La guerre secrĂšte au PortugalLe Gladio disposait dâune base efficace dans le Portugal de Salazar. Bien quâon nâen connaisse quâindirectement le fonctionnement, via les enquĂȘtes italiennes, lâhistorien Daniele Ganser a pu Ă©tablir son rĂŽle au Portugal mĂȘme et dans ses colonies africaines. GrĂące Ă ce dispositif, lâOTAN ne sâest pas contentĂ© dâassassiner des opposants Ă Salazar, mais aussi des leaders rĂ©volutionnaires africains de premier plan comme AmĂlcar mai 1926, le gĂ©nĂ©ral Gomes da Costa prit le pouvoir au Portugal par un coup dâĂtat, abolit la Constitution et le Parlement et instaura la dictature. Quelques annĂ©es plus tard, le dictateur Salazar prit les rĂȘnes du pays. Pendant la guerre civile espagnole, il soutint le gĂ©nĂ©ral Franco Ă qui il fournit des troupes et du matĂ©riel. Les deux hommes sâalliĂšrent pour garantir Ă Hitler et Ă Mussolini la neutralitĂ© de toute la pĂ©ninsule IbĂ©rique, facilitant ainsi considĂ©rablement leur tĂąche sur le front ouest. Les quatre dictateurs sâaccordaient sur la nĂ©cessitĂ© de combattre et dâanĂ©antir le communisme en Union soviĂ©tique et dans leurs pays lâURSS Ă©tant sortie victorieuse de la seconde guerre mondiale et Hitler et Mussolini ayant Ă©tĂ© dĂ©faits, Salazar et Franco se trouvĂšrent dans une position dĂ©licate en 1945. Cependant, les Ătats-Unis du PrĂ©sident Truman Ă©tant engagĂ©s dans une guerre mondiale contre le communisme, les deux dictateurs de la pĂ©ninsule purent bĂ©nĂ©ficier de lâappui silencieux de Washington et de Londres. MalgrĂ© le soutien de Salazar au putsch de Franco et son alliance avec les puissances de lâAxe, le Portugal fut autorisĂ© Ă figurer, Ă la surprise de beaucoup, au nombre des membres fondateurs de lâOTAN en 1949. Sâen suivit un rĂšgne quasiment sans partage de prĂšs de 40 ans jusquâĂ ce que la mort de Salazar en 1970 permette enfin au Portugal dâamorcer une transition dĂ©mocratique et dâintĂ©grer lâUnion lâimage de ce que lâon a pu observer dans les dictatures dâextrĂȘme droite dâAmĂ©rique Latine et sous le rĂ©gime autoritaire de Franco, le peuple portugais Ă©tait lui aussi surveillĂ© en permanence par un appareil sĂ©curitaire opĂ©rant dans lâombre et en dehors de tout cadre lĂ©gal dĂ©fini par le Parlement. Les coups tordus visant lâopposition politique et les communistes se multipliĂšrent sous le rĂ©gime de Salazar. Ces opĂ©rations Ă©taient menĂ©es par des services et organes divers dont la tristement cĂ©lĂšbre Policia Internacionale de Defensa do Estado ou PIDE, les services secrets militaire enquĂȘte approfondie nâayant Ă©tĂ© menĂ©e sur les organisations dâextrĂȘme droite et les opĂ©rations spĂ©ciales qui eurent cours sous la dictature de Salazar, les liens avec le rĂ©seau stay-behind anticommuniste de lâOTAN demeurent incertains. Lâexistence au Portugal dâarmĂ©es secrĂštes proches de la CIA et de lâOTAN fut rĂ©vĂ©lĂ©e pour la premiĂšre fois en 1990, suite Ă la dĂ©couverte du Gladio italien. Au Portugal, une radio lisbonnaise a rapportĂ© que des cellules dâun rĂ©seau associĂ© Ă lâOpĂ©ration Gladio avaient Ă©tĂ© employĂ©es durant les annĂ©es cinquante pour soutenir la dictature dâextrĂȘme droite du Dr Salazar », put-on lire dans la presse internationale. Cinq ans plus tard, lâauteur amĂ©ricain Michael Parenti Ă©crivit, sans toutefois nommer ses sources, que des agents de Gladio avaient aidĂ© Ă consolider le rĂ©gime fasciste du Portugal ».Plus prĂ©cisĂ©ment, la presse locale rĂ©vĂ©la en 1990 que lâarmĂ©e secrĂšte du Portugal existait sous le nom de code Aginter Press ». Sous le titre "Gladio" opĂ©rait au Portugal », le quotidien portugais O Jornal annonça Ă une population abasourdie que Le rĂ©seau secret, conçu au sein mĂȘme de lâOTAN et financĂ© par la CIA dont lâexistence vient dâĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©e par Giulio Andreotti, disposait dâune branche au Portugal, active dans les annĂ©es soixante et soixante-dix. Elle portait le nom dâ"Aginter Press" » et fut vraisemblablement impliquĂ©e dans des assassinats sur le territoire national ainsi que dans les colonies portugaises en Afrique. Aginter Press nâavait strictement rien Ă voir avec la presse. Cette agence nâimprimait ni livres ni brochures de propagande anticommuniste, mais entraĂźnait des terroristes dâextrĂȘme droite et donnait dans les coups tordus et les opĂ©rations clandestines Ă lâintĂ©rieur et Ă lâextĂ©rieur des frontiĂšres du Portugal. Cette organisation, aussi mystĂ©rieuse que violente, Ă©tait soutenue par la CIA et commandĂ©e par des cadres de lâextrĂȘme droite europĂ©enne qui, avec lâaide de la PIDE, enrĂŽlaient des militants fascistes. LâenquĂȘte menĂ©e par le SĂ©nat italien sur Gladio et le terrorisme permit dâĂ©tablir que certains extrĂ©mistes italiens avaient Ă©tĂ© formĂ©s par Aginter Press. Alors que lâon apprenait au Portugal quâune sous-division dâAginter Press baptisĂ©e Organisation ArmĂ©e contre le Communisme International » avait Ă©galement opĂ©rĂ© en Italie, les sĂ©nateurs italiens dĂ©couvrirent que lâorganisation Aginter Press avait reçu lâappui de la CIA et quâelle Ă©tait dirigĂ©e par le capitaine Yves Guillon, plus connu sous le pseudonyme dâYves GuĂ©rain-SĂ©rac, un spĂ©cialiste des opĂ©rations de guerre clandestine Ă qui les Ătats-Unis avaient dĂ©cernĂ© plusieurs mĂ©dailles militaires dont lâAmerican Bronze Star pour sâĂȘtre distinguĂ© lors de la guerre de CorĂ©e. DâaprĂšs ce quâindiquent les rĂ©sultats de lâenquĂȘte criminelle », concluait le rapport dâenquĂȘte italien, Aginter Press Ă©tait une centrale de renseignement proche de la CIA et des services secrets portugais et spĂ©cialisĂ©e dans les opĂ©rations de provocation. » Tandis que le gouvernement portugais rĂ©pugnait Ă ouvrir une enquĂȘte sur lâhistoire sombre dâAginter Press et de la guerre secrĂšte, la Commission sĂ©natoriale italienne poursuivait, elle, ses recherches et, en 1997, elle entendit le juge Guido Salvini. VĂ©ritable expert en matiĂšre de terrorisme dâextrĂȘme droite, le magistrat avait examinĂ© en dĂ©tail les documents disponibles sur Aginter Press. Le sĂ©nateur Manca lâinterrogea La CIA amĂ©ricaine est-elle, selon vous, directement responsable des opĂ©rations menĂ©es par Aginter Press ? », ce Ă quoi le juge rĂ©pondit SĂ©nateur Manca, vous posez lĂ une question trĂšs importante », et demanda, compte tenu de la nature dĂ©licate de sa rĂ©ponse, Ă pouvoir y rĂ©pondre en privĂ©. On le lui accorda et tous les documents furent dĂšs lors classĂ©s confidentiels. En public, le juge Salvini expliqua quâil est difficile de donner une dĂ©finition exacte de ce quâest Aginter Press », mais se livra tout de mĂȘme Ă une tentative de description Câest une organisation qui, dans de nombreux pays, en Italie notamment, inspire et soutient les plans de groupes soigneusement choisis qui agissent selon des protocoles dĂ©finis contre une situation quâils ont dĂ©cidĂ©e de combattre. » LâarmĂ©e anticommuniste secrĂšte de la CIA Aginter Press opĂšre, poursuivit-il, en fonction de ses buts et de ses valeurs, qui sont essentiellement la dĂ©fense de lâOccident contre une probable et imminente invasion de lâEurope par les troupes de lâURSS et des pays communistes ». Toujours selon le juge italien, lâarmĂ©e secrĂšte portugaise assurait, comme la plupart des autres rĂ©seaux dâEurope de lâOuest, une double fonction. Le rĂ©seau stay-behind sâentraĂźnait secrĂštement pour une Ă©ventuelle invasion soviĂ©tique et, dans lâattente de cette invasion, sâen prenait aux mouvements politiques de gauche, suivant des stratĂ©gies de guerre clandestine pratiquĂ©es dans plusieurs pays dâEurope bon nombre de ses membres avaient dĂ©jĂ servi dans diffĂ©rents groupuscules anticommunistes au cours des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, Aginter Press ne fut officiellement fondĂ©e Ă Lisbonne quâen septembre 1966. Il semble que ses fondateurs et la CIA aient Ă©tĂ© guidĂ©s moins par la crainte dâune invasion soviĂ©tique que par les possibilitĂ©s dâaction interne. En effet, cette pĂ©riode Ă©tait marquĂ©e par les manifestations de la gauche dĂ©nonçant la guerre au Vietnam et le soutien apportĂ© par les Ătats-Unis aux dictatures dâextrĂȘme droite en AmĂ©rique Latine et en Europe, au Portugal notamment. Le dictateur Salazar et sa police, la PIDE, redoutaient particuliĂšrement les consĂ©quences dâun tel mouvement social susceptible de dĂ©stabiliser le rĂ©gime, ils firent donc appel Ă Aginter Press afin de lâ plupart des soldats de lâombre qui furent recrutĂ©s par la CIA pour aller grossir les rangs de cette armĂ©e secrĂšte avaient dĂ©jĂ combattu en Afrique et en Asie du Sud-Est oĂč ils avaient en vain tentĂ© dâempĂȘcher lâaccession Ă lâindĂ©pendance des anciennes colonies europĂ©ennes. Le directeur dâAginter Press, le capitaine Yves GuĂ©rain-SĂ©rac lui-mĂȘme, catholique fervent et ardent anticommuniste recrutĂ© par la CIA, Ă©tait un ancien officier de lâarmĂ©e française qui avait assistĂ© Ă la dĂ©faite de la France face au Reich au cours de la seconde guerre mondiale. Il avait Ă©galement combattu pendant la guerre dâIndochine 1946-1954, la guerre de CorĂ©e 1950-1953 et la Guerre dâAlgĂ©rie 1954-1962. Il avait servi dans la fameuse 11e Demi-Brigade Parachutiste de Choc, lâunitĂ© chargĂ©e des coups tordus placĂ©e sous les ordres du SDECE, le service de renseignement extĂ©rieur français, lui-mĂȘme proche du rĂ©seau stay-behind Rose des Vents. En 1961, GuĂ©rain-SĂ©rac avait fondĂ©, avec dâautres officiers aguerris du 11e Choc, lâOrganisation de lâArmĂ©e SecrĂšte, ou OAS, qui lutta pour lâAlgĂ©rie française et tenta de renverser le gouvernement du gĂ©nĂ©ral de Gaulle pour instaurer un rĂ©gime autoritaire que lâAlgĂ©rie eut accĂ©dĂ© Ă lâindĂ©pendance en 1962 et que de Gaulle eut dissous lâOAS, les