaine face Ă la mort a La mort est Ă la fois effrayante et inĂ©lucatable b La mort surprend tous les hommes
Pendantque le marin, qui calcule et qui doute, Demande son chemin aux constellations ; Pendant que le berger, lâĆil plein de visions, Cherche au milieu des bois son Ă©toile et sa route ; Pendant que lâastronome, inondĂ© de rayons, PĂšse un globe Ă travers des millions de lieues, Moi, je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur.
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