anciens officiers de lâarmĂ©e secrĂšte, dont GuĂ©rain-SĂ©rac, couraient toujours un grand danger. Ils fuirent lâAlgĂ©rie et offrirent aux dictateurs dâAmĂ©rique Latine et dâEurope leur grande expĂ©rience de la guerre secrĂšte, des opĂ©rations clandestines, du terrorisme et du contre-terrorisme en Ă©change du droit dâasile. Cette diaspora de lâOAS vint renforcer les organisations dâactivistes dâextrĂȘme droite de nombreux pays. En juin 1962, Franco fit appel aux talents dâYves GuĂ©rain-SĂ©rac afin quâil rejoigne le combat de lâarmĂ©e secrĂšte espagnole contre lâopposition. DâEspagne, GuĂ©rain-SĂ©rac gagna ensuite le Portugal, qui Ă©tait Ă ses yeux le dernier empire colonial et surtout le dernier rempart contre le communisme et lâathĂ©isme. En parfait soldat de la guerre froide, il offrit ses services Ă Salazar Les autres ont dĂ©posĂ© les armes, moi non. AprĂšs lâOAS, jâai fui au Portugal pour continuer le combat et le mener Ă sa vĂ©ritable Ă©chelle - câest-Ă -dire Ă lâĂ©chelle planĂ©taire ».Au Portugal, GuĂ©rain-SĂ©rac sâassocia Ă des extrĂ©mistes français et Ă des renĂ©gats de lâOAS. Lâancien pĂ©tainiste Jacques Ploncard dâAssac le prĂ©senta aux milieux fascistes et aux membres de la PIDE. En raison de sa grande expĂ©rience, GuĂ©rain-SĂ©rac fut recrutĂ© comme instructeur au sein de la Legiao Portuguesa et des unitĂ©s de contre-guĂ©rilla de lâarmĂ©e portugaise. Câest dans ce contexte quâil crĂ©a, avec lâaide de la PIDE et de la CIA, Aginter Press, une armĂ©e anticommuniste ultra-secrĂšte. Lâorganisation mit en place ses propres camps dâentraĂźnement dans lesquels mercenaires et terroristes suivaient un programme de trois semaines de formation aux opĂ©rations secrĂštes comprenant notamment les techniques dâattentat Ă la bombe, dâassassinat silencieux, les mĂ©thodes de subversion, de communication clandestine, dâinfiltration et de guerre cĂŽtĂ©s de GuĂ©rain-SĂ©rac, le terroriste dâextrĂȘme droite Stefano Delle Chiaie participa lui aussi Ă la fondation dâAginter Press. Nous agissions contre les communistes, contre la bourgeoisie Ă©tablie et contre la dĂ©mocratie qui nous avait privĂ© de notre libertĂ©. Nous Ă©tions donc forcĂ©s de recourir Ă la violence », expliqua plus tard Delle Chiaie. On nous considĂ©rait comme des criminels mais en rĂ©alitĂ© nous Ă©tions les victimes dâun mouvement libĂ©ral antifasciste. Nous voulions rĂ©pandre nos idĂ©es, nous voulions ĂȘtre entendus dans le monde entier. » Vers le milieu des annĂ©es soixante, Delle Chiaie, alors ĂągĂ© de 30 ans, fonda avec GuĂ©rain-SĂ©rac, et avec le soutien de la CIA, lâarmĂ©e secrĂšte Aginter. Avec un de mes amis français [GuĂ©rain-SĂ©rac], jâai alors dĂ©cidĂ© [en 1965] de fonder lâagence de presse Aginter Press afin de nous donner les moyens de dĂ©fendre nos opinions politiques. » Au cours des annĂ©es qui suivirent, Delle Chiaie devint peut-ĂȘtre le combattant le plus sanguinaire de la guerre secrĂšte. En Italie, il prit part Ă des coups dâĂtat et Ă des attentats, dont celui de la Piazza Fontana en 1969, et, avec le nazi Klaus Barbie, dit le Boucher de Lyon », il contribua Ă consolider le pouvoir de dictateurs sud-amĂ©ricains. Nos effectifs se composent de deux types dâhommes des officiers qui nous ont rejoints aprĂšs avoir combattu en Indochine et en AlgĂ©rie et mĂȘme certains qui se sont engagĂ©s aprĂšs la bataille de CorĂ©e », expliqua le directeur dâAginter GuĂ©rain-SĂ©rac en personne, des intellectuels qui pendant cette mĂȘme pĂ©riode se sont intĂ©ressĂ©s Ă lâĂ©tude des techniques de subversion marxiste ». Ces intellectuels, comme il le fit observer, avaient formĂ© des groupes dâĂ©tude et partageaient leurs expĂ©riences pour tenter de dissĂ©quer les techniques de subversion marxiste et de jeter les bases dâune contre-technique ». La bataille, cela ne faisait aucun doute pour lui, devait ĂȘtre menĂ©e dans de nombreux pays Au cours de cette pĂ©riode, nous avons Ă©tabli des contacts systĂ©matiques avec des groupes aux idĂ©es proches des nĂŽtres qui ont Ă©mergĂ© en Italie, en Belgique, en Allemagne, en Espagne et au Portugal, dans lâoptique de constituer le noyau dâune vĂ©ritable Ligue Occidentale de Lutte contre le Marxisme ».DĂ©barquant directement de théùtres dâopĂ©rations, de nombreux combattants de lâombre, et surtout leurs instructeurs, dont GuĂ©rain-SĂ©rac, nâavaient que peu dâestime ou de connaissance des mĂ©thodes de rĂ©solution pacifique de conflits. Le directeur dâAginter lui-mĂȘme Ă©tait convaincu, comme beaucoup dâautres, que la lutte contre le communisme en Europe de lâOuest impliquait nĂ©cessairement le recours au terrorisme Dans la premiĂšre phase de notre activitĂ© politique, nous devons instaurer le chaos dans toutes les structures du rĂ©gime », dĂ©clara-t-il sans prĂ©ciser Ă quel pays il faisait allusion. Deux formes de terrorisme permettent dâobtenir un tel rĂ©sultat le terrorisme aveugle par des attentats visant un grand nombre de civils et le terrorisme sĂ©lectif par lâĂ©limination de personnalitĂ©s ciblĂ©es. » Dans un cas comme dans lâautre, lâattentat secrĂštement perpĂ©trĂ© par lâextrĂȘme droite devait ĂȘtre imputĂ© Ă la gauche, comme le souligna le champion et idĂ©ologue du terrorisme anticommuniste Ces attaques contre lâĂtat doivent autant que possible passer pour des âactivitĂ©s communistesâ ». Les attentats terroristes des armĂ©es secrĂštes Ă©taient conçus comme un moyen de discrĂ©diter le rĂ©gime en place et de le contraindre Ă basculer Ă droite Ensuite, nous devons intervenir au cĆur de lâappareil militaire, du pouvoir judiciaire et de lâĂglise, afin dâinfluencer lâopinion publique, de proposer une solution et de dĂ©montrer clairement la faiblesse de lâarsenal juridique actuel Lâopinion publique doit ĂȘtre polarisĂ©e de telle maniĂšre que nous apparaissions comme le seul instrument capable de sauver la nation. Il semble Ă©vident que nous aurons besoin de moyens financiers considĂ©rables pour mener Ă bien de telles opĂ©rations. »Humberto Delgado, le gĂ©nĂ©ral sans peur », se prĂ©sente Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle portugaise de 1958. Il est battu grĂące Ă une gigantesque fraude Ă©lectorale et doit sâenfuir en AlgĂ©rie. Il est assassinĂ© en 1965 par un commando de la PIDE prĂ©parĂ© par le Gladio, sous le commandement de Rosa CIA et la PIDE, les services secrets militaires de Salazar, se chargĂšrent de fournir les fonds nĂ©cessaires Ă lâentreprise terroriste du capitaine GuĂ©rain-SĂ©rac. Câest dans un document interne dâAginter intitulĂ© Notre ActivitĂ© Politique » et datĂ© de novembre 1969 et qui fut dĂ©couvert fin 1974 que celui-ci dĂ©crit comment un pays peut ĂȘtre la cible dâune guerre secrĂšte Notre conviction est que la premiĂšre phase de lâactivitĂ© politique doit consister Ă crĂ©er les conditions favorables Ă lâinstauration du chaos dans toutes les structures du rĂ©gime ». ĂlĂ©ment essentiel de cette stratĂ©gie, les violences perpĂ©trĂ©es devaient ĂȘtre mises Ă lâactif des communistes et chaque indice devait, bien entendu, mener Ă cette conclusion. Nous pensons quâil faut, dans un premier temps, dĂ©truire la structure mĂȘme de lâĂtat dĂ©mocratique sous couvert dâactivitĂ©s communistes ou pro-chinoises. » Le document insistait ensuite sur la nĂ©cessitĂ© dâinfiltrer les groupes de militants de gauche afin de mieux les manipuler En outre, nous disposons dâhommes infiltrĂ©s dans ces groupes et qui nous permettront dâagir sur lâidĂ©ologie mĂȘme du milieu - par des actions de propagande et autres, menĂ©es de telle maniĂšre quâelles sembleront ĂȘtre lâĆuvre de nos adversaires communistes ». De telles opĂ©rations menĂ©es sous fausse banniĂšre, concluait ce plan dâaction, crĂ©eront un sentiment dâhostilitĂ© Ă lâĂ©gard de ceux qui menacent la paix de chacune de nos nations », comprenez les communistes. Au cours de la premiĂšre phase de leur plan, les officiers, mercenaires et terroristes dâAginter Press sâemployĂšrent Ă affaiblir et Ă anĂ©antir les factions de guĂ©rilleros luttant pour lâindĂ©pendance des colonies portugaises. Vers le milieu des annĂ©es soixante, le premier théùtre dâopĂ©rations de lâorganisation ne fut donc pas lâEurope mais lâAfrique oĂč lâarmĂ©e portugaise Ă©tait aux prises avec des mouvements indĂ©pendantistes. Aginter dĂ©ploya ses responsables dâopĂ©rations dans les pays limitrophes de lâAfrique portugaise. Leurs objectifs comportaient lâĂ©limination des leaders des mouvements de libĂ©ration, lâinfiltration, lâĂ©tablissement de rĂ©seaux dâinformateurs et dâagents provocateurs et lâutilisation de faux mouvements de libĂ©ration. » Ces guerres secrĂštes Ă©taient menĂ©es en coordination avec la PIDE et dâautres services du gouvernement portugais. Aginter correspondait par Ă©crit avec la PIDE dans le cadre de ses opĂ©rations spĂ©ciales et de ses missions dâespionnage. ».AmĂlcar Cabral, le leader du Partido Africano da IndependĂȘncia da GuinĂ© e Cabo Varde PAIGC, rĂȘvait de libĂ©rer la GuinĂ©e et le Cap Vert du colonialisme portugais, et de les fusionner au sein dâun seul Etat souverain et socialiste. Il a Ă©tĂ© assassinĂ© en 1973 par le les plus importantes personnalitĂ©s qui furent victimes des assassinats orchestrĂ©s par Aginter au Portugal et dans les colonies figurent vraisemblablement Humberto Delgado, leader de lâopposition portugaise, Amilcar Cabral, lâune des figures emblĂ©matiques de la rĂ©volution africaine, et Eduardo Mondlane, leader et prĂ©sident du parti de libĂ©ration du Mozambique, le FRELIMO Frente de Liberaçao de Mozambique, qui fut tuĂ© en fĂ©vrier 1969. MalgrĂ© la violence des mĂ©thodes employĂ©es, le Portugal ne parvint Ă empĂȘcher ses colonies dâaccĂ©der Ă lâindĂ©pendance. Goa fut rattachĂ©e Ă lâInde en 1961. La GuinĂ©e-Bissau devint indĂ©pendante en 1974, lâAngola et le Mozambique en 1975 tandis que, la mĂȘme annĂ©e, le Timor Oriental Ă©tait envahi par lâ Ă ces guerres coloniales, Aginter Press joua Ă©galement un rĂŽle majeur dans les guerres secrĂštes menĂ©es contre les communistes dâEurope occidentale. Les documents disponibles sur les armĂ©es stay-behind de lâOTAN et la guerre clandestine semblent indiquer que lâorganisation lisbonnaise fut responsable de plus de violences et de meurtres quâaucune autre armĂ©e secrĂšte du vieux continent. Ses soldats de lâombre agissaient avec une mentalitĂ© Ă part. Contrairement Ă leurs homologues du P26 suisse ou du ROC norvĂ©gien, ils prenaient part Ă de vĂ©ritables guerres ouvertes dans les colonies et tuaient Ă la chaĂźne, sous le commandement dâun capitaine qui, fort dâune expĂ©rience acquise en Indochine, en CorĂ©e et en AlgĂ©rie, ne concevait aucun autre moyen dâaction que la commise par les combattants de lâombre au nom de la lutte contre le communisme sur laquelle nous sommes le mieux renseignĂ©s est probablement lâattentat de la Piazza Fontana qui frappa les capitales politiques et industrielles de lâItalie, Rome et Milan, peu avant NoĂ«l, le 12 dĂ©cembre 1969. Ce jour-lĂ , 4 bombes explosĂšrent dans les deux villes, tuant aveuglĂ©ment 16 civils, pour la plupart des paysans qui se rendaient Ă la Banca Nazionale DellâAgricultura de Milan pour y dĂ©poser les modestes revenus dâune journĂ©e de marchĂ©. Quatre-vingts autres personnes furent blessĂ©es et mutilĂ©es. Lâune des bombes posĂ©es sur la Piazza Fontana nâexplosa pas Ă cause dâun dysfonctionnement de la minuterie, mais quand les agents du SID et la police arrivĂšrent sur les lieux, ils sâempressĂšrent de dĂ©truire les indices compromettants en faisant exploser la bombe. LâexĂ©cution de cet attentat obĂ©issait strictement aux stratĂ©gies de guerre secrĂšte dĂ©finies par GuĂ©rain-SĂ©rac. Les services secrets militaires italiens attribuĂšrent cet acte Ă lâextrĂȘme gauche, allant pour ce faire jusquâĂ placer les composants dâun engin explosif dans la villa de lâĂ©diteur Giangiacomo Feltrinelli, connu pour ses idĂ©es de gauche, et raflĂšrent dans la foulĂ©e de nombreux communistes. Un rapport interne du SID classĂ© confidentiel et datĂ© du 16 dĂ©cembre 1969 soupçonnait dĂ©jĂ que les attentats de Rome et Milan aient pu ĂȘtre le fait de lâextrĂȘme droite avec lâappui de la CIA. Toutefois lâopinion publique italienne fut confortĂ©e dans lâidĂ©e que les communistes italiens, alors trĂšs influents, avaient dĂ©cidĂ© de recourir Ă la violence pour conquĂ©rir le pouvoir. En rĂ©alitĂ©, la paternitĂ© de ces actes revenait vraisemblablement aux organisations fascistes Ordine Nuovo et Avanguardia Nazionale qui agissaient en Ă©troite collaboration avec les armĂ©es stay-behind. Le militant dâextrĂȘme droite Guido Giannettini, qui fut directement impliquĂ© dans les attentats, Ă©tait un proche collaborateur de lâorganisation portugaise Aginter Press. LâenquĂȘte a confirmĂ© que des liens ont bien existĂ© entre Aginter Press, Ordine Nuovo et Avanguardia Nazionale », annonça le juge Salvini aux membres de la commission dâenquĂȘte sĂ©natoriale. Il ressort clairement que Guido Giannettini Ă©tait en contact avec GuĂ©rain-SĂ©rac au Portugal depuis 1964. Il est Ă©tabli que des instructeurs dâAginter Press se sont rendus Ă Rome entre 1967 et 1968 et y ont entraĂźnĂ© les membres dâAvanguardia Nazionale au maniement des explosifs. » Le juge Salvini conclut, sur la base des documents disponibles et des tĂ©moignages recueillis, quâAginter Press, une façade de la CIA, avait jouĂ© un rĂŽle dĂ©cisif dans les opĂ©rations de guerre clandestines menĂ©es en Europe de lâOuest et avait entrepris une sĂ©rie dâattentats trĂšs meurtriers en vue de discrĂ©diter les communistes italiens Ces faits furent confirmĂ©s en mars 2001 par le gĂ©nĂ©ral Giandelio Maletti, ancien patron du contre-espionnage italien, qui tĂ©moigna dans le cadre du procĂšs de militants dâextrĂȘme droite accusĂ©s dâavoir provoquĂ© la mort de 16 personnes lors des attentats de la Piazza Fontana. Devant le tribunal de Milan, Maletti dĂ©clara que La CIA, suivant les directives de son gouvernement, voulait faire naĂźtre un nationalisme italien capable dâenrayer le basculement Ă gauche du pays et, dans cette optique, il nâest pas impossible quâelle ait fait appel Ă des terroristes dâextrĂȘme droite ». Ce tĂ©moignage capital assimilait la CIA Ă une organisation terroriste. Nâoubliez pas que câest Nixon qui Ă©tait alors aux affaires », rappela le gĂ©nĂ©ral, et Nixon nâĂ©tait pas un type ordinaire, un trĂšs fin politicien mais un homme aux mĂ©thodes peu orthodoxes ». Le juge italien Guido Salvini confirma que tous les pistes conduisaient Ă un service de renseignement Ă©tranger ». Par âservice de renseignement Ă©trangerâ, vous entendez la CIA ? », insistĂšrent les journalistes italiens Ă qui Salvini fit cette rĂ©ponse prudente Nous sommes en mesure dâaffirmer que nous savons pertinemment qui a participĂ© Ă la prĂ©paration des attentats et qui Ă©tait assis Ă la table lorsque les ordres ont Ă©tĂ© donnĂ©s. Câest incontestable. » Non content de lutter contre le communisme en Italie, le capitaine GuĂ©rain-SĂ©rac Ă©tait fermement rĂ©solu Ă mener le combat Ă lâĂ©chelle mondiale. Dans ce but, des agents dâAginter, dont lâAmĂ©ricain Jay Sablonsky, participĂšrent aux cĂŽtĂ©s de la CIA et des BĂ©rets Verts Ă la tristement cĂ©lĂšbre contre-guĂ©rilla au Guatemala qui fit, entre 1968 et 1971, environ 50000 morts, des civils pour la plupart. Les hommes dâAginter Ă©taient Ă©galement prĂ©sents au Chili en 1973 oĂč ils participĂšrent au coup dâĂtat par lequel la CIA remplaça le PrĂ©sident socialiste dĂ©mocratiquement Ă©lu Salvador Allende par le dictateur Augusto Pinochet. Depuis le refuge que constituait la dictature dâextrĂȘme droite de Salazar, Aginter Press pouvait ainsi envoyer ses soldats de lâombre combattre dans de nombreux pays du monde situation perdura jusquâĂ la RĂ©volution des Ćillets » de mai 1974 qui mit un terme Ă la dictature et ouvrit la voie au rĂ©tablissement de la dĂ©mocratie au Portugal. Les combattants de lâombre savaient que la survie de leur organisation Ă©tait Ă©troitement liĂ©e Ă celle du rĂ©gime totalitaire. En apprenant que des officiers de gauche de lâarmĂ©e portugaise prĂ©paraient un putsch qui devait initier la RĂ©volution des Ćillets, les agents dâAginter complotĂšrent avec le gĂ©nĂ©ral Spinola en vue dâĂ©liminer les centristes portugais. Ils prĂ©voyaient dâenvahir lâarchipel des Açores afin dâen faire un territoire indĂ©pendant et de lâutiliser comme une base arriĂšre pour lancer leurs opĂ©rations sur le projet ayant Ă©chouĂ©, Aginter fut balayĂ©e en mĂȘme temps que la dictature quand le 1er mai 1974 les officiers gauchisants prirent le pouvoir mettant ainsi un terme Ă prĂšs de 50 ans de totalitarisme. Trois semaines plus tard, le 22 mai, sur ordre des nouveaux dirigeants du pays, des unitĂ©s spĂ©ciales de la police portugaise investirent le quartier gĂ©nĂ©ral dâAginter Press de la Rua das Pracas Ă Lisbonne afin de fermer la sinistre agence et de saisir tout le matĂ©riel. Mais quand elles arrivĂšrent sur place, les locaux avaient dĂ©jĂ Ă©tĂ© vidĂ©s. GrĂące Ă leurs contacts au sein des services de renseignement, les agents de lâorganisation avaient pu ĂȘtre prĂ©venus Ă temps et disparaĂźtre dans la nature, aucun dâentre eux ne fut arrĂȘtĂ©. Dans leur prĂ©cipitation, ils oubliĂšrent cependant quelques documents. Les forces de police parvinrent Ă recueillir un grand nombre de preuves Ă©tablissant la responsabilitĂ© de la filiale de la CIA Aginter Press dans de nombreux actes de la jeune dĂ©mocratie tentait dâen finir avec lâancien appareil sĂ©curitaire hĂ©ritĂ© de la dictature, la PIDE, les services secrets militaires et la Legiao Portuguesa furent dissous. La Commission pour le dĂ©mantĂšlement de la PIDE et de la LĂ©gion Portugaise » Comissao de Extinçao da PIDE e da Legiao dĂ©couvrit bientĂŽt que la PIDE avait, avec le concours de la CIA, dirigĂ© une armĂ©e secrĂšte baptisĂ©e Aginter Press ; elle demanda Ă consulter les dossiers rĂ©unis sur lâAgence suite Ă la perquisition de ses locaux et qui renfermaient toutes les preuves nĂ©cessaires. Pour la premiĂšre fois, lâhistoire de lâarmĂ©e secrĂšte portugaise allait faire lâobjet dâune enquĂȘte. Mais soudain tous les dossiers se volatilisĂšrent. Le dossier âAginter Pressâ fut dĂ©robĂ© Ă la Commission pour le dĂ©mantĂšlement de la PIDE et de la LĂ©gion Portugaise et disparut dĂ©finitivement », dĂ©plora le quotidien portugais O Jornal quelques annĂ©es plus tard dans un article consacrĂ© au rĂ©seau cela a-t-il pu se produire ? Pourquoi la commission sâest-elle montrĂ©e aussi nĂ©gligente face Ă des informations aussi essentielles ? LâItalien Barbachetto qui travaille pour le magazine politique milanais LâEuropeo Ă©crivit par la suite Trois de mes collĂšgues Ă©taient prĂ©sents lors de la saisie des archives dâAginter. Ils nâont pu photographier que quelques fragments de la quantitĂ© considĂ©rable de donnĂ©es recueillies ce jour-lĂ . » Sous les titres Mafia » ou Contributeurs financiers allemands », les documents saisis rĂ©vĂ©laient les noms de codes des partenaires dâAginter. Les documents ont Ă©tĂ© dĂ©truits par lâarmĂ©e portugaise », indiquait Barbachetto, elle cherchait visiblement Ă Ă©viter des incidents diplomatiques avec les gouvernements italien, français et allemand, incidents qui nâauraient pas manquĂ© de survenir si les activitĂ©s dâAginter dans ces pays avaient Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©es ».La PIDE fut remplacĂ©e par un nouveau service de renseignement portugais, le SDCI, qui enquĂȘta sur Aginter et conclut que la sinistre organisation avait eu 4 missions. Tout dâabord, elle avait servi de bureau dâespionnage dirigĂ© par la police portugaise et, Ă travers elle, par la CIA, le BND ouest-allemand ou âOrganisation Gehlenâ, la Direccion General de Seguridad espagnole, le BOSS sud-africain et, plus tard, le KYP grec ». ParallĂšlement Ă cette fonction de collecte de renseignement, Aginter Press avait Ă©galement fait office de centre de recrutement et dâentraĂźnement de mercenaires et de terroristes spĂ©cialisĂ©s dans le sabotage et lâassassinat ». Selon le rapport du SDCI, lâAgence avait aussi Ă©tĂ© un centre stratĂ©gique pour des opĂ©rations dâendoctrinement dâextrĂȘme droite et nĂ©o-fasciste en Afrique sub-saharienne, en AmĂ©rique du Sud et en Europe menĂ©es en collaboration avec des rĂ©gimes fascistes ou assimilĂ©s, des figures bien connues de lâextrĂȘme droite et des groupes nĂ©o-fascistes actifs au niveau international ». Enfin, Aginter Ă©tait la couverture dâune armĂ©e secrĂšte anticommuniste, une organisation fasciste internationale baptisĂ©e âOrdre et Traditionâ avec son aile paramilitaire, lâOACI, âOrganisation ArmĂ©e contre le Communisme Internationalâ ».AprĂšs la chute de la dictature, GuĂ©rain-SĂ©rac et ses activistes anticommunistes fuirent le Portugal pour lâEspagne voisine oĂč, sous la protection de Franco, ils Ă©tablirent leur nouveau quartier gĂ©nĂ©ral Ă Madrid. En Ă©change de lâasile politique, les combattants dâAginter, fidĂšles Ă leur engagement, se mirent Ă la disposition des services secrets espagnols pour traquer et Ă©liminer les dirigeants du mouvement sĂ©paratiste basque ETA. Ils poursuivirent leurs opĂ©rations clandestines Ă lâĂ©tranger et ĆuvrĂšrent notamment Ă discrĂ©diter le Front de LibĂ©ration National algĂ©rien. Je peux vous citer un autre exemple particuliĂšrement intĂ©ressant », dĂ©clara le juge Salvini aux sĂ©nateurs italiens et il leur rĂ©vĂ©la comment en 1975, depuis leur base espagnole, les hommes de GuĂ©rain-SĂ©rac assistĂ©s de lâAmĂ©ricain Salby et dâextrĂ©mistes français, italiens et espagnols, avaient organisĂ© une sĂ©rie dâattentats quâils signaient SOA afin de compromettre les Soldats de lâOpposition AlgĂ©rienne. Les bombes furent placĂ©es dans les ambassades algĂ©riennes en France, en Allemagne, en Italie et en Grande-Bretagne » et dĂ©tĂ©riorĂšrent lâimage de lâopposition algĂ©rienne alors quâen rĂ©alitĂ© les attentats Ă©taient lâĆuvre du groupe de GuĂ©rain-SĂ©rac, ce qui donne une idĂ©e de ses capacitĂ©s de dissimulation et dâinfiltration ». La bombe posĂ©e devant lâambassade algĂ©rienne Ă Francfort nâexplosa pas et fut soigneusement examinĂ©e par la police allemande. Pour comprendre les liens unissant GuĂ©rain-SĂ©rac et Aginter Press, il suffit dâobserver la complexitĂ© de lâengin explosif », souligna le juge Salvini. Il contenait du C4, un explosif utilisĂ© exclusivement par lâarmĂ©e amĂ©ricaine dont on ne retrouve la trace dans aucun attentat commis par des anarchistes. Je le rĂ©pĂšte, câĂ©tait une bombe trĂšs sophistiquĂ©e. Or Aginter disposait de C4, on peut donc aisĂ©ment en dĂ©duire les appuis dont elle a pu bĂ©nĂ©ficier. ».Quand le rĂ©gime dictatorial sâeffondra Ă la mort de Franco le 20 novembre 1975, GuĂ©rain-SĂ©rac et son armĂ©e secrĂšte furent une fois de plus contraints de prendre la fuite. La police espagnole prit tout son temps pour enquĂȘter sur les traces quâAginter laissa derriĂšre elle et ce nâest quâen fĂ©vrier 1977 quâelle perquisitionna au 39 de la rue Pelayo, le quartier gĂ©nĂ©ral de lâorganisation, et dĂ©couvrit un vĂ©ritable arsenal composĂ© de fusils et dâexplosifs. Mais Delle Chiaie, GuĂ©rain-SĂ©rac et leurs soldats avaient depuis longtemps fui lâEspagne pour lâAmĂ©rique latine oĂč beaucoup dâentre eux choisirent le Chili comme nouvelle base pour leurs opĂ©rations. GuĂ©rain-SĂ©rac fut aperçu pour la derniĂšre fois en Espagne en secrĂšte anticommuniste portugaise fit une nouvelle fois parler dâelle en 1990, quand le Premier ministre Giulio Andreotti rĂ©vĂ©la que des armĂ©es stay-behind bĂąties par lâOTAN existaient en Italie et dans dâautres pays. Le 17 novembre 1990, la vague atteignit Lisbonne oĂč le quotidien Expresso rapporta sous le titre Gladio. Les Soldats de la guerre froide » que le scandale a franchi les frontiĂšres de lâItalie puisque lâexistence de rĂ©seaux secrets Gladio a Ă©tĂ© confirmĂ©e officiellement en Belgique, en France, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Allemagne et semi-officiellement en SuĂšde, en NorvĂšge, au Danemark, en Autriche, en Suisse, en GrĂšce, en Turquie, en Espagne, au Royaume-Uni et au Portugal ».TrĂšs prĂ©occupĂ©, le ministre de la DĂ©fense portugais Fernando Nogueira dĂ©clara publiquement le 16 novembre 1990 quâil nâavait pas connaissance de lâexistence dâune branche du rĂ©seau stay-behind au Portugal et prĂ©tendit que ni son ministĂšre ni lâĂtat-major des armĂ©es portugaises ne disposaient dâinformations quelles quâelles soient concernant lâexistence ou lâactivitĂ© dâun âstructure Gladioâ au Portugal ». Le journal portugais Diario De Noticias regretta que Les dĂ©clarations laconiques de Fernando Nogueira soient corroborĂ©es, dâune maniĂšre ou dâune autre, par dâanciens ministres de la DĂ©fense, tels que Eurico de Melo et Rui Machete, ainsi que par [lâancien ministre des Affaires Ă©trangĂšres] Franco Nogueira et le marĂ©chal Costa Gomes, qui nous ont confirmĂ© quâils ne savaient absolument rien de cette affaire. La mĂȘme position a Ă©tĂ© adoptĂ©e par des parlementaires de lâopposition membres de la Commission parlementaire de la DĂ©fense. »Costa Gomes, qui avait Ă©tĂ© officier de liaison auprĂšs de lâOTAN, soutint quâil nâavait jamais eu connaissance dâun rĂ©seau clandestin bien quâil eĂ»t assistĂ© entre 1953 et 1959 Ă toutes les rĂ©unions de lâAlliance ». Dans le mĂȘme temps, il reconnut quâil nâĂ©tait pas impossible quâun Gladio portugais ait existĂ© avec le soutien de la PIDE et de certaines personnes Ă©trangĂšres au gouvernement. De telles connexions », expliqua Costa Gomes, si elles ont vraiment existĂ©, nâauraient pu fonctionner que parallĂšlement aux structures officielles » et lui auraient donc Ă©tĂ© totalement inconnues. Sur le mĂȘme mode, Franco Nogueira, qui avait Ă©tĂ© ministre des Affaires Ă©trangĂšres sous Salazar, dĂ©clara Je nâai jamais soupçonnĂ© lâexistence de cette organisation. Ni lorsque jâĂ©tais aux Affaires Ă©trangĂšres et que je cĂŽtoyais des responsables de lâOTAN ni plus tard. » Il prĂ©cisa que si Gladio avait opĂ©rĂ© au Portugal, cette activitĂ© aurait certainement Ă©tĂ© connue du Dr Salazar ». Comme le sous-entendait Nogueira, Salazar aurait certainement communiquĂ© cette information au chef de sa diplomatie Jâai beaucoup de mal Ă imaginer que ce rĂ©seau ait entretenu des liens avec la PIDE ou la Legiao Portuguesa. Câest pourquoi je suis convaincu que ce Gladio nâa jamais existĂ© dans notre pays mĂȘme si, bien sĂ»r, dans la vie, rien nâest impossible. »Tandis que les reprĂ©sentants du gouvernement se refusaient Ă divulguer toute information sur la guerre secrĂšte, la presse portugaise ne pouvait que constater lâĂ©vidence et dĂ©plorer que visiblement, plusieurs gouvernements europĂ©ens [avaient]perdu le contrĂŽle de leurs services secrets » tout en dĂ©nonçant la doctrine de confiance limitĂ©e » adoptĂ©e par lâOTAN. Une telle doctrine implique que certains gouvernements nâen auraient pas suffisamment fait pour combattre le communisme et quâil nâĂ©tait donc pas nĂ©cessaire de les tenir informĂ©s des activitĂ©s de lâarmĂ©e secrĂšte de lâOTAN. » Seul un haut gradĂ© de lâarmĂ©e portugaise consentit Ă rĂ©vĂ©ler certains pans du secret sous couvert de lâanonymat. Un gĂ©nĂ©ral, qui avait commandĂ© lâĂtat-major portugais, confirma Ă un journaliste dâO Jornal quâun service dâinformation parallĂšle avait bel et bien existĂ© au Portugal et dans les colonies, dont le financement et le contrĂŽle nâĂ©taient pas du ressort des forces armĂ©es mais dĂ©pendaient du ministĂšre de la DĂ©fense, du ministĂšre de lâIntĂ©rieur et du ministĂšre des Affaires coloniales. En outre, ce service parallĂšle Ă©tait directement liĂ© Ă la PIDE et Ă la Legiao Portuguesa. » Il nây eut aucune enquĂȘte officielle sur le sujet, Ă peine un simple rapport parlementaire. Le mystĂšre soulevĂ© par ces vagues confirmations demeure par consĂ©quent entier.
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Ceux qui ne peuvent se rappeler le passĂ© se condamnent Ă le revivre. G. Santayana Retour au sommaire de "La France menacĂ©e puis assujettie" PLAN GĂNĂRAL "La France menacĂ©e puis assujettie 1939-1945" La France menacĂ©e puis assujettie 1938-1945 IIIe RĂ©publique La DrĂŽle de Guerre» Sous le rĂ©gime de l'ĂTAT FRANĂAIS ĂtĂ© 1940 Prisonniers et internĂ©s militaires Territoires annexĂ©s Automne 1940 Courrier interzones AnnĂ©e 1941 AnnĂ©e 1942 Camps de dĂ©portation AnnĂ©e 1943 Janvier - aoĂ»t 1944 Volontaires sous uniforme allemand 1ER JANVIER 1944 RĂ©tablissement des vignettes-taxe pour l'envoi de petits colis » par la SNCF Dallay petits colis 32af / 39af avec filigrane et 32sf/39sf sans filigrane. En effet l'invasion de la zone Nord en mai-juin 1940 avait conduit au pillage des gares et des vignettes en vigueur Ă cette Ă©poque. La SNCF avait donc dĂ©cidĂ© de les supprimer et de comptabiliser l'envoi des petits colis par les gares de dĂ©part et d'arrivĂ©e. Les "petits colis" 0 Ă 50 kg de la SNCF Ă©tant moins onĂ©reux trois types d'envoi, 36 zones gĂ©ographiques et 6 tranches de poids que les "colis postaux" 0 Ă 20kg, tranches de poids indĂ©pendantes de la distance, leur quadruplement entre 1940 et 1943 incitait Ă cette opĂ©ration. "Transports de la France en guerre" par Marie-NoĂ«lle Polino page 162 A partir du 1er janvier 1946, les vignettes-taxe "petits colis" seront valables pour tous les colis voir Ă cette date. DĂBUT 1944 Environ 650 000 ouvriers sont en Allemagne au titre du et prĂšs de 2 000 000 travaillent en France mĂȘme, pour l'Allemagne. La participation de la main-d'oeuvre française Ă l'effort de guerre allemand a Ă©tĂ© considĂ©rable. Plus de trois millions et demi de Français travaillent directement pour le Reich. En Allemagne, il y a 40 000 volontaires, 650 000 hommes requis au titre du et 900 000 prisonniers, dont une partie est transformĂ©e en "travailleurs libres". En France, un million de Français sont dans les RĂŒstung Betriebe qui travaillent Ă 100% pour les Allemands Organisation Todt du nom du Ministre d'Ătat aux Armements du Reich de 1940 Ă 1942 et un million sont dans les Speer Betriebe travaillant Ă 80% pour l'Allemagne. 5 JANVIER 1944 Le Commissaire gĂ©nĂ©ral des Chantiers de Jeunesse de la Porte du Theil et le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral Ă la Police RenĂ© Bousquet, proches du marĂ©chal PĂ©tain, sont arrĂȘtĂ©s par les Allemands. DEBUT 1944 25% de la production de viande et 70% de la production de l'industrie automobile sont destinĂ©s Ă l'occupant. 7 JANVIER 1944 Philippe Henriot devient SecrĂ©taire d'Ătat Ă la Propagande. 10 JANVIER 1944 Ordonnance du crĂ©ant les Commissaires de la RĂ©publique. Les Commissaires de la RĂ©publique se substitueront aux prĂ©fets rĂ©gionaux de Vichy et seront les piĂšces maitresses de l'Ă©difice. Leur mission sera d'installer par tous les moyens et dans les plus brefs dĂ©lais le pouvoir de droit face Ă tous les pouvoirs de fait. 10 JANVIER 1944 La Milice assassine Ă Lyon Victor Bash, philosophe, universitaire français d'origine hongroise et cofondateur et prĂ©sident de la Ligue des Droits de l'Homme. Un timbre Ă sa mĂ©moire a Ă©tĂ© Ă©mis en 1986 Y&T France n°2415. 20 JANVIER 1944 CrĂ©ation des Cours Martiales de Justice spĂ©cialisĂ©es dans le jugement des terroristes ». C'est une procĂ©dure exceptionnelle, sans avocat, sans recours, en cas de flagrant dĂ©lit d'activitĂ© terroriste ». 22 JANVIER 1944 Les AlliĂ©s dĂ©barquent Ă Anzio Ă 50 km de Rome, prenant Ă revers les forces allemandes de la ligne Gustav. Un timbre des Ăles Marshall Y&T Marshall No 495 est consacrĂ© Ă ce dĂ©barquement. 30 JANVIER 1944 Le marĂ©chal PĂ©tain approve la rĂ©daction finale de son projet de Constitution. Elle ne sera jamais promulguĂ©e. texte complet dans 1ER FĂVRIER 1944 CrĂ©ation des Forces Françaises de l'IntĂ©rieur qui comprennent l'ArmĂ©e SecrĂšte gaulliste, les Francs-Tireurs et Partisans communistes et l'Organisation de RĂ©sistance de l'ArmĂ©e giraudiste. La liaison entre les et le est assurĂ©e par le ComitĂ© Militaire d'Action. 2 FĂVRIER 1944 Le est Ă©tendu Ă tous les Français de 16 Ă 60 ans. Nombre d'entre eux prendront le maquis au lieu d'aller travailler en Allemagne. Une oblitĂ©ration grand format simple cercle a Ă©tĂ© Ă©mise en 1972 27° CONGRES NATIONAL / 13 MARSEILLE // GRT NATL REFRACTAIRES MAQUISARDS // portraits» 6-7/5/72. LE MAQUIS DES GLIĂRES Haute-SAVOIE 13 FĂVRIER - 26 MARS 1944 Sur le plateau des GliĂšres Haute - Savoie environ 500 maquisards repoussent l'attaque menĂ©e par les forces de Pierre Laval, notamment la Franc-Garde", la force armĂ©e de la Milice qui participe aux combats et Ă la chasse aux maquisards. Les Allemands alors prennent les choses en main avec 5 000 hommes, des automitrailleuses et des avions; ils anĂ©antissent le maquis. 25 MAI 1947 Inauguration par Vincent Auriol du CimetiĂšre de Morette sur le Plateau des GliĂšres. Un bureau temporaire spĂ©cial est ouvert Ă cette occasion avec oblitĂ©rtion " INAUGURATION DU CIMETIERE DE MORETTE / THONES // PLATEAU / DES / GLIERES / 25 MAI 1947". Un timbre de France Ă 0,30 A LA MEMOIRE DES RESISTANTS DES GLIERES» Y&T France n°1380 rappelle ces combats. Plusieurs oblitĂ©rations commĂ©morent cet Ă©vĂšnement cachet grand format illustrĂ© simple cercle A LA MEMOIRE DES RESISTANTS / THORENS-GLIERES Hte SAVOIE // monument» 23/3/63, cachet grand format illustrĂ© double cercle XIXE ANNIVERSAIRE DES COMBATS-PETIT BORNAND / LES GLIERES Hte SAVOIE // dessin» 31/3/61. cachet grand format illustrĂ© double cercle"MONUMENT A LA RESISTANCE / 74 THORENS GLIERES // monument" 1-2 /9/73 31/3/61. Un prĂȘt Ă poster sera Ă©galement Ă©mis avec le symbole du monument et texte "MONUMENT NATIONAL / DE LA RESISTANCE / NECROPOLE NATIONALE / DE MORETTE / MUSEE DEPARTEMENTAL / DE LA RESISTANCE"31/3/61. PrĂȘt-Ă -poster une oblitĂ©ration temporaire "COMBATS DU MAQUIS DES GLIERES - 50e ANNIVERSAIRE / 74 THORENS - GLIERES // 31 janvier - 26 mars 1944 / monument des GliĂšres / 26 mars 1994". Trois oblitĂ©rations de la rĂ©gion des GliĂšres le 9 avril 1994 pour l'Ă©mission du timbre "Hommage aux maquis". une oblitĂ©ration mĂ©canique SECAP type 2 flamme Ă gauche "THORENS - GLIERES / statue, village, monument en mĂ©moire des combattants des gliĂšres / EtĂ©-Hiver/ Berceau de Saint-François de Sales"et couronne "74 THORENS GLIERES / HTE SAVOIE" en 2003 . 19 FĂVRIER 1944 De nouveaux journaux collaborationnistes peuvent ĂȘtre envoyĂ©s en Allemagne, notamment aux prisonniers de guerre et aux ouvriers requis pour le LE GROUPE MANOUCHIAN 21 FĂVRIER 1944 ExĂ©cution de Missah Manouchian par les Nazis. Le rĂ©seau Manouchian Ă©tait constituĂ© de 23 rĂ©sistants communistes, dont 20 Ă©trangers, des Espagnols rescapĂ©s de Franco, enfermĂ©s dans les camps français des PyrĂ©nĂ©es, des Italiens rĂ©sistant au fascisme, ArmĂ©niens, Juifs surtout Ă©chappĂ©s Ă la rafle du Vel'd'Hiv de juillet 1942 et dirigĂ© par un ArmĂ©nien, Missah Manouchian. Il faisait partie des Francs-tireurs et partisans - Main-d'Ćuvre immigrĂ©e - Ils sont arrĂȘtĂ©s en novembre 1943 et jugĂ©s en fĂ©vrier 1944, condamnĂ©s Ă mort le 21 fĂ©vrier 1944. Les 22 hommes sont fusillĂ©s le mĂȘme jour au fort du Mont-ValĂ©rien. Source La propagande de l'Ătat Français fait apposer un peu partout en France une "Affiche Rouge" mettant en avant le fait que le groupe est composĂ© essentiellement d'Ă©trangers. l' Affiche Rouge » La mĂ©moire de Missah Manouchian et de son rĂ©seau est commĂ©morĂ©e par un porte-timbre GLOIRE AUX HEROS / DU GROUPE / MANOUCHIAN-BOCZOV // 1944-1984", lorsque la polĂ©mique rebondit en 1984 au sujet des responsables de sa dĂ©nonciation. Porte timbre GLOIRE AUX HEROS / DU GROUPE / MANOUCHIAN-BOCZOV // 1944-1984» Un "Collector" de dix autocollants TVP 20g "mort pour la France" a Ă©tĂ© Ă©galement rĂ©alisĂ© en 2008. Note La "Main d'Ćuvre IndigĂšne, Nord-Africaine et Coloniale" qui regroupait les ouvriers coloniaux envoyĂ©s de force en mĂ©tropole en 1939/40 pour remplacer les ouvriers français mobilisĂ©s, ne doit pas ĂȘtre confondue avec la "Main d'Ćuvre ImmigrĂ©e" organisation syndicale d'obĂ©dience communiste créée en 1923 et regroupant des Ă©trangers immigrĂ©s de toutes origines . 29 FĂVRIER 1944 Ordonnance du confiant les pouvoirs de police aux Commissaires de la RĂ©publique lors de la LibĂ©ration du territoire. 5 MARS 1944 Le poĂšte Max Jacob, rĂ©sistant, juif converti au catholicisme, meurt au camp de concentration de Drancy. Un timbre lui a Ă©tĂ© consacrĂ© en 1976 Y&T France n°1881. Deux oblitĂ©rations temporaires grand format simple cercle lui ont Ă©galement Ă©tĂ© consacrĂ©es MAX JACOB 1876-1944 / 29 QUIMPER // PREMIER JOUR 22 JUILLET 1976 // portrait» et MAX JACOB A SAINT BENOIT / 45 SAINT BENOIT SUR LOIRE // EXPOSITION / portrait» 30/31 octobre 1976 sans cercle d'encadrement. 14 MARS 1944 Dissolution de l'Association des Anciens des Chantiers de Jeunesse Ă la demande des autoritĂ©s allemandes. Il restera un liquidateur par dĂ©partement. Lettre Ă en-tĂȘte de l'Association Des Anciens des Chantiers de Jeunesse oblitĂ©rĂ©e Nimes 21/7/42 timbre dĂ©collĂ© Lettre Ă en-tĂȘte de l'Association Des Anciens des Chantiers de Jeunesse oblitĂ©rĂ©e Clermont-Ferrand 10 aoĂ»t 1943 MARS 1944 ExĂ©cution de prisonniers pris au hasard dans les prisons de Limoges et de PĂ©rigueux aprĂšs les attentats contre la Gestapo. MARS 1944 Des villages entiers sont incendiĂ©s Rouffignac en Dordogne, Verjon dans l'AinâŠ. 14 MARS 1944 Ordonnance du sur la dĂ©lĂ©gation de pouvoir et l'exercice de l'autoritĂ© militaire au cours des combats. 15 MARS 1944 CrĂ©ation par le des Milices Patriotiques», essentiellement recrutĂ©es par les communistes dans les entreprises, les quartiers, les villages et dont le but thĂ©orique est de maintenir l'ordre. MARS 1944 Arrestation Ă Lyon de MĂšre Elisabeth, supĂ©rieure de Notre-Dame de Compassion et dĂ©portation Ă RavensbrĂŒck. Elle se joindra volontairement Ă un groupe de condamnĂ©s partant pour la chambre Ă gaz. Un timbre lui a Ă©tĂ© consacrĂ© en 1961 Y&T France n°1291 avec "premier jour" en AlgĂ©rie. Une oblitĂ©ration temporaire illustrĂ©e grand format lui a Ă©tĂ© Ă©galement consacrĂ©e "IN MEMORIAM» MERE-ELISABETH / . LYON . // portrait» 22/4/61. MARS 1944 Alexandre Parodi, est nommĂ© dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, aidĂ© par un dĂ©lĂ©guĂ© pour chaque zone, il est assistĂ© par le dĂ©lĂ©guĂ© militaire national Jacques Chaban-Delmas, lui-mĂȘme relayĂ© par un dĂ©lĂ©guĂ© par zone et par des commissions techniques Ămile Laffon et Michel DebrĂ© y ont la charge de choisir les hommes Commissaires de la RĂ©publique et PrĂ©fets qui vont assurer l'autoritĂ© de l'Ătat lors de la LibĂ©ration. En mars 1944, Ă la demande du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, il devient dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral du ComitĂ© Français de LibĂ©ration Nationale en France occupĂ©e, succĂ©dant Ă ce poste, aprĂšs le prĂ©fet Ămile Bollaert, Ă Jean Moulin. Il est l'intermĂ©diaire entre le Conseil National de la RĂ©sistance, le futur Gouvernement Provisoire de la RĂ©publique Française Ă Alger et les organisations de rĂ©sistance sur le terrain et jouera un grand rĂŽle dans la LibĂ©ration de Paris. Voir aussi au 2 juin 1944 16 MARS 1944 Tranche spĂ©ciale de la Loterie Nationale au profit de la Croix-Rouge française. Une empreinte de machine Ă affranchir est mise en service Ă cette occasion. 17 MARS 1944 Marcel DĂ©at est nommĂ© Ministre du Travail. 20 MARS 1944 Condamnation Ă mort puis exĂ©cution Ă Alger de l'ancien Ministre de l'IntĂ©rieur de Vichy, Pierre Pucheu. 22 MARS 1944 Pierre Brossolette, journaliste et brillant universitaire, conseiller politique du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, ayant travaillĂ© Ă l'unification des rĂ©seaux de RĂ©sistance et Ă l'origine de la crĂ©ation du se jĂšte du cinquiĂšme Ă©tage de la Gestapo Ă Paris. Un timbre lui a Ă©tĂ© consacrĂ© en 1957 Y&T France n°1103. 26 MARS 1944 Arrestation et dĂ©portation au Struthof, oĂč il sera exĂ©cutĂ© en septembre 1944, du Maire de La Rochelle LĂ©once Vieljeux. Une oblitĂ©ration temporaire rappelle cette arrestation MEMORIAL LEONCE VIELJEUX / . LA ROCHELLE // portrait» 26/3/60. Un timbre a Ă©tĂ© Ă©mis Ă©galement Ă sa mĂ©moire en 1960 Y&T France n°1251. 27 MARS 1944 Le gouvernement Laval autorise l'engagement de Français dans les . Voir le chapitre "Les Volontaires Français sous l'uniforme allemand" LE MASSACRE D'ASCQ 1ER AVRIL 1944 A Ascq, prĂšs de Lille, 86 civils sont massacrĂ©s par les , Ă la suite du sabotage d'un train. Plusieurs oblitĂ©rations mĂ©caniques commĂ©morent cette tragĂ©die 4 AVRIL 1944 Ordonnance faisant du prĂ©sident du le Chef des ArmĂ©es et le PrĂ©sident du ComitĂ© de DĂ©fense Nationale. LA RAFLE DES ENFANTS JUIFS D'IZIEU 6 AVRIL 1944 Rafle de 44 enfants juifs qui avaient Ă©tĂ© cachĂ©s Ă Izieu Ain et de 7 Ă©ducateurs. Ils seront exterminĂ©s Ă Auschwitz. gravure + timbre + cachet 1er jour Klaus Barbie, chef de la Gestapo Ă Lyon fut l'organisateur de cette rafle. 9 AVRIL 1944 Le gĂ©nĂ©ral Giraud est dĂ©mis de ses fonctions de Commandant en Chef de l'ArmĂ©e. 18 AVRIL 1944 Une note parue au prĂ©cise la complexitĂ© des envois de colis de la zone Sud vers les ouvriers français en Allemagne. Bulletin de colis envoyĂ© par la Croix-Rouge de Toulouse zone Sud via le ComitĂ© GĂ©nĂ©ral de la Main d'Oeuvre Française en Allemagne qui ensuite envoie le colis de la Zone Nord vers l'Allemagne. 21 AVRIL 1944 Ordonnance du portant organisation des pouvoirs civils aprĂšs la LibĂ©ration. A la tĂȘte des ComitĂ©s de la LibĂ©ration, Francis Closon, envoyĂ© du gĂ©nĂ©ral de Gaulle et de Emmanuel d'Astier de la Vigerie, Commissaire Ă l'IntĂ©rieur, a bataillĂ© avec succĂšs depuis l'Ă©tĂ© 1943 pour que les ComitĂ©s Locaux et DĂ©partementaux de LibĂ©ration, nĂ©s de la clandestinitĂ© et au sein desquels siĂšgent toutes les forces rĂ©sistantes, soient Ă part Ă©gale les animateurs du renouveau, les rĂ©gulateurs de l'impatience et les pare-feu derriĂšre lesquels les fonctionnaires d'autoritĂ© pourront manoeuvrer. Ils doivent remplacer les autoritĂ©s dĂ©partementales et municipales mises en place par les gouvernements pĂ©tainistes. La pyramide des comitĂ©s, coiffĂ©e par le lui-mĂȘme, ne pourra en aucun cas ĂȘtre assimilĂ©e Ă un contre-pouvoir. Les doivent rassurer les populations, accueillir les reprĂ©sentants de l'Ătat, donner aux prĂ©fets l'essentiel de leur efficacitĂ© et rester dans le rĂŽle d'une assemblĂ©e consultative provisoire qui se substitue aux anciens conseils rĂ©gionaux. L'ordonnance prĂ©voit qu'une AssemblĂ©e Constituante sera Ă©lue moins d'un an aprĂšs la libĂ©ration du territoire. 21 AVRIL 1944 Bombardement alliĂ© Ă Paris qui fait 641 morts et 2 000 blessĂ©s. 24 AVRIL 1944 Ămission d'un timbre pour le 88 Ăšme anniversaire du marĂ©chal PĂ©tain. Cette Ă©mission aurait Ă©tĂ© inspirĂ©e par les timbres Ă©mis rĂ©guliĂšrement pour les anniversaires du FĂŒhrer ! Le mĂȘme jour sont Ă©mis deux timbres en l'honneur de la Corporation Paysanne et de la Charte du Travail, "hĂ©ritage" du marĂ©chal. Epreuve de luxe avec les trois timbres, symboles de l'action du Chef de l'Ătat. Ăpreuve d'atelier intermĂ©diaire dite 1er Ă©tat du 23 dĂ©cembre 1943 26 AVRIL 1944 PremiĂšre visite Ă Paris du MarĂ©chal PĂ©tain depuis la dĂ©faite. L'accueil est enthousiaste. Des souvenirs philatĂ©liques privĂ©s seront Ă©ditĂ©s Ă cette occasion. Accueil du marĂ©chal PĂ©tain par le cardinal Suhard Ă Notre-Dame de Paris. PRINTEMPS 1944 Le recrutement de la Milice est fait de plus en plus sans grand soucis de qualitĂ©, aux convanicus se mĂȘlent des dĂ©voyĂ©s et des truands. 12 MAI 1944 Les encerclent Figeac, arrĂȘtent tous les hommes, soit 800, qui sont ensuite dĂ©portĂ©s. MAI 1944 Arrestation Ă MĂącon de Paul Gateaud, inspecteur des qui sera fusillĂ© le 9 juin. Un timbre a Ă©tĂ© Ă©mis en 1961 Ă sa mĂ©moire Y&T France n°1290. Une oblitĂ©ration temporaire illustrĂ©e grand format double cercle a Ă©galement Ă©tĂ© utilisĂ©e MEMORIAL PAUL GATEAUD / . MACON . // portrait» 22/4/61. MAI 1944 Le adopte un texte fondamental, appelĂ© par la suite la charte du La premiĂšre partie est un plan d'action immĂ©diate et le reste des mesures Ă appliquer dans la libĂ©ration du territoire. Cette synthĂšse de l'idĂ©ologie rĂ©sistante tĂ©moigne d'une volontĂ© de profonde rĂ©novation, au besoin elle pourra constituer une plate-forme pour un Ă©ventuel parti de la rĂ©sistance. Au sein du des commissions spĂ©cialisĂ©es fonctionnent ComitĂ© Militaire d'Action avec Maurice Kriegel-Valrimont, et Pierre Villon, et SUPER Noyautage des Administrations Publiques avec Jean de VogĂŒĂ©, Albert Chambon et Claude Bourdet.. MAI - JUILLET 1944 Exposition antibolchĂ©vique Ă Toulouse avec bureau temporaire qui utilise un cachet petit formatEXPon ANTIBOLCHEVIQUE / TOULOUSE». PRINTEMPS 1944 De nombreux rĂ©seaux de RĂ©sistance sont dĂ©mantelĂ©s, des responsables de premier plan, sont arrĂȘtĂ©s, les cadres des rĂ©gions de Lyon et de Toulouse sont particuliĂšrement frappĂ©s. ArrivĂ©e des premiĂšres missions Jedburgh» qui doivent fournir aux RĂ©sistants un encadrement militaire compĂ©tent. 12 MAI 1944 Arrestation Ă Clermond-Ferrand de Jacques Bingen, dĂ©lĂ©guĂ© du ComitĂ© de LibĂ©ration Nationale pour la zone sud qui avait mis en place l'organisation des dĂ©lĂ©guĂ©s militaires rĂ©gionaux et créé un ComitĂ© National des Mouvements de RĂ©sistance. EchappĂ© puis repris, il se donne la mort pour ne pas livrer de secret sous la torture. Un timbre a Ă©tĂ© consacrĂ© Ă Jacques Bingen en 1958 Y&T France n°1160. Bloc-feuillet consacrĂ© Ă 4 HĂ©ros de la RĂ©sistance dont Jacques Bingen Ă droite 19 MAI 1944 Circulaire indiquant la suspension du courrier avec l'indochine et l'ExtrĂȘme-Orient. 26 MAI 1944 Bombardement de Lyon, Nice, Saint-Etienne et Marseille 3 760 morts. PRINTEMPS 1944 Le recrutement de la Milice est fait sans grand soucis de qualitĂ©, aux passionnĂ©s se mĂȘlent des dĂ©voyĂ©s et des truands. PRINTEMPS 1944 Accueil chaleureux au MarĂ©chal PĂ©tain dans toute la France y compris dans Paris 26 Avril lors de sa tournĂ©e. LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE LA RĂPUBLIQUE FRANĂAISE 2 JUIN 1944 Le se transforme en Gouvernement Provisoire de la RĂ©publique Française Alexandre Parodi est le dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral du gouvernement en mĂ©tropole. Il assure notamment l'acheminement des hommes sĂ»rs qui prendront le pouvoir le moment voulu. Bloc Feuillet de Madagascar avec un portrait d'Alexandre Parodi Il est aidĂ© par un dĂ©lĂ©guĂ© pour chaque zone, il est assistĂ© par le dĂ©lĂ©guĂ© militaire national Jacques Chaban-Delmas, lui-mĂȘme relayĂ© par un dĂ©lĂ©guĂ© par zone et par des commissions techniques. Ămile Laffon et Michel DebrĂ© y ont la charge de choisir les hommes Commissaires de la RĂ©publique et PrĂ©fets qui vont assurer l'autoritĂ© de l'Ătat lors de la LibĂ©ration. AndrĂ© Diethelm est Commissaire Ă la Guerre, Emmanuel d'Astier de la Vigerie est Commissaire Ă l'IntĂ©rieur. Le ComitĂ© GĂ©nĂ©ral des Ătudes comprend neuf membres lĂ©gistes rĂ©publicains au service de l'Ătat» et joue auprĂšs du puis du le rĂŽle du Conseil d'Ătat. Il met au point de nombreux projets sur les mesures Ă prendre dĂšs que la LibĂ©ration du territoire aura commencĂ©. Pour le courrier du GPRF Ă Alger voir l'encart "Le Gouvernement Provisoire de la RĂ©publique Française " 6 JUIN 1944 Le MarĂ©chal PĂ©tain, en visite Ă Saint-Etienne, demande aux Français de rester neutres dans la bataille en cours. Carte souvenir de la visite du MarĂ©chal PĂ©tain Ă Saint-Etienne DĂBARQUEMENT EN NORMANDIE 6 JUIN 1944 DĂšs l'annonce du dĂ©barquement, les RĂ©sistants dĂ©clenchent le sabotage des voies de communication et des actions de harcĂšlement qui provoquent en retour de sanglantes reprĂ©sailles comme celles d'Oradour-sur-Glane. ConformĂ©ment au plan Tortue », devenu Bibendum », les FFI ont gĂȘnĂ© les dĂ©placements routiers de la Wehrmacht, tandis que conformĂ©mĂ©nt au plan Vert », ils ont entravĂ© ses mouvements par voie ferrĂ©e. Les moyens de transmission ont Ă©tĂ© dĂ©sorganisĂ©s, les systĂšmes de distribution d'Ă©lectricitĂ© sabotĂ©s. Ainsi l'acheminement de renforts allemands vers la Normandie fut perturbĂ©. Les services des PTT reçoivent l'instruction d'appliquer la mesure No 10 qui avait Ă©tĂ© prĂ©vue pour ce cas lĂ . TĂ©lĂ©gramme Officiel de la Direction des PTT de l'Allier prescrivant d'appliquer la "mesure No 10", indiquant la conduite Ă tenir aprĂšs le dĂ©barquement alliĂ© Pour les opĂ©rations militaires voir les chapitres "Le dĂ©barquement de Normandie du "Jour J" Ă la percĂ©e d'Avranches" LE MASSACRE DE TULLE 7 JUIN 1944 Les occupent Tulle. 8 JUIN 1944 Massacre de Tulle. Les avaient investi la ville et tuĂ© des soldats allemands. La division Das Reich reprend la ville et fait pendre 99 habitants aux balcons de la ville, 140 sont dĂ©portĂ©s. LE MASSACRE D'ORADOUR-SUR-GLANE 10 JUIN 1944 A Oradour-sur-Glane, les 642 habitants sont massacrĂ©s par les Ă©lĂ©ments de la division Das Reich», commandĂ©s par le gĂ©nĂ©ral Lammerding, aprĂšs que la RĂ©sistance ait enlevĂ© un officier. Le massacre est rappelĂ© par un timbre de valeur faciale 4F+2F Ă©mis le 13 octobre 1945 Y&T France n°742. Plusieurs oblitĂ©rations commĂ©morent le massacre d'Oradour-sur-Glane JUIN 1944 AprĂšs le DĂ©barquement, Joseph Darnand est nommĂ© SecrĂ©taire d'Ătat Ă l'IntĂ©rieur. 10 JUIN 1944 MalgrĂ© le dĂ©barquement, le Salon de la Marine se tient normalement au Palais de Chaillot. Lettre recommandĂ©e affranchie Ă 20F, avec oblitĂ©ration temporaire "SALON DE LA MARINE / âPARISâ // bateau Ă rames" et cachet carrĂ© SALON / DE/LA / MARINE 1944 / PALAIS DE CHAILLOT / PARIS-16e / Passy 71-13 et 96-51" 10 JUIN 1944 Le gĂ©nĂ©ral Koenig, chef des nommĂ© par le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, donne l'ordre de freiner la guerrilla afin de limiter les reprĂ©sailles sur les civils. Le gĂ©nĂ©ral Koenig figure sur le timbre de France Y&T France n°1796 cĂ©lĂ©brant le 30Ăšme anniversaire de la LibĂ©ration. LE MAQUIS DU MONT-MOUCHETCORRĂZE 10 - 21 JUIN 1944 Attaque et rĂ©duction du maquis du Mont-Mouchet, par les Allemands et la Milice, dans la Margeride en Auvergne. Plusieurs oblitĂ©rations rappellent cet Ă©vĂšnement 14 JUIN 1944 ArrivĂ©e du gĂ©nĂ©ral de Gaulle en Normandie. Il se rend Ă Bayeux et installe solennellement François Coulet comme Commissaire de la RĂ©publique en Normandie. 16 JUIN 1944 ExĂ©cution au Fort Montluc Ă Lyon, par la Gestapo de l'historien et rĂ©sistant français Marc Bloch. LE MAQUIS DU VERCORS 16 JUIN-23 JUILLET 1944 Liquidation du maquis du Vercors par l'armĂ©e allemande et la Milice de Darnand. Les tentatives de concentration de maquis en grandes unitĂ©s aboutissent Ă des Ă©checs. Le courage des RĂ©sistants s'avĂšre de peu de poids face Ă une armĂ©e disposant d'artillerie lourde de blindĂ©s et d'avions. Les services spĂ©ciaux du avaient choisi ce plateau difficile d'accĂšs pour y Ă©tablir un maquis mobilisateur» Plan Montagnard. Inquiets pour leurs communications avec l'Italie, les Allemands mettent en oeuvre d'importants moyens pour rĂ©duire le maquis mĂ©thodiquement. Les maquisards cernĂ©s sont attaquĂ©s au centre mĂȘme du plateau par des dĂ©barquĂ©s de planeurs. Des centaines de partisans sont tuĂ©s, des reprĂ©sailles s'abatttent sur les populations des alentours. Les secours attendus ne sont pas venus. L'affaire suscite de vives contreverses. Les ministres communistes s'en prennent de maniĂšre vĂ©hĂ©mente au principal responsable Jacques Soustelle, qui Ă©tait Ă la tĂȘte de la DGSS Direction GĂ©nĂ©rale des Services SpĂ©ciaux, secondĂ© par le colonel Passy et travaillant en parallĂšle avec le gĂ©nĂ©ral Koenig, chef des organisant de l'extĂ©rieur l'insurrection libĂ©ratrice. Un timbre de France Ă 0,30 A LA MEMOIRE DES RESISTANTS DU VERCORS» Y&T France n°1336, et une oblitĂ©ration temporaire COMBATS DU VERCORS / 26 VASSIEUX EN VERCORS // blason» 21/22 Juin 1984, rappellent cet Ă©vĂ©nement. chef militaire et E. Chavant, chef civil 17 JUIN 1944 La Gestapo et la Milice s'emparent de l'imprimerie clandestine du journal »Combat". 17 JUIN 1944 Dissolution officielle du Commissariat GĂ©nĂ©ral aux Chantiers de Jeunesse. Des organes de liquation sont mis en place. Enveloppe recommandĂ©e en franchise Ă en-tĂȘte d'un Commissariat RĂ©gional des Chantiers de Jeunesse avec en surimpression un grand cachet rectangulaire "MINISTERE DU TRAVAIL / SERVICE DE GESTION DU MATERIEL / ET DE LIQUIDATION DES CHANTIERS DE JEUNESSE / DĂ©lĂ©gation rĂ©gionale d'Auvergne" et un cachet administratif similaire oblitĂ©rĂ©e Clermont-Ferrand 18/7/44 Lettre Ă entĂȘte illustrĂ©e du mouvement Jeunesse et Montagne, oblitĂ©rĂ©e de Grenoble 5/8/44 avec cachet "ovale "GROUPEMENTS / JEUNESSE ET MONTAGNE // ORGANE CENTRAL / DE LIQUIDATION / SECTION FINANCES", rĂ©pĂ©tĂ© au verso. 20 JUIN 1944 ExĂ©cution, par la Milice, de Jean Zay, ancien Ministre de l'Education Nationale du Front Populaire, lors de son transfert de la prison de Riom vers le Vaucluse. Un timbre de 1,60+0,40 Jean Zay» Y&T France n°2293, et une oblitĂ©ration mĂ©canique SECAP type 2, flamme concordante Ă gauche JEAN ZAY 1904-20 JUIN 1944 / MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE / ET DES BEAUX-ARTS / portrait et ville» et couronne 45 ORLEANS 01 / LOIRET» commĂ©morent cet Ă©vĂ©nement. A l'occasion du transfert de ses cendres au PanthĂ©on le 27 mai 2015, un timbre auto-collant Ă son effigie sera Ă©mis dans un "collector" consacrĂ© aux quatre hĂ©ros de la RĂ©sistance honorĂ©s ce jour lĂ . LES FAUX TIMBRES PĂTAIN 21 JUIN 1944 Signalisation par la Poste de l'existence de faux timbres PĂ©tain type Bersier. Ces faux ont Ă©tĂ© imprimĂ©s par la RĂ©sistance pour affranchir leurs tracts envoyĂ©s en nombre. Timbre Ă©mis par la Poste Faux feuille de 96 du faux timbre PĂ©tain Voir aussi 23 JUIN 1944 DĂ©cret autorisant l'augmentation des tarifs postaux pour certains pays d'Europe. Paru au Journal Officiel le 28 juillet, il a Ă©tĂ© trĂšs peu appliquĂ©. RĂ©fĂ©rence Les relations avec l'Allemagne et l'application des accords de l'Union Postale EuropĂ©enne Ă l'Ă©tĂ© 1944 » par Laurent Bonnefoy, de l'AcadĂ©mie de PhilatĂ©lie, Documents PhilatĂ©liques No 229, 3Ăšme trimestre 2016. Ce dĂ©cret a Ă©tĂ© officiellement annulĂ© le 8 dĂ©cembre 1944 par le GPRF. 27 JUIN 1944 Dissolution officielle des Chantiers de la Jeunesse. Le Commissariat GĂ©nĂ©ral avait Ă©tĂ© dissous le 17 juin. 28 JUIN 1944 ExĂ©cution du collaborateur Philippe Henriot, SecrĂ©taire d'Ătat Ă la Propagande du gouvernement Laval et cĂ©lĂšbre par ses Ă©ditoriaux Ă Radio-Paris, par un commando de groupes francs du Mouvement de LibĂ©ration Nationale. 30 JUIN 1944 Accords franco-anglais sur les relations avec le en France mĂ©tropolitaine. 6 JUILLET 1944 DĂ©cret sur les Commissaires de la RĂ©publique et le rĂ©tablissement des libertĂ©s publiques. 6 JUILLET 1944 Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle est accueilli par le prĂ©sident Roosevelt Ă Washington comme un Chef d'Ătat. Ce voyage est rappelĂ© par un timbre de Ajman, dĂ©pendance de Manama, Michel Manama No 330. 8 JUILLET 1944 ExĂ©cution, par la Milice, lors de son transfert Ă Vichy, de Georges Mandel, ancien ministre de Georges Clemenceau et du Front Populaire et dernier Ministre de l'IntĂ©rieur de la IIIĂšme RĂ©publique. Un timbre Ă 0,30 Georges Mandel» Y&T France n°1423 rappelle sa mĂ©moire. Carte "maximum" du timbre 11 JUILLET 1944 Les reconnaissent de facto » l'autoritĂ© du sur les territoires libĂ©rĂ©s. 12 JUILLET 1944 DerniĂšre rĂ©union Ă Vichy du Conseil des Ministres. Les difficultĂ©s Ă l'intĂ©rieur du Reich transparaissent par une note indiquant que les imprimĂ©s destinĂ©s aux Prisonniers de Guerre risquent de ne plus avoir la mĂȘme qualitĂ© qu'auparavant.... 20 JUILLET 1944 Attentat manquĂ© contre Hitler Ă Rastenburg en Prusse orientale. Un bloc-feuillet d'Allemagne Y&T Allemagne FĂ©dĂ©rale N°297/304 et BF 2 comporte les portaits de 8 des protagonistes de cet attentat. Les timbres avaient pouvoir d'affranchissement mais pas le bloc. NĂ©anmoins il a Ă©tĂ© signalĂ© une lettre du Consulat gĂ©nĂ©ral des USA Ă Stuttgart affranchie vingt ans aprĂšs son Ă©mission ! avec ce bloc pour l'AlgĂ©rie et qui n'a pas fait l'objet de taxation. Lettre du Consulat GĂ©nĂ©ral des USA Ă Stuttgart pour l'Ambassade des USA Ă Alger affranchie avec le bloc des conjurĂ©s du 20-7-44 et oblitĂ©rĂ©e 18/12/84, arrivĂ©e Alger 20/12/84 27 JUILLET 1944 Ordonnance du annulant la Charte du Travail» et la Corporation Paysanne». C'est la ConfĂ©dĂ©ration GĂ©nĂ©rale de l'Agriculture, socialiste, issue de la rĂ©sistance qui dĂ©fendra dĂ©sormais les intĂ©rĂȘts des agriculteurs et se chargera aussi de l'Ă©puration dans la profession agricole. 29 JUILLET 1944 Une fusillade oppose des maquisards Ă des Allemands au cĆur de Clermont-en-Argonne Meuse. Le lendemain, le bourg est cernĂ© par des troupes allemandes, cent douze hommes - dont certains de passage - sont arrĂȘtĂ©s et cent d'entre eux sont dĂ©portĂ©s ; vingt-huit seulement reviendront des camps. Une oblitĂ©ration temporaire double cercle "JOURNEE DES MARTYRS / CLERMONT EN ARGONNE // 11 NOV. 1947 // visage d'un dĂ©portĂ©" commĂ©more cette tragĂ©die. 31 JUILLET 1944 Le dernier convoi pour Auschwitz quitte Drancy. Depuis le 1er janvier, 326 convois sont partis de Drancy conduisant 12 500 dĂ©portĂ©s. Depuis 1942, il y aura eu environ 22 000 Juifs français dĂ©portĂ©s. 1ER AOĂT 1944 Parachutage par les AlliĂ©s d'une grande quantitĂ© d'armes pour la RĂ©sistance au Col des Saisies Savoie. DĂBUT AOĂT 1944 Von StĂŒpnagel, ayant participĂ© au complot du 20 juillet contre Hitler, est remplacĂ© par le gĂ©nĂ©ral Blumentutt, puis par le gĂ©nĂ©ral Kitzinger. 2 AOĂT 1944 Dernier convoi au dĂ©part de Loos-les-Lille. Comme la plupart des convois de l'Ă©tĂ© 1944, il y aura trĂšs peu de survivants. 5 AOĂT 1944 Le marĂ©chal PĂ©tain se rĂ©soud Ă condamner l'action nĂ©faste de la Milice» .Il lui reproche ses affrontements avec la police officielle, ses liens Ă©troits avec la Gestapo et ses procĂ©dĂ©s sanglants. 9 AOĂT 1944 Ordonnance rĂ©tablissant la lĂ©galitĂ© rĂ©publicaine. 10 AOĂT 1944 Ordonnance fixant le statut des Milices Patriotiques. Elles sont dĂ©finies comme une police aux ordres des ComitĂ©s Locaux et DĂ©partementaux de LibĂ©ration pendant la pĂ©riode d'insurrection lutte contre le marchĂ© noir, le sabotage, la cinquiĂšme colonne.... AprĂšs la LibĂ©ration leur rĂŽle est plus flou et se distingue peu de celui des . 11 AOĂT 1944 Le marĂ©chal PĂ©tain charge l'amiral Auphan de nĂ©gocier la passation des pouvoirs avec le gĂ©nĂ©ral de Gaulle qui ne rĂ©pondra pas. 12 AOĂT 1944 Pierre Laval fait libĂ©rer Ădouard Herriot, ancien PrĂ©sident de la Chambre des DĂ©putĂ©s, mais celui-ci refuse de convoquer l'AssemblĂ©e Nationale de 1940. AOĂT 1944 Le gĂ©nĂ©ral Juin est nommĂ© Chef d'Ătat-Major de la DĂ©fense Nationale. 15 AOĂT 1944 DĂ©barquement de Provence. 17 AOĂT 1944 Au total l'indemnitĂ© d'occupation aura Ă©tĂ© de 681 866 000 000 de francs augmentĂ©s des frais d'hĂ©bergement de 48 384 000 000 de francs. Avec les autres contraintes, le poids de l'occupation aura Ă©tĂ© d'environ 900 milliards de francs Ă comparer au budget de 1938 qui Ă©tait de 82 milliards de francs. Ces dĂ©penses seront couvertes par l'emprunt et l'inflation. 17 AOĂT 1944 35 jeunes RĂ©sistants de Chelles sont massacrĂ©s Ă la cascade du Bois de Boulogne. Une oblitĂ©ration commĂ©morative illustrĂ©e grand format AUX MARTYRS DE LA CASCADE DU BOIS DE BOULOGNE / 92 BOULOGNE BILLANCOURT // dessin / 1944 / 1969 du 3-4/5/69 rappelle cet Ă©vĂ©nement. 17 AOĂT 1944 L'Ordre est donnĂ© aux troupes allemandes d'Ă©vacuer la France. Deux armĂ©es la 19Ăšme et la 1Ăšre opĂšrent une retraite en bon ordre gĂ©nĂ©ral Blaskowitz Ă travers le centre de la France oĂč se multiplient les maquis et le long de la vallĂ©e du RhĂŽne oĂč progressent les forces de la 1Ăšre ArmĂ©e Française. 18 AOĂT 1944 Un dernier convoi de dĂ©portĂ©s quitte CompiĂšgne. 18 AOĂT 1944 Dernier Conseil des Ministres du gouvernement de Pierre Laval Ă Paris. Le gouvernement s'installe Ă Belfort. 20 AOĂT 1944 LibĂ©ration de Toulouse par les L' ĂTAT FRANĂAIS » DE SIGMARINGEN 20 AOĂT 1944 Les Allemands contraignent le marĂ©chal PĂ©tain Ă les suivre Ă Belfort puis en Allemagne Ă Sigmaringen, SiĂšge Provisoire de l'Ătat Français" », en prĂ©sence du Ministre de Suisse et du Nonce apostolique. Doriot est placĂ© Ă la tĂȘte d'un ComitĂ© de LibĂ©ration française» et mourra mitraillĂ© par un avion non identifiĂ© en fĂ©vrier 1945. DĂBUT SEPTEMBRE 1944 CrĂ©ation d'une Commission Gouvernementale» dirigĂ©e par Fernand de Brinon. Elle se rĂ©unit d'abord Ă Belfort puis Ă partir du 1er octobre, Ă Sigmaringen. PĂ©tain et Laval se considĂ©rant comme prisonniers refusent toute participation. Lettre locale adressĂ©e au marĂ©chal PĂ©tain Ă Sigmaringen 15/1/45 25 AOĂT 1944 LibĂ©ration de Paris par le gĂ©nĂ©ral Leclerc. ArrivĂ©e du GĂ©nĂ©ral de Gaulle et d'une partie du Gouvernement Provisoire Ă Paris. De Gaulle reproche Ă Leclerc d'avoir laissĂ© Rol Tanguy, colonel commandant les d'Ile-de-France, signer l'acte de reddition de la garnison allemande. Accords avec les AlliĂ©s, notamment amĂ©ricains sur l'administration civile en France, sur la monnaie française» que les AmĂ©ricains avaient prĂ©parĂ©e, sur la censure de la presse et sur le matĂ©riel de guerre pris aux Allemands. 27 AOĂT 1944 Rencontre de Hitler avec Doriot, DĂ©at, Darnand et de Brinon. Doriot crĂ©era ultĂ©rieurement un ComitĂ© Français de LibĂ©ration». 1ER SEPTEMBRE 1944 Les Allemands Ă©vacuent le camp de concentration du Struthof; les dĂ©tenus y Ă©taient gĂ©nĂ©ralement achevĂ©s Ă coup de matraque ou abattus par les sentinelles. 7 SEPTEMBRE 1944 DĂ©part forcĂ© de Pierre Laval de Belfort vers l'Allemagne. 22 FĂVRIER 1945 Un avion non identifiĂ© mitraille la voiture de Doriot qui n'en rĂ©chappe pas. 4 MAI 1946 Condamnation Ă mort de l'ancien Gauleiter d'Alsace Robert Wagner. 9 DĂCEMBRE 1947 L' .dĂ©nonce l'accord de rapatriement franco-soviĂ©tique concernant les prisonniers de guerre français lĂ©gionnaires de la LVF ou incorporĂ©s de force alsaciens ou mosellans. JANVIER-FĂVRIER 1953 ProcĂšs Ă Bordeaux des de la Division Das Reich responsables des massacres d'Oradour-sur-Glane et des pendaisons de Tulle en juillet 1944. Des Alsaciens enrĂŽlĂ©s de force dans la Wehrmacht, sont condamnĂ©s mais graciĂ©s aussitĂŽt par le Parlement. PLAN GĂNĂRAL "La France menacĂ©e puis assujettie 1939-1945" La France menacĂ©e puis assujettie 1938-1945 IIIe RĂ©publique La DrĂŽle de Guerre» Sous le rĂ©gime de l'ĂTAT FRANĂAIS ĂtĂ© 1940 Prisonniers et internĂ©s militaires Territoires annexĂ©s Automne 1940 Courrier interzones AnnĂ©e 1941 AnnĂ©e 1942 Camps de dĂ©portation AnnĂ©e 1943 Janvier - aoĂ»t 1944 Volontaires sous uniforme allemand Retour au sommaire de "La France menacĂ©e puis assujettie" BIBLIOGRAPHIE PHILATĂLIQUE OUVRAGES GĂNĂRAUX "YVERT & TELLIER Catalogue Mondial de Cotation", Ă©ditions Yvert et Tellier, Amiens "MICHEL Catalogue Mondial de Cotation", Ă©ditions Schwaneberger Verlag GmbH, MĂŒnchen, Allemagne. "MAURY CERES & DALLAY" catalogues de cotation timbres-poste, Editions Arthur Maury. "MARIANNE Timbres de France", par Brun, J. Storch et R. Françon, catalogue FĂ©dĂ©ral 1984-85 "Catalogue des OblitĂ©rations Militaires Françaises 1900-1985", 1987 par Bertrand Sinais. "Histoire de la Poste Navale" ",par Jacques MĂ©riaux, tome II, thĂšse de doctorat d'histoire, Editions Bertrand Sinais, 1998 "La Poste Navale 1943-1963",par Jacques MĂ©riaux Ă©ditĂ© par l'Echo de la Timbrologie1974 "Catalogue des OblitĂ©rations Navales Françaises 1771-1986" par Bertrand Sinais 1987. "Catalogue Mondial des Coupons-RĂ©ponse" tome 1 et tome 2 par AndrĂ© HurtrĂ©, publiĂ©s par l'AcadĂ©mie de PhilatĂ©lie en 2010 et 2014. "The International Postage Meter Stamp Catalog", by Joel A. Hawkins & Richard Stambaugh, published by the authors, 2005. L'essentiel de l'ouvrage a Ă©tĂ© repris sur le site International_Postage_ Meter_Stamp_Catalog "La Poste aux ArmĂ©es" par Maurice Ferrier Editions Sun, 1975. "Le service postal dans les armĂ©es 1968-2010" par Pierre Couesnon, Amicale de la Poste aux ArmĂ©es 2011. "World History Stamps Atlas" par Stuart Rossiter et John Flower, Editions MacDonald & Co Publishers Ltd, 1989 "Catalogue des Entiers Postaux des Colonies Françaises" Ă©ditĂ© par l'Association des Collectionneurs d'Entiers Postaux ACEP en 2001, "Les Entiers Postaux de France et Monaco" par J. Storch, R. Françon et B. Sinais, Editions Bertrand Sinais 2005. "Catalogue des OblitĂ©rations MĂ©caniques Françaises sauf SECAP aprĂšs 1960" par GĂ©rard Dreyfuss Ă©ditions Yvert et Tellier 1994, "Les Tarifs Postaux Français 1627-1969 et 1969-1988", par Alexandre - Barbey - Brun - G. Desarnaud et Dr R. Joany Ă©ditions Brun et Fils, 1989. "Catalogue des Cartes Postales de Franchise Militaire", par Bertrand Sinais et AndrĂ© Weingarten, Editions Philoffset, Marseille, 1992 "Civil and military censorship during world war II", par Dr Stich, et J Specht, Vancouver, 1993 "Die Postzensur Handbuch und Katalog" par Karl Kurt Wolter Band II Neuzeit 1939-1965 Druck und Verlag Georg Amm, 85 NĂŒrnberg, 1966 "History of British Army Postal Service" Vol III 1927-1-63 edited by Edward B. Proud, 1982 "Geographic locations of US APOs 1941-1978" par James Shaffer du War Cover Club Octobre 1979. Articles des "Feuilles Marcophiles", publiĂ©s par l'Union Marcophile. Articles des revues philatĂ©liques "Le Monde des PhilatĂ©listes", "Timbroscopie", "Timbres Magazine", "La PhilatĂ©lie Française", "L'Ăcho de la Timbrologie".. OUVRAGES ET ARTICLES SPĂCIFIQUES "La difficile organisation de la poste civile italienne dans les zones annexĂ©es en 1940" par Claude GĂ©rard dans "Documents PhilatĂ©liques", N°206, 4Ăšme trimestre 2010. "L'Occupation Italienne en France Ă travers son service postal militaire 1940-1943" par Claude GĂ©rard, supplĂ©ment au N° 338 des "Feuilles Marcophiles", 3Ăšme trimestre 2009. "The Saint-Nazaire pocket August 1944- May 1945" par Robert E. Stuckey publiĂ© par la France and Colonies PhilatĂ©lic Society of Great Britain 1982 ref SNP-. "Die Funknachrichtenkarten des Eingeschlissenen Kanal- und Atlantikfestungen 1944-1945" par Karl Heimann Ă©ditĂ© par la Poststempelgilde Rhein-Donau» Ă DĂŒsseldorf 1980 ref FNK-. Les entiers postaux allemands de 1933 Ă 1945» par paru en 1975. La Poste en Alsace 1940-1945» Ă©ditĂ© par la SPAL, 1986. La Poste Allemande en Alsace par R. Damel et X Pigeron, dĂ©cembre 1981 . La Poste Allemande et les Français servant dans l'armĂ©e allemande 1941-1945 / Le courrier des Français prisonniers de guerre en Allemagne 1940-1945 par R. Damel et X Pigeron, Mai 1985 . La Poste Allemande et le Courrier des dĂ©portĂ©s et le Courrier des InternĂ©s par R. Damel et X Pigeron, Mai 1987 . Les cartes postales familiales interzone / Type Iris sans valeur par GĂ©rard FabrĂšgue, Bulletin No 96 du Club Marcophile de la Seconde Guerre Mondiale, Janvier 2012 . Les Chantiers de la Jeunesse par GĂ©rard Apollaro, Bulletins No 53 et 54 du Club Marcophile de la Seconde Guerre Mondiale, Janvier 2000 . La France et le Courrier de la Seconde Guerre Mondiale par Albert Lasserre, Imprimerie MĂ©nard, toulouse, 1995Janvier 2000 .Retrouveztout ce que vous devez savoir sur le livre Barbie et la porte secrĂšte de de Hemma : rĂ©sumĂ©, couverture, notes et critiques des membres Kifim. avec CrĂ©er un compte | Se connecter Films. En VOD. Sur Netflix. Sur Primevideo. Sur Disney+. Sur Apple Tv. Sur Mubi. Trouver des films. Films populaires. Au cinĂ©ma. Films cultes. Les tops films. Recherche avancĂ©e. Films du Regarder maintenant NoteGenresAnimation , Pour enfants RĂ©alisateur Casting RĂ©sumĂ©En marchant dans le jardin royal, Alexa, une jeune et timide princesse, dĂ©couvre une porte secrĂšte. Une fois la porte franchie, Alexa se retrouve dans un monde rempli de fĂ©es, de crĂ©atures magiques et de regarder Barbie et la porte secrĂšte en streaming complet et lĂ©gal ?Il est possible de louer "Barbie et la porte secrĂšte" sur Microsoft Store, Rakuten TV, Universcine, Apple iTunes, Google Play Movies, YouTube en ligne et de tĂ©lĂ©charger sur Apple iTunes, Google Play Movies, Microsoft Store, YouTube, Rakuten TV, Universcine. 